Remarquable travail d'historiens et d'architectes, le Mémorial du Mur est le seul endroit à Berlin qui permette de comprendre la division de la ville, là où elle avait lieu. En plein air, il s'étire sur 1,4 kilomètre.
Surnommé “mur de la honte” par les Allemands de l'ouest, le dispositif érigé par le gouvernement est-allemand avait pour appellation officielle “mur de protection antifasciste”. Son rôle : empêcher toute possibilité de passage vers l'ouest pour ceux que le régime qualifie de “déserteurs de la république”.
En effet, la partition politique de l'Allemagne en RFA et RDA est un symbole de la bipolarisation de l'Europe et du monde pendant la guerre froide. Le rebondissement de la question berlinoise (en 1948-1949, puis en 1961) montre que l'Allemagne est un théâtre privilégié de l'affrontement Est-Ouest.
L'une des premières crises entre l'URSS et les EUA se produit à Berlin. Le mur de Berlin devient ensuite le symbole de la division du monde, de l'Europe, en deux blocs. La destruction du mur sonne alors la fin de la guerre froide et la chute de l'URSS, ainsi que l'entrée dans un monde dominé par les EUA.
Il est appelé ainsi par les Américains qui enrageaient de ne pas pouvoir disposer de l'ensemble de Berlin et du reste de l'Allemagne, puisque c'était l'un de leurs objectifs principaux du débarquement de 1944.
L' Allemagne de l'Ouest n'ayant plus de capitale, ils décidèrent donc de couper Berlin en deux et d'entourer d'un mur la partie appartenant à l'Allemagne de l'Ouest pour éviter que les habitants de la RDA (République Démocratique d'Allemagne) ne puissent entrer en RFA (République Fédérale d'Allemagne).
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisent de grandes manifestations, provoquent le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la réunification ...
Depuis la fondation de la ville du Grand-Berlin - "Gross Berlin" - en 1920, l'ours devint le seul symbole animal de Berlin. Aujourd'hui, l'ours se dresse sur fond argent. Cette représentation remonte à la promulgation de la Loi des emblèmes de souveraineté du Land de Berlin le 13 mai 1945.
Depuis son arrivée au pouvoir en 1985, Gorbatchev a certes relancé la détente en Europe et les négociations sur le désarmement nucléaire et conventionnel, mais la chute du Mur précipite la fin de la guerre froide et de la scission de l'Europe entre l'Est et l'Ouest.
Jusqu'en 1949, la liberté de circulation demeure, du moins à Berlin. A partir de 1949, un certain nombre de citoyens est-allemands quittent la RDA pour des motifs personnels, économiques, familiaux et/ou politiques.
L'Allemagne, dont la capitale Berlin est occupée suite à la défaite des nazis en 1945, est divisée en quatre zones d'occupation par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. L'Allemagne devient rapidement un lieu symbolique de la guerre froide.
De l'Allemagne occupée à l'Allemagne divisée
La partition de Berlin en deux zones d'influence, de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la chute du Mur en 1989, est incontestablement l'un des symboles les plus marquants de la Guerre froide.
Berlin constitue une enclave du bloc occidental dans le bloc soviétique, ce que ne supporte pas Staline. En 1948, Staline impose le blocus de Berlin. Toutes les voies ferrées et routières qui relient Berlin à l'Allemagne de l'Ouest sont fermées.
Les deux affirmations sont vraies. L'Allemagne a déposé les armes deux fois en raison des idéologies belligérantes, des conflits entre l'Union soviétique et ses alliés, ainsi que de l'héritage de la Première Guerre mondiale. Nous sommes en 1945.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne fut occupée par les quatre puissances victorieuses, puis partagée en deux États, d'une part la République fédérale d'Allemagne (RFA), liée au bloc occidental, d'autre part la République démocratique allemande (RDA), sous influence soviétique et intégrée au bloc de l'Est.
Les restes du Mur de Berlin
Aujourd'hui, on trouve dans toute la ville des traces du Mur, de ses vestiges et de ses sites mémoriaux - l'East Side Gallery, le Mémorial du Mur de Berlin à Bernauer Strasse, le Mémorial Berlin-Hohenschönhausen, une ancienne maison d'arrêt de la Stasi et le Mauerpark.
Pourquoi la guerre froide a eu lieu ? À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les deux grands vainqueurs veulent dominer le monde : d'un côté, les États-Unis ; de l'autre, la Russie, appelée l'Union soviétique, à l'époque. Les deux camps veulent que leurs idées s'imposent partout.
En réaction à la fondation de la République fédérale d'Allemagne (RFA) à Bonn, l'URSS favorise, en octobre 1949, la proclamation de la République démocratique allemande (RDA) à Berlin.
Sur décision de Nikita Khrouchtchev, le mur de Berlin commence à être construit dans la nuit du 12 au 13 août 1961 pour empêcher les Allemands de l'enclave de Berlin de fuir la RDA sous contrôle soviétique.
L'aigle est le symbole étatique allemand qui peut vanter la tradition la plus ancienne.
Symbole de la Suisse, de la Finlande, de la Russie ou encore de la Californie, l'ours a donné son nom à de nombreux lieux tels que la ville de Berne ainsi qu'à deux constellations, et a inspiré proverbes et expressions populaires.
La Porte de Brandebourg (Brandenburger Tor) est l'une des anciennes portes d'entrée de Berlin ainsi que l'un des symboles les plus importants de la ville. Inaugurée en 1791 à côté de la Pariser Platz, la Porte de Brandebourg est un symbole du triomphe de la paix sur les armes.
Construit au mois d'août 1961, le mur de Berlin est l'évocation la plus symbolique de la Guerre froide. Long de 45 km, hérissé de barbelés et surveillé par de nombreux miradors, il était avant tout destiné à empêcher les Allemands de l'Est de fuir le régime communiste.
La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne a été divisée en quatre zones et occupée par les Alliés, vainqueurs de la guerre. Une fois que la défaite de l'Allemagne était presque certaine, les dirigeants britanniques, soviétiques et américains se réunirent à Londres pour discuter de l'avenir de l'Allemagne.