La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.
Les zones de turbulence sont majoritairement dues à des causes météorologiques. Les cumulonimbus, caractéristiques des orages, en sont à l'origine. Le jour, ils sont visibles par les pilotes qui peuvent ainsi les contourner. Lors des vols de nuit, ils utilisent le radar météo de l'avion pour les détecter.
En vol, les turbulences sont souvent redoutées par les passagers. Il n'y a pourtant aucun risque.
Cela est dû à un phénomène physique – la convection – lié aux mouvements de l'air chaud. L'air chaud étant plus léger que l'air froid, en passant au-dessus de l'air froid, il crée un courant d'air ascensionnel.
N'ayez pas peur des turbulences
Si cela peut s'avérer très désagréable, ce n'est en fait pas dangereux. La turbulence n'est rien de plus que le mouvement de votre avion sur les vagues d'air. Cela se produit principalement au décollage et à l'atterrissage ; la différence de température est à l'origine de la turbulence.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
"L'A320 est certainement l'avion le plus sûr du monde", estime Gérard Feldzer. Gérard Feldzer, consultant aéronautique de BFMTV s'est exprimé à la suite du crash de l'Airbus A320, transportant 150 passagers, qui s'est écrasé dans le massif des Trois Evêchés, ce mardi.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Quand le vent est aligné avec la piste, il n'y a aucun problème, c'est le vent de travers qui va imposer des limitations. Ce qu'on appelle le vent de travers est la composante du vent qui vient vraiment perpendiculairement à la piste.
Le dernier accident d'avion en date est celui du vol MU5735 de China Eastern. Un Boeing 737-800 s'est écrasé le 21 mars dernier dans l'est de la Chine, tuant les 132 personnes à son bord. Le vol, qui reliait les villes de Kunming (sud-ouest) et Canton (sud), s'est écrasé dans la province du Guangxi (sud).
Les meilleurs sièges de l'avion
En effet, comme le rapporte le site d'actualité, le pilote d'une compagnie aérienne privée a confié que les sièges situés au niveau des ailes de l'avion sont ainsi recommandés pour les passagers qui ont peur des turbulences.
Le site http://www.meteovol.fr permet ainsi de voir la carte d'Europe et les turbulences prévues à différentes échéances et à chaque niveau de vol.
Selon les statistiques de l'université de Greenwich, les places à éviter absolument sont celles à l'avant de l'avion. Les passagers y ont 49% de chance de survivre à un crash. A l'inverse, les passagers se trouvant sur les sièges à l'arrière ont 69% de chance de rester en vie en cas d'incident.
Il apparaît que ce sont les sièges arrière qui seraient les plus sûrs. Le siège où l'on courrait le moins de risques se trouverait même au milieu de la dernière rangée. Au contraire, les places situées à proximité des ailes ou à l'avant de l'avion seraient beaucoup moins sûres.
Parmi les autres compagnies les plus mal classées en la matière figurent Qantas, une autre entreprise australienne, Air New Zealand ou encore Deutsche Lufthansa AG, société allemande.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
Alors, que se passe-t-il pendant cette phase ? Anthony Brickhouse : Généralement au décollage et à l'atterrissage, l'avion vole bas, et lentement. Et quand des problèmes surviennent, les pilotes ont peu de temps pour réagir.
Le moyen de transport le plus dangereux fut sans conteste la voiture (276 blessés et 2,9 tués par milliard de kilomètres-personnes), suivie du bus (74 blessés et 0,17 tué), du tramway (42 blessés et 0,16 tué) et du train (2,7 blessés et 0,04 tué).
1. Boeing 737-200. Le 737-200 a un nombre impressionnant de crashs de 68!
Mapreport, un site qui a compilé les données d'accidents des ferries, montre que les voyages en bateau sont moins dangereux qu'en ferry. De 2002 à 2013, 565 personnes en moyenne sont décédées dans des accidents de ferries (en mer et sur des lacs ou des rivières), contre 715 dans des accidents d'avions.