Résumé — Dans le vocabulaire psychanalytique, le terme sadisme désigne à la fois une tendance primaire, une pulsion partielle et une perversion caractérisée. Dans la plupart des cas, les deux premières s'intègrent dans la vie psychique, mais il arrive qu'elles donnent naissance à une perversion.
Le trouble du sadisme apparaît dès l'adolescence et en grande majorité chez les garçons. Ce trouble s'accompagne souvent de traits de personnalité narcissique ou antisociale. Le sadisme sexuel est le fait d'infliger une souffrance physique ou psychologique (humiliation, terreur...)
Les personnes sadiques possèdent donc bien une motivation intrinsèque d'infliger des souffrances à autrui. Un aspect de la personnalité qui peut se manifester dans la vie quotidienne. Ainsi, ces résultats permettent aussi d'éclairer la recherche sur la violence conjugale, le harcèlement ou encore la maltraitance...
Longtemps considéré comme un diagnostic à part entière en terme de troubles de la personnalité, le sadisme est aujourd'hui plutôt un type de comportement, qui entre en compte dans différents troubles comportementaux.
Pulsions sadiques et traits de personnalité
Ils étaient aussi les seuls à relever alors le niveau sonore. Selon les chercheurs, ces résultats montrent que des sadiques «ordinaires» ont une motivation interne pour faire souffrir des innocents, même si cela leur coûte temps et énergie.
Pour un sadique, faire souffrir les autres est un moyen de soulager ses angoisses. Seulement, il est possible que l'effet s'estompe. "C'est comme dans les addictions, il est possible qu'il faille « augmenter » la dose pour obtenir le même plaisir", explique le psychologue Renaud Da.
Krafft-Ebing considère le masochisme comme une forme de perversion qu'il définit comme une recherche du plaisir dans la douleur. De même, le sadisme désigne pour lui une perversion sexuelle dans laquelle la satisfaction est liée à la souffrance ou à l'humiliation infligée à autrui.
Une deuxième raison pour laquelle nous blessons celui que nous aimons le plus est que cette personne est là, tout simplement. Son énergie est disponible et nous nous en servons selon nos besoins. En lui prenant son énergie, nous le faisons souffrir. Voler l'énergie à quelqu'un revient à le blesser.
Qui prend plaisir à faire souffrir, qui manifeste une méchanceté, une cruauté systématiques : C'est un sadique, qui fait pleurer les enfants.
Certaines personnes utilisent l'ironie et la moquerie pour se créer un cercle relationnel basé sur la crainte, se donnant une image de force. Souvent cette attitude de « persécuteur » devient pathologique se traduisant par de la manipulation relationnelle.
Le sadisme est la tendance à agir de manière agressive envers les autres et/ou à les humilier dans le but de se valoriser. Les personnes qui présentent des traits de caractère sadiques prennent plaisir à contrôler les autres et à exercer un pouvoir sur eux.
Le masochisme secondaire est souvent dû, dans un contexte régressif, à une pulsion sadique de destruction tournée vers l'extérieur, projetée, puis introjectée, et se tournant vers l'intérieur.
La cruauté pathologique peut apparaître chez l'enfant dès la marche. Elle est en partie la conséquence d'un échec du « travail de l'emprise » : le sujet ne rencontre pas un environnement qui se laisse transformer en double de soi tout en restant lui-même. Surtout, cet environnement se montre lui-même cruel.
Le sociopathe amoureux peut vouloir s'engager dans une relation. Mais il ne le fera que pour servir des intérêts du genre sexuel, financiers… D'ailleurs, comme nous l'avons vu précédemment, le psychopathe est incapable de ressentir n'importe quel sentiment que ce soit.
Des causes incertaines, mais un destin tout tracé Les causes de la sociopathie restent encore inconnues. Cependant, des facteurs biologiques et génétiques pourraient être responsables.
On explique souvent ce trouble du comportement par une enfance traumatisante, mais selon une professeure de psychologie et neuroscientifique à l'Université de Georgetown, aux États-Unis, l'origine de la psychopathie serait "liée à des anomalies cérébrales caractéristiques qui semblent commencer dès l'enfance et ...
Restez loin de la personne.
Si vous vous sentez à l'aise, vous pourriez dire calmement : « Arrête de faire ça » ou « Tu es en train de dépasser les bornes avec ce que tu fais. Je m'en vais. » Si vous ne pouvez pas vous retirer, faites-lui comprendre par vos actions que vous ne voulez pas interagir.
Changez de direction et éloignez-vous de la personne ou faites l'effort d'arranger les choses. Gardez à l'esprit que certaines personnes ne vous aiment pas à cause d'une erreur que vous avez peut-être commise, alors discutez-en avec elles et ne les insultez pas.
Le sadique moral, quant à lui, prend un plaisir extrême à torturer moralement sa victime. Il est manipulateur, égocentrique, lunatique et profondément narcissique.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Le PN lorsqu'il est démasqué tente donc toujours de ramener sa proie sous emprise, même s'il ne réussit pas toujours ce tour de force. Lorsqu'il échoue, c'est tout « l'empire narcissique » qu'il avait bâti sur cette proie qui s'effondre. Il ressent alors un cuisant sentiment d'échec qui le confronte à son impuissance.
Définit de manière familière une personne masochiste, c'est à dire trouvant un certain plaisir dans des pratiques sexuelles incluant la douleur, l'humiliation, la domination. Par extension, désigne une personne trouvant du plaisir dans la souffrance.