L'administration d'ocytocine provoque chez certaines femmes des contractions plus intenses – et donc plus douloureuses – que celles d'un accouchement naturel.
Accouchement : une douleur éminemment variable
Dans certains cas, la tête du bébé est orientée de telle manière dans le bassin qu'elle provoque des douleurs lombaires plus difficiles à supporter que les douleurs ordinaires (c'est ce qu'on appelle accoucher par les reins).
Dans le cas d'un déclenchement de convenance, les conditions nécessaires pour réaliser un déclenchement sont : une grossesse d'au moins 39 semaines d'aménorrhée (environ 8 mois et demi) et un col de l'utérus favorable (col ramolli et déjà un peu ouvert).
Les risques d'un déclenchement d'accouchement sont limités mais bien présents. Le principal risque est l'échec du déclenchement dû à l'absence de dilatation du col de l'utérus, malgré les contractions régulières, ou parce que le fœtus ne supporte pas les contractions.
Depuis 1946, un jeûne strict (ni solides, ni liquides) est imposé aux femmes en travail d'accouchement. La raison ? Prévenir le syndrome de Mendelson, autrement dit le risque d'inhalation bronchique du liquide gastrique, notamment pendant l'anesthésie générale.
En principe, l'accouchement provoqué n'est pas plus douloureux qu'un accouchement naturel. Il peut néanmoins durer plus longtemps et donc être plus fatigant. L'administration d'ocytocine provoque chez certaines femmes des contractions plus intenses – et donc plus douloureuses – que celles d'un accouchement naturel.
Même si "en l'absence d'anomalies, il n'y a pas d'indication formelle à déclencher le travail, tant que la date prévue du terme n'est pas dépassée d'au moins 6 jours", note la HAS ; Une rupture prématurée de la poche des eaux avant le travail : "elle peut parfois entraîner une infection chez l'enfant.
Il existe plusieurs méthodes déclenchement, dont deux courantes : La perfusion d'ocytocine par voie intraveineuse, ou d'ocytocine qui est l'hormone de synthèse. Cette hormone permet ainsi d'augmenter les contractions et de provoquer la dilatation du col.
EST-CE QUE CELA FAIT MAL ? Le placement peut être un peu désagréable. Une fois en place, quelques crampes au niveau du ventre sont possibles, puis s'atténuent par la suite. Le ballonnet reste en place entre 12 heures et 24 heures pour être efficace.
Marcher dans la pièce, faire des mouvements dans le lit ou sur une chaise, ou le simple fait de changer de position favorise ce processus, car le poids du bébé exerce une pression sur le col. Se balancer doucement ou danser sur une musique apaisante serait également efficace pour certaines personnes.
La position à califourchon peut augmenter la fréquence et l'intensité des contractions et facilite la descente du fœtus dans le bassin maternel. La position assise augmente la pression du fœtus vers le bas. Le position à genoux ouvre le bassin, la pesanteur dirige le fœtus dans la bonne direction.
"Lorsque la dilatation du col est estimée entre 1 et 2 cm, on parlera plus volontiers en doigts de dilatation. Au-delà de 3 cm en revanche, on parlera en cm", explique la sage-femme. Entre 3 et 5 cm c'est une phase de pré-travail, de latence, il y a des contractions mais la dilatation n'est pas très rapide.
Accoucher dans l'eau
L'accouchement dans l'eau est une méthode d'accouchement par voie basse qui permet de réduire les douleurs liées aux contractions tout en facilitant la dilatation du col. La mère est placée dans une baignoire d'eau à 37°C lorsque les contractions s'intensifient.
En cause : le risque d'inhalation bronchique. Ce phénomène peut se produire sous anesthésie générale (dans le cas d'un recours à une césarienne) et correspond au passage d'aliments de l'estomac vers les poumons, via l'œsophage. La conséquence est une asphyxie, pouvant s'avérer fatale.
Être active pourrait favoriser le début du travail. En effet, par gravité, la marche favorise une pression du bébé sur le col, ce qui stimule la libération d'ocytocine.
A son extrémité se trouve un petit ballon que l'on gonfle avec de l'eau. Au contact du ballonnet, les membranes se mobilisent favorisant la préparation du col. On le laisse 12 à 24 heures. Soit il tombe spontanément, soit nous le dégonflons et réévaluons le col.
Si le col n'est pas favorable, la sage-femme disposera dans le vagin un gel ou un petit tampon contenant des prostaglandines, substance ayant la faculté de faire « mûrir » le col et de provoquer des contractions utérines.
Parfois, malgré de bonnes contractions, le col refuse de s'ouvrir. Cela peut provenir du col lui-même. Il peut être immature, présenter une malformation ou avoir été abîmé par une intervention (électrocoagulations, curetages répétés…). Dans d'autres circonstances, c'est le bébé qui est en cause.
Comment rompre artificiellement la poche des eaux ? La poche des eaux favorise la dilatation du col de l'utérus. Mais si le travail stagne, la sage-femme peut décider de provoquer son écoulement en la perçant à l'aide d'une pince très fine.
Le futur papa peut-il rester lors de la pose de la péridurale ? Y'a-t-il des indications médicales ? Oui, lorsqu'il y a une présentation en siège, de l'hypertension ou un déclenchement par exemple, la péridurale est toute indiquée.
Un record mondial ! Sept garçons et trois filles sont venus au monde ce lundi soir d'une même mère. Gosiame Thamara Sithole a accouché dans un hôpital de Pretoria en Afrique du Sud, selon Le Parisien. La jeune femme a accouché à 29 semaines de grossesse, soit à 7 mois seulement.
Effectivement, il peut durer 7 heures en moyenne, sans compter le pré-travail. Mais attention, même pour le premier enfant, il y a parfois des surprises.