Ainsi, lorsque le lien de confiance est rompu, l'avocat, peut décider de se décharger du dossier. Il enjoindra alors à son client de trouver un autre avocat. Bien entendu, une telle décision doit être formalisée officiellement, le plus souvent par courrier recommandé.
En principe, l'avocat commis d'office a pour obligation de s'occuper du dossier qui lui est attribué. Il peut toutefois refuser un dossier en justifiant l'impossibilité de l'assumer et en informant le bâtonnier de ses raisons. C'est ce dernier qui décidera ou non de le décharger de l'affaire.
Les fautes les plus fréquentes commises par un avocat sont : les erreurs de procédure, les erreurs lors de la rédaction d'actes et de leurs suites et le manquement au devoir de conseil. Un client s'estimant victime d'une erreur ou d'une négligence de la part de son avocat peut mettre en œuvre sa responsabilité.
dans leurs rapports avec leurs clients, les avocats sont tenus à un devoir général de conseil, de prudence, de diligence, de dévouement, de délicatesse et de compétence. Ils ne peuvent accepter de conseiller ou représenter un client en cas de conflit avec les intérêts d'un autre client.
Saisir le bâtonnier de l'ordre des avocats
En cas de saisine du bâtonnier, votre contestation doit obligatoirement être formulée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise directement à l'ordre des avocats concerné, contre récépissé.
Il doit obtenir l'accord de son client pour prendre contact avec la partie adverse afin de trouver une solution amiable à un litige. Il a l'obligation de défendre au mieux les intérêts de son client, même par rapport à ses propres intérêts ou ceux de ses confrères.
Vous pouvez à tout moment de la procédure changer d'avocat. Si votre ancien avocat refuse de vous rendre votre dossier, vous devez saisir le bâtonnier de l'Ordre des avocats par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise à l'Ordre contre récépissé.
Communiquer. Si votre avocat ne semble pas travailler sur votre dossier, parlez-en à votre avocat et expliquez-lui vos préoccupations. Les avocats peuvent souvent sembler déborder, sans pour autant négliger votre affaire. Si vous ressentez le moindre doute donc, n'hésitez pas à lui en faire part.
Ainsi, pour une consultation en cabinet d'environ 30 minutes, il faut prévoir entre 50 et 150 €. Une consultation par téléphone d'une durée d'à peu près 10 minutes coûte environ 20 €. Il est également possible d'obtenir une réponse à une question d'ordre juridique écrite à un avocat pour approximativement 15 €.
Faute disciplinaire de votre avocat : saisir le bâtonnier
En plus de votre action en responsabilité contre votre avocat, vous avez aussi la possibilité de déposer une plainte auprès du bâtonnier : cette action ne fait que signaler à l'ordre les défaillances de votre avocat.
L'Avocat peut prendre contact avec l'adversaire, avec l'accord de son client.
L'indemnisation de la perte de chance est partielle et calculée par rapport à l'indemnisation qui aurait été accordée à la victime dans le cas d'un préjudice futur, mais inéluctable. Les juges procèdent ainsi en deux temps : Ils déterminent l'évaluation de l'entier préjudice subi.
En cas de litige avec votre avocat
En cas de litige, vous pouvez contacter le bâtonnier du barreau où est inscrit votre avocat pour lui faire part de votre mécontentement et pour ouvrir une médiation. Il est conseillé de d'appeler directement le secrétariat du bâtonnier en question.
Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle totale (100%) si votre revenu fiscal de référence et la valeur de votre patrimoine mobilier et immobilier ne dépassent pas les plafonds suivants : Revenu fiscal de référence : 11 580 € Valeur du patrimoine mobilier : 11 580 € Valeur du patrimoine immobilier : 34 734 €
La demande à un avocat d'effectuer une restitution de dossier accompagnée du solde de tout compte peut avoir lieu par courrier. Cette lettre, dont la forme avec avis de réception est préconisée, contiendra l'identité précise du demandeur et précisera les circonstances dans lesquelles l'avocat a assuré sa défense.
Vous pouvez changer d'avocat, quelle que soit la nature de votre dossier. Le changement peut se faire si l'avocat a commis une faute ou si votre relation est mauvaise.
Soyez attentif à la manière dont vous vous exprimez. Se préparer, prendre le temps de placer sa voix, respirer, parler lentement, bien articuler, faire des pauses, imposer des silences pour permettre à son auditoire d'assimiler une idée importante, garder le contact visuel avec ses interlocuteurs…
Les avocats en droit des affaires sont les avocats spécialistes qui gagnent le mieux leur vie. Évidemment, ce sont les associés des cabinets (ceux qui participent aux risques et aux bénéfices) qui ont les meilleures rémunérations.
Toute personne ayant fait appel à un avocat est libre d'en changer sans se justifier. Il doit cependant l'en informer par écrit et régler les honoraires correspondant au travail qu'il a déjà accompli. À défaut, l'avocat qui reprendra le dossier ne pourra pas, en principe, commencer à s'en occuper.
En effet, si le jugement peut être modifié, c'est seulement en ce qu'il porte préjudice aux tiers (il est déclaré inopposable à l'auteur de la tierce opposition), ce qui signifie qu'il conserve tous ses effets entre les parties initiales au litige.
Rien n'interdit à l'avocat de vous demander de payer les honoraires avant que la procédure ne soit terminée. En pratique, l'avocat vous demandera une provision pour commencer à travailler le dossier : il n'exige qu'une partie de ses honoraires pour être sûr d'être payé.
A propos de la demande de renvoi d'audience
Il faut cependant démontrer une raison valable. Par exemple, une raison médicale, un empêchement personnel, une communication tardive des pièces de la part de la partie adverse, un manque de temps pour préparer votre défense.
Vous avez un délai court pour vous exécuter ou contester les demandes qui vous sont faites (de 8 à 15 jours) : vous devez obtempérer rapidement ou prouver que vous avez déjà mis en œuvre les solutions qui s'imposaient.
L'avocat commis d'office est en principe payé par l'État dans le cas où il a été désigné par le bâtonnier dans le cadre des permanences pénales et le justiciable est un détenu.