Un conduit trop court : un conduit plus long et plus haut tire mieux. Le conduit est-il trop court ? Il peut alors être nécessaire d'allonger la cheminée. Trop d'angles dans le conduit : plus il y a d'angles dans votre conduit, moins il y a de tirage.
Mais pour optimiser votre tirage, vous pouvez aussi vous reporter sur le chapeau aspire fumée. Comme le régulateur, il vous sera utile dans le cas d'un tirage insuffisant. Posé sur votre sortie de toit, le chapeau aspire fumée augmentera l'extraction de la fumée grâce à sa fonction d'aspirateur.
Tirage : où se mesure-t-il ? Appelé également dépression, le tirage peut se mesurer sur le conduit de raccordement de votre système de chauffage à bois. Pour cela, il suffit d'insérer une canne de mesure dans le passage des fumées via un petit trou.
Pour résoudre ce problème vous pouvez soit surélever le conduit de votre cheminée ou installer un accessoire anti-refoulement en haut du conduit. Un conduit trop grand peut être à l'origine d'un mauvais tirage, en effet la grande dimension des conduits peut se refléter sur la mauvaise évacuation des fumées.
Une cheminée qui refoule, c'est surtout le signe qu'il y a un problème. Cela peut venir d'un conduit de cheminée bouché, d'un mauvais entretien de sa cheminée, d'une installation mal réalisée, d'un problème de circulation de l'air, de conséquences de la météo, etc.
Le test d'étanchéité doit se faire par un professionnel. Ce dernier procède à une reconnaissance du conduit de cheminée avant de procéder à la vérification. Il passe ensuite au contrôle de la vacuité. Pour vérifier son étanchéité, il a recours à un fumigène.
Un bois trop humide
Idéalement, le bois de chauffage devrait présenter un taux d'humidité maximal de 20%. Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement.
La section d'entrée d'air frais doit être au minimum égale au quart de la section intérieure du conduit de fumée avec, dans tous les cas un minimum de 200 cm². L'implantation de l'arrivée d'air par rapport aux vents dominants est importante pour le bon tirage de la cheminée (Voir croquis).
La cheminée peut aussi goudronner en cas de refroidissement excessif de la fumée. Cette dernière renfermerait, en effet, plus de vapeur d'eau, augmentant la formation de bistre. Enfin, il faut toujours veiller à une bonne utilisation de la cheminée laquelle ne doit pas être trop chargée en combustibles.
Pour cela, c'est simple : une fois que votre cheminée ou votre poêle présente un beau feu, recouvrez les bûches de cendres. Ainsi, ces dernières se consumeront moins vite et les braises seront toujours présentes au petit matin !
Il faut au moins 4 mètres pour obtenir un tirage naturel: Plus la hauteur du conduit sera grande et plus le tirage sera important. Les conséquences d'un tirage trop fort sont une surconsommation de bois et un manque de chauffage puisque les fumées seront aspirés trop rapidement vers l'extérieur.
Les bois à éviter dans une cheminée
On évite d'abord les bois provenant d'arbres résineux : sapin, pin, mélèze, épicéa…. Car s'ils présentent l'avantage d'avoir un fort pouvoir calorifique, ils brûlent rapidement et sont riches en sève.
Test d'impact – en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Ce test permet d'évaluer plus ou moins si son bois est assez sec ou non, en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Si le bois est dur et a un bruit qui résonne alors il est sec ; dans le cas contraire, si le bois est mouillé, il est très peu sonore.
Le bois de chêne produit des braises qui durent longtemps, mais il demande un gros apport de température pour éviter la production d'acide tannique qui pourrait noyer le bois. Le bouleau est un bon bois : il se distingue par une belle flamme bleue mais brûle plus vite que le bois de hêtre.
Pour que votre tubage de cheminée soit conforme au DTU et efficace, il convient de faire appel à un professionnel comme un fumiste ou un couvreur zingueur pour sa pose.
Le tubage d'un conduit de cheminée est obligatoire sur toutes les constructions neuves depuis 2012. Pour les bâtiments plus anciens, cette obligation s'étend à toutes les installations à foyer fermé : Les inserts.
Cela consiste à enlever par martellement le goudron durci à l'aide de masselottes rotatives. Les bistres et les suies apparaissent dans des conduits non isolés dans lesquelles les fumées chaudes se refroidissent avant d'être évacuées, ce qui provoque de la condensation.
Les flammes sont des gaz en combustion
La combustion de gaz s'accompagne d'un dégagement de chaleur et, souvent, d'une émission de lumière. La chaleur provoque la dilatation des gaz, les rendant ainsi plus légers. Voilà pourquoi la flamme monte verticalement, même si tu penches la bougie ou le briquet.
Le bistre est formé à partir de résidus de combustion composés d'un ensemble de produits volatiles véhiculés par la vapeur d'eau suite à la condensation. C'est un liquide à forte teneur en eau, chargé de parcelles de carbone et d'huile empyreumatique qui se propage facilement et qui s'oxyde au contact de l'air.
Ainsi, la première étape de la combustion va consister à sécher les bûches jusqu'à ce que le taux descende à environ 10 % d'humidité. Plus simplement, il s'agit du moment où une fumée blanche se dégage, juste avant l'apparition des premières flammes. Ce phénomène de séchage intervient généralement entre 150°C et 250°C.