La plupart du temps, le spotting apparaît suite à un dérèglement hormonal mais il peut avoir d'autres causes. Il est le plus souvent bénin, cependant si le spotting perdure ou apparaît de façon inhabituelle, il est préférable d'en parler avec votre médecin traitant ou un gynécologue.
Chez les femmes qui ne sont pas enceintes, la cause la plus fréquente est un déséquilibre hormonal (dysfonctionnement ovulatoire), qui peut provoquer un saignement utérin anormal. Le saignement utérin anormal résulte d'un changement du contrôle hormonal du cycle menstruel qui empêche les ovaires de libérer un ovule.
Il faut consulter un médecin dans un délai d'une semaine en cas de saignement anormal sans signes avant-coureurs notamment en cas de saignement vaginal avant le début de l'apparition des règles (avant la puberté) ou après leur arrêt (après la ménopause. La ménopause se produit généralement après l'âge de 40 ans...
Le symptôme le plus courant du cancer de l'utérus est un saignement vaginal anormal. Cela comprend des changements des menstruations (périodes plus abondantes, plus longues ou plus fréquentes que la normale), des saignements entre les règles, des saignements après la ménopause et de légers saignements vaginaux.
Le stress mental peut provoquer des changements dans le cycle menstruel; ces changements peuvent passer des cycles menstruels irréguliers ou sans règles aux saignements menstruels abondants.
Pour arrêter le spotting, vous pouvez prendre de l'ibuprofène. Si cette solution n'est pas efficace, il est aussi recommandé de prendre des œstrogènes (grâce à une pilule contraceptive).
Les métrorragies
Si ces pertes restent plus faibles que des règles, mais durent plus de dix jours, tout en étant associées à des règles très abondantes et douloureuses, on les nomme métrorragies. Elles sont plus fréquentes à l'âge de la ménopause, car la production d'hormones se dérègle.
La texture du saignement d'implantation est plus légère et il ne contient pas de caillots. La couleur est plus terne. L'aspect du saignement d'implantation est différent des règles normales. Il peut être de couleur plus foncée, semblable à celle de la fin des règles, ou plus rosée.
Le saignement d'implantation est assez fréquent : une femme sur trois présente un saignement d'implantation entre la première et la deuxième semaine de grossesse. En fait, pour certaines d'entre elles, il peut s'agir d'un signe caractéristique de la grossesse.
Les saignements dus à l'ovulation sont peu abondants et n'ont rien à voir avec le flux des règles. Souvent, il s'agit seulement de traces de sang, ou spotting, qui vont durer quelques heures, voire un à deux jours.
Il est fréquent que les saignements arrivent deux fois dans le mois pour certaines femmes. Plusieurs raisons peuvent en être la cause : cycles courts, spottings, problèmes aux ovaires, stress, contraception inadaptée…
Il s'agit d'une inflammation de l'endomètre. Cette pathologie est provoquée par une IST, ou infection sexuellement transmissible, de type chlamydia, gonorrhée, mycoplasmes. De la fièvre et des douleurs abdominales sont associées à des pertes vaginales inhabituelles et des saignements après les règles.
Saigner durant une mycose est parfois normal
Le fait de souffrir d'une candidose ne vous empêche en rien d'avoir vos règles ou de faire du spotting (saignements très légers) au cours de l'ovulation.
Un saignement utérin anormal se produit le plus souvent lorsque le taux d'œstrogènes reste élevé au lieu de diminuer, ce qui est normalement le cas après la libération d'un ovule non fécondé. Ce taux élevé d'œstrogènes n'est pas contrebalancé par un taux approprié de progestérone.
La vaginite (ou inflammation du vagin) est d'origine infectieuse ou irritative. Elle se manifeste le plus souvent par des pertes vaginales, des démangeaisons et des brûlures vulvaires. Les mycoses vaginales sont les vaginites les plus fréquentes.
Les “fausses” règles, quant à elles, ne sont pas liées à l'ovulation mais simplement à la prise d'hormones, souvent dans le cadre d'une contraception ou lors de la ménopause. En gros, la prise d'hormones supprime l'ovulation et donc les vraies règles.
L'origine et la cause des règles longues. Une durée de règles plus importante est généralement liée à un facteur hormonal. Les irrégularités constatées après utilisation d'un contraceptif ne sont pas inquiétantes. Cela résulte de cycles sans ovulation, qui se manifestent par un écoulement irrégulier.
Est-ce que le stress peut provoquer les règles ? Comme l'anxiété peut bloquer les règles, elle peut aussi les déclencher. En fait, de manière générale, le stress dérègle tout le cycle hormonal, donc peut provoquer des menstruations en avance mais aussi les retarder.
Ces pertes de sang légères surviennent généralement entre le sixième et le dixième jour après la fécondation. C'est-à-dire, quasiment au même moment où les règles sont attendues. Cette coïncidence explique pourquoi il peut parfois arriver que le saignement d'implantation soit confondu avec le début des règles.
Nausées, aigreurs d'estomac, ballonnements abdominaux, poitrine gonflée sont autant de petits signes qui peuvent laisser penser que vous êtes enceinte.
Une absence de règles de plus de trois mois (phénomène d'aménorrhée) ou un cycle très irrégulier, de quelques jours à quelques semaines, peuvent vous alerter. Ces irrégularités sont, parfois, le signe d'une maladie : problème thyroïdien, insuffisance lutéale, obésité, hyperprolactinémie ou encore ovaires polykystiques.
Il est possible de s'inquiéter de ne pas avoir ses règles quand son cycle est plus long que d'habitude. La durée maximum d'un retard de règles ne devrait d'ailleurs pas dépasser 3 mois, à l'issue desquels il est important de consulter un médecin.
La cause peut être une vaginite infectieuse (infection à Gardenella, infection à trichomonas), une infection de l'utérus (endométrite, qui provoque alors des douleurs pelviennes médianes), ou enfin une infection des trompes (salpingite bactérienne à chlamydiae, gonocoque ou germes banaux). Il faut consulter.