C'est sain : « Un enfant doit être curieux et poser des questions. Pour s'adapter au monde, il doit explorer. » Même si c'est parfois fatiguant pour les pros… Le "pourquoi" a une fonction d'exploration du monde par le langage. C'est la fonction la plus souvent employée par l'enfant.
Les "pourquoi" vont apparaître vers l'âge de deux-trois ans. Si l'enfant pose souvent les mêmes, et cela peut être un peu crispant pour les parents, il faut toujours y répondre, parce que tant qu'il repose la question, c'est qu'il cherche à mieux comprendre.
Les enfants souhaitent comprendre le monde qui les entoure. C'est pourquoi ils s'interrogent sur un tas de choses. Les enfants qui se posent beaucoup de questions se confrontent à la réalité. Les enfants sont plus réceptifs aux images qui sont à leur portée qu'aux informations purement techniques.
Encouragez-le à parler de ce qu'il veut et à mettre des mots sur ses émotions. Cela vous aidera à mieux comprendre sa réaction. De plus, lorsque vous vous intéressez à ce que votre enfant vit et que vous le faites parler, vous lui donnez l'occasion de s'exprimer sans argumenter.
Écouter tout en imposant des limites
«Si, lors du repas, l'enfant se met à parler beaucoup sans laisser de place aux autres, on verra à établir des règles. On peut procéder à des tours de parole par exemple», explique la psychologue. Quand on soupçonne une émotion cachée, on lui demande comment il se sent.
Chez un enfant bavard, il est important de lui faire comprendre que, malgré son jeune âge, il ne peut pas, toujours, être au centre de l'attention. Il faut l'écouter, tout en lui faisant comprendre que l'on doit aussi écouter les autres, laisser chacun s'exprimer sans pour autant monopoliser la parole.
C'est un signe de précocité chez certains : ce que dit l'adulte, l'enfant le sait déjà, il a besoin d'être nourri davantage. Mais l'ennui peut aussi cacher des difficultés d'apprentissage : l'enfant décroche parce qu'il ne comprend pas. “Certains bavards sont des hyperactifs, observe Geneviève Henry.
Le tout-petit désobéit aussi parfois parce qu'il veut vérifier si sa conduite est celle qui est attendue. Il peut aussi désobéir pour voir s'il est vraiment surveillé. De plus, le tout-petit a besoin de s'affirmer pour faire sa place et être autonome. Il s'agit d'ailleurs d'une étape normale de son développement.
Pour obtenir l'attention de votre enfant, mettez-vous à sa hauteur et regardez-le dans les yeux pour lui parler. Il est parfois nécessaire de lui toucher l'épaule ou la main pour avoir toute son attention. Vous pouvez ensuite exprimer clairement votre demande et dire, par exemple: « Amélie, regarde-moi.
Le nourrisson va de un mois à un an. La petite enfance va de 2 ans à 4 ans. L'enfance moyenne va de 5 ans à 10 ans. L'adolescence va de 11 ans à 17 ans.
L'angoisse de la séparation se manifeste généralement entre l'âge de 6 mois et 3 ans. Il s'agit d'une étape observée chez de nombreux enfants.
questionneur n. Personne qui pose beaucoup de questions.
Pourquoi certaines personnes se posent plus de questions que d'autres ? Nous fonctionnons tous différemment. Il est donc naturel que certaines personnes se posent plus de questions que d'autres. "L'histoire de la personne, sa sensibilité et son fonctionnement cognitif peuvent jouer un rôle" souligne la psychologue.
Des questions existentielles parfois embarrassantes, vous y avez sûrement eu droit avec votre enfant : “Maman, pourquoi le ciel est bleu ?”, “Comment on fait les bébés ?”, “Pourquoi il y a la nuit et le jour ?”. En effet, un petit qui commence à bien s'exprimer devient philosophe.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
On ne peut dès lors simplement parler d'enfants « mal élevés ». Ce dont il s'agit plutôt, c'est d'enfants qui épousent la cause de parents qui, pour des raisons singulières, sont en rébellion contre le reste du monde, et en conséquence contre ses codes de civilité et de courtoisie.
Face à un enfant difficile ou un enfant colérique, comment réagir ? Selon la discipline positive, il faut entrer en lien avec l'enfant avant de le corriger. Cela nécessite d'avoir une écoute de qualité, de valider ce qu'il ressent, mais aussi parfois, de prendre soi-même le temps de gérer ses émotions.
Les bavards n'écoutent pas beaucoup mais ils parlent énormément et parfois même de manière indiscrète. C'est une forme de surdité volontaire qui a pour effet diverses conséquences. Ainsi en bavardant, l'élève est passif et certaines remarques ne sont pas prises en compte.
Essayez de réfléchir à ce que l'élève pourrait vraiment dire : “C'est important pour moi. Écoutez-moi bien. Aidez-moi.” Si nous les interrompons avec un rapide “Stop bavardage”, nous les incitons à ne pas venir à nous, même en cas de problème plus important.
Je donne, comme punition de base (pour bavardage ou travail non fait), un verbe à conjuguer à toutes les personnes, tous les temps de tous les modes (donc 20 temps). C'est une punition très facile à vérifier (pour voir si c'est complet), qui demande environ 20 min (entre 15 et 25 min), de travail à l'élève.