Il s'agit d'une impulsion pathologique qui pousse certaines personnes à commettre des vols. Le terme kleptomanie (qui s'écrit aussi "cleptomanie") désigne, chez la personne qui en est atteinte, la pulsion irrépressible de s'approprier des objets, ceci en l'absence d'un motif économique ou d'un besoin réel de cet objet.
En règle générale, une personne kleptomane ne souhaite pas se faire soigner, il faut que sa pulsion de vol la conduise devant la justice pour qu'elle accepte de consulter.
La cleptomanie s'inscrit parmi les troubles du contrôle des impulsions. Cette pathologie pourrait être également comparée aux troubles obsessifs compulsifs. La compulsion du geste de voler soulage l'obsession de dérober un objet.
Le vol peut être tout simplement mauvaise compréhension et communication entre parent et enfant. Un enfant trop sévèrement élevé peut voler : il ne rencontre pas l'attention, l'affection au sein de la famille dont il aurait besoin et donc va se consoler en volant.
Comme la cleptomanie est souvent associée à d'autres affections telles que les troubles alimentaires, l'abus de substances et d'alcool, et les troubles anxieux, elle est souvent diagnostiquée lorsque les personnes sont adressées à un médecin pour leurs symptômes psychiatriques comorbides.
Stylos, babioles, disques ou encore vêtements… Le cleptomane (ou kleptomane) ne peut pas résister. Son besoin de dérober des objets, souvent sans valeur, où qu'ils soient, est plus fort que lui.
Historique familial. Comme tous les troubles de conduites, un contexte familial toxique peut développer cette compulsion. Avoir un autre trouble mental. Les personnes qui souffrent de kleptomanie peuvent parfois avoir un autre trouble psychologique associé, comme un trouble bipolaire, ou un trouble de la personnalité,…
Le vol, de même que les difficultés économiques, est souvent considéré comme l'un des signes précurseurs de la dépendance. Les personnes aux prises avec des problèmes de toxicomanie ou à une addiction au jeu pourraient voler de l'argent de leurs parents, amis et collègues pour financer leur dépendance.
Le vol commis sur des personnes vulnérables est passible de 7 ans de prison et de 100 000 euros d'amende (si l'auteur du vol était au courant de la vulnérabilité de la personne). Le vol commis en bande organisé est puni de 15 de réclusion criminelle et de 150 000 euros d'amende.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
À titre d'exemple, au cours d'une phase maniaque, la personne ayant des troubles bipolaires pourrait croire qu'elle peut voler ou qu'elle est une célébrité. D'autre part, pendant une phase dépressive, elle pourrait être la proie de sentiments irrationnels d'extrême culpabilité.
La kleptomanie (ou cleptomanie ; du grec κλέπτω, voler, et μανια, la folie) est un trouble psychique qui se caractérise par une obsession à voler des objets, cette monomanie pouvant se porter sur des objets dont la valeur importe peu.
La cleptomanie est un trouble qui pousse le malade à enfreindre la loi. Dans de rares cas, cette manie peut avoir une origine génétique. Mais la plupart du temps, elle reflète un comportement répétitif effectué dans le but de faire barrage à un sentiment d'angoisse.
Une consultation chez un psychiatre ou un autre thérapeute est recommandée, d'autant que chez certains kleptomanes, d'autres troubles psychiques peuvent être associés (anxiété, dépression, troubles du comportement alimentaire, addictions…).
La cleptomanie n'est pas considérée comme une pathologie en tant que telle, mais souvent, davantage, comme un symptôme de quelque chose d'autre : elle peut par exemple être le signe d'une pathologie sous-jacente.
Ça plane pour lui
L'avion ne tombe pas d'un seul coup, heureusement. La grande surface de ses ailes le fait planer, comme un avion en papier. Il va petit à petit revenir vers la terre. Le pilote a alors tout le temps de guider l'avion vers le sol pour un atterrissage en douceur.
Classiquement le premier symptôme est l'insomnie, diminution du besoin de sommeil sans fatigue. L'humeur est rapidement changeante, une jovialité ludique, expansive et euphorique alterne avec des moments d'irritabilité où le patient donne l'impression de se fâcher ou peut éclater en sanglots.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Les personnes cyclothymiques ont une forte propension à l'anxiété, aux peurs et aux angoisses. En couple, cela peut se traduire par une jalousie extrême.
Comment savoir qu'une personne est bipolaire : les signes
Ceux d'une phase maniaque sont notamment l'euphorie, l'exaltation de l'humeur, l'excitation psychomotrice ( projets multiples, désinhibition, présentation extravagante, flux de paroles (logorrhée), fuite des idées, insomnie sans sentiment de fatigue, etc.).
Les scientifiques ont observé que, chez les personnes atteintes de troubles bipolaires et souffrant d'épisodes maniaques fréquents, le cortex cérébral (il s'agit de la couche la plus superficielle du cerveau) était anormalement fin.