Le TOC est causé par un ensemble de facteurs biologiques, génétiques et environnementaux. Des recherches ont montré que des changements dans le niveau et l'équilibre des substances chimiques du cerveau sont associés à l'anxiété et à d'autres troubles de même nature.
Un trouble loin d'être rare
La prévalence des TOC est élevée : 2 à 3% de la population générale est concernée. Cela en fait la 4e maladie psychiatrique la plus fréquente après les phobies, les addictions et les troubles dépressifs.
Le trouble obsessionnel-compulsif est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes atteintes de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
les TOC d'intensité faible à modérée sont généralement soignés par la thérapie comportementale et cognitive ; les TOC sévères sont traités dans un premier temps par des médicaments. Ces derniers agissent sur les symptômes, ce qui permet de débuter ensuite une thérapie cognitive et comportementale.
Comment soutenir une personne qui a des TOC ? Les proches doivent se montrer compréhensifs, faire preuve de tolérance et de soutien. La colère et le ressentiment ne font qu'aggraver les troubles obsessionnels compulsifs. Il ne faut pas se moquer des comportements du malade, même s'ils semblent complètement ridicules.
Mécanisme héréditaire. Le facteur génétique, ou héréditaire, a été beaucoup discuté parmi les psychiatres. Si un environnement familial ne peut pas être mis en cause, le facteur génétique peut en revanche faire partie des étiologies possibles au développement de TOC.
Le patient qui souffre de TOC a conscience du caractère idiot ou inapproprié de ses pensées obsédantes. Le TOC se distingue du trouble anxieux par le fait que les pensées obsédantes et les rituels ne sont ni cohérents, ni utiles pour la personne.
Parmi les obsessions agressives, on trouve aussi les obsessions sexuelles : la personne a des pensées perverses, pédophiles, incestueuses ou des pensées qu'elle juge immorales comme des pensées homosexuelles qui ne sont pas assumées.
Le yoga et la méditation peuvent aider à restaurer une certaine tranquillité également. Le L-Tryptophane, acide aminé naturel présent dans l'alimentation (riz, produits laitiers, etc), est le précurseur de la sérotonine, neuro transmetteur du calme.
Peut-on soigner les TOC ? Il existe plusieurs façons de se libérer de ses TOC. On peut avoir recours à des médicaments comme des inhibiteurs de recapture de sérotonine. Ils permettent d'augmenter la concentration de sérotonine dans le cerveau mais ne sont prescrit que sur ordonnance.
Mickaël Bequet, 36 ans, a souffert de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) pendant 20 ans. Guéri, il a créé une application à Rouen (Seine-Maritime) pour aider les malades. Pendant 20 ans, Mickaël Bequet, un entrepreneur de Rouen (Seine-Maritime) a subi des Troubles obsessionnels compulsifs (TOC).
Quand les TOC sont très importants et invalidants, ils nécessitent une prise en charge, le plus souvent médicamenteuse, et une psychothérapie. Un médecin psychiatre peut proposer des antidépresseurs pour réguler le fonctionnement de différentes zones du cerveau impliquées dans la pathologie.
Antidépresseurs : clomipramine
La clomipramine a été le premier antidépresseur à montrer une efficacité dans le TOC. Certaines études suggèrent même une efficacité supérieure de la clomipramine sur les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Tout le monde a un petit TOC
«Une personne peut avoir plus d'une obsession et compulsion, mais souvent, les gens sont poussés par une obsession dans un domaine en particulier», dit-il.
Sommaire : Le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est caractérisé par des obsessions (idées fixes qui accaparent l'esprit) et des compulsions (habitudes, rituels ou comportements pénibles qu'on se sent obligé à accomplir à plusieurs reprises).
Les TOCS débutent dans 50% des cas pendant l'enfance, volontiers vers 6-7 ans (entrée au CP) et vers 12-13 ans à l'âge de la prébuberté avec souvent une dysmorphophobie (selon l' AFTOC, l'association française des troubles obsessionnels compulsifs).
Les symptômes des troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
Les obsessions sont des pensées, des images ou des impulsions répétées involontaires qui surviennent régulièrement de façon impromptue et auxquelles la personne atteinte de TOC ne peut se soustraire et qui provoquent une angoisse intense.
Les TOC sont caractérisés par la survenue de pensées intrusives, répétitives et non désirées (obsession) associée ou non à des rituels visant à calmer l'anxiété (compulsion).
Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique (voir sur cette page pour les différences entre psychiatre ou psychologue) Les médicaments, notamment les Antidépresseurs de type ISRS et la psychothérapie sont recommandés pour soigner les TOCs.
troubles physiques : troubles digestifs (colopathie fonctionnelle, nausées, hyperphagie boulimique ou perte d'appétit, incapacité à manger...), douleurs, douleurs musculaires, envie fréquente d'uriner, insomnies, somnolence dans la journée, fatigue, mal de tête, vertige...
Tic : différence avec le toc
Contrairement aux TOCs (Troubles obsessionnels compulsifs), les tics ne sont pas associés à une obsession, c'est-à-dire une idée obsédante, et des compulsions comme des rituels. Un tic est un geste isolé sans l'idée obsédante. Les tics peuvent aussi être transmis par mimétisme.
Vérifier, compter, se laver encore et encore, pendant des heures, sans jamais se sentir rassuré, peut être le signe d'un « Trouble Obsessionnel Compulsif » (ou TOC). C'est une forme de trouble anxieux qui se soigne, à bien différencier des petites manies ou inquiétudes que l'on peut ressentir épisodiquement.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.