Les vainqueurs prennent les armes, les chevaux de leurs adversaires et reçoivent de nombreux prix. Pour préparer les joutes, mesurer leur habileté, les chevaliers s'entraînent à la quintaine. C'est un simple mannequin de bois pivotant sur un pieu. Il porte d'un côté un écu et de l'autre côté un lourd gourdin.
C'est un espace carré ou rectangulaire délimité par deux rangées de barrières de bois: les lices. La lice intérieure est plus haute, elle sert à délimiter l'espace du combat.
La joute équestre est l'une des plus célèbres épreuves des tournois de chevalerie.
Les activités du chevalier : son occupation principale est la guerre pour agrandir les terres de son seigneur et pour défendre ses terres. Lorsqu'il n'est pas en guerre, il a du temps libre pour chasser, pour participer à des tournois, pour festoyer lors de banquets (qui sont de grands festins, des repas prestigieux).
La vie d'un chevalier est consacrée au combat. Lorsqu'il n'accompagne pas son seigneur à la guerre, il s'entraîne en participant à des tournois. Il enseigne aussi le maniement des armes à de jeunes écuyers.
Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi. Tu combattras les infidèles avec acharnement. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.
Lorsque le chevalier était pris d'une envie pressante, il se "lachait" sans scrupule. L'urine était conduite par la capote, puis par le tuyau puis arrivait dans la vessie fermée. De temps en temps, il appelait son écuyer. Celui-ci alors, vidait par terre la vessie de porc et on repartait en guerre.
Pour devenir chevalier, il faut être noble ou fils de nobles et avoir suivi une longue formation. Le jour de la cérémonie d'adoubement, le futur chevalier prête serment devant un seigneur et en retour le chevalier reçoit l'accolade de son seigneur.
Pour être chevalier, il faut posséder un cheval, être en mesure de l'entretenir mais aussi acheter son armure. Dès l'âge de 7 ans, le jeune garçon est placé chez un autre seigneur (un ami ou un membre de la famille) qui devient son parrain. Il y apprend à monter à cheval et à manipuler les armes, notamment l'épée.
Le terme chevalier est venu à être connu initialement au Moyen Âge comme un titre plus bas à celui d'un seigneur en titre (voir fief de haubert), mais plus tard en France sous l'ancien régime, devenue la désignation du rang supérieur de la noblesse (au-dessus de l'écuyer).
Le heaume est un casque de cavalerie emblématique de la chevalerie et associé aux chevaliers templiers ou teutoniques dans la culture populaire, protégeant toute la tête.
Les joutes languedociennes
D'ailleurs, l'épreuve la plus importante se déroule chaque année à Sète, depuis 1743 ! Il s'agit du Grand Prix de la Saint-Louis. Les autres villes sont Agde, Balaruc, Béziers, Frontignan, Marseillan, Mèze, Palavas, mais aussi Le Grau-du-Roi dans le Gard.
Les tournois avaient lieu devant un public, et notamment sous le regard des dames. Ils constituaient de véritables fêtes du Moyen Âge. Avant le début du tournoi les plus modernes, les chevaliers devaient saluer les nobles et les seigneurs dans les tribunes, puis le tournoi pouvait commencer.
Le terme « tournoi » vient du verbe « tournoyer », lui même issu de « tourner », du latin tornare, « travailler au tour ». À l'origine, il était employé pour tout combat de chevalier à cheval, que ce soit lors d'une guerre ou lors d'un jeu.
Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux. Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.
L'armure se compose d'un heaume, qui n'est autre que le casque pointu du chevalier, de cuirasses, d'une cotte de mailles descendant jusqu'aux genoux, appelée aussi haubert, et d'un gorgerin pour préserver son cou. Le cheval est lui aussi protégé intégralement par une barde et par un chanfrein qui préserve sa tête.
« Un chevalier ne doit pas faire par peur de la mort quelque chose qui puisse lui être imputé à déshonneur, mais il doit davantage redouter la honte que la mort. »
Écuyers au temps des chevaliers
En général, l'écuyer s'occupait également de l'équipement du chevalier et de son cheval, et il apprenait le métier de chevalier à partir de 14 ans ; ceci explique les sens dérivés d'écuyer comme apprenti chevalier, puis comme voltigeur à cheval (au cirque).
L'amour courtois est un idéal de sentiments et de comportement à une époque du Moyen Âge. Il influera fortement le cadre de vie de l'aristocratie. Les principes de ce courant sont : courtoisie, loyauté, fidélité, amour.
En effet, pour devenir chevalier, un homme doit répondre à certaines exigences : fidélité à la parole donnée, défense des faibles, générosité envers tous et s'engager au respect d'un code de l'honneur. Ce code n'est pas réellement écrit, mais il est présent dans tous les esprits.
Les chevaliers ont décliné à partir du XIVe siècle à cause de l'évolution des techniques de combat et de l'armement. Pendant la guerre de Cent ans, les Anglais utilisaient énormément des archers équipés d'arcs très efficaces.
Ils guerroyent pour le butin, à la guerre et au tournoi. Ils ne se battent qu'entre eux, ne combattent pas jusqu'à la mort et se rendent en cas de défaite. Ils ne cherchent pas la confrontation avec les combattants à pied, sauf pour s'en défendre par nécessité.
Saint-Tugdual, le cloître où dorment les chevaliers.
Les Chevaliers sont des limicoles dont la taille se situe entre les Bécasseaux et les Courlis. Les critères qui vont nous permettre de les différencier sont: la couleur au niveau des pattes, du bec et de l'oeil; les dessins et la couleur du plumage sur la tête, le poitrail et sur le dessus des ailes.
L'armure de plates d'un chevalier était constituée de parties rivetées, qui permettaient une meilleure liberté de mouvement que les armures rigides. Elle était largement utilisée dans les combats au 14e siècle. Les chevaliers comptent parmi les personnages les plus emblématiques du Moyen Âge.