La montagne stimule la production de globules rouges dans notre corps. « Elle stimule la production de globules rouges dans notre corps et améliore ainsi le transport de l'oxygène par le sang vers nos tissus, nos muscles et même notre cerveau, explique alors Grégoire Millet.
La montagne, unique pour le bien-être physique
On le sait, faire de l'activité en montagne, c'est bon pour notre production de globules rouges. En plus de libérer l'esprit et d'améliorer le bien-être, cela agit également à l'intérieur. Plus nous grimpons en altitude, moins l'oxygène est présent dans l'air.
En effet, le principal avantage à vivre à la montagne concerne la qualité de l'air et l'absence de pollution dans l'atmosphère. Par ailleurs, les températures fraîches ont également un impact positif sur l'état de santé des personnes.
Tyrolienne, rando, VTT, piscine, escalade, pastoralisme, ateliers cuisines… Impossible de s'ennuyer l'été à la montagne tant l'offre bouillonne. Si on pense d'abord activités sportives, la montagne régale aussi celles et ceux intéressés par le patrimoine, la gastronomie et l'artisanat à travers des visites et expos.
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène. L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours.
Attention en très haute altitude
La diminution de la quantité d'oxygène en altitude peut néanmoins entraîner des conséquences moins positives. «Pour compenser ce phénomène, notre respiration s'accélère, explique ainsi Grégoire Millet. Cela entraîne une hyperventilation qui réduit la teneur en CO2 du sang.
Contre : Difficulté d'accès
Des routes escarpées, des routes enneigées, voir même pas de routes… tout cela fait partie intégrante de la vie dans les montagnes, et vous devrez faire face à ses situations.
Vivre à la montagne
Être montagnard à l'année, c'est vivre au rythme des saisons. Le climat varie fortement et le tourisme suit le mouvement. En dehors des périodes de neige ou de la saison estivale, ceux qui y vivent soulignent le calme qui confine parfois à un manque cruel de vie.
La plupart des hautes montagnes sont vides d'hommes, mais aux latitudes intertropicales quelque 10 millions d'individus vivent de façon permanente au-dessus de 3500 m. Les principaux facteurs limitants auxquels la vie se heurte à ces niveaux sont le froid nocturne et la pénurie d'oxygène.
MONTAGNARD, -ARDE, adj.
Un conseil donc : il est préférable d'opter pour une vallée à l'économie dynamique si vous souhaitez vous installer à la montagne. Dans cet esprit, l'économie de la région Rhône-Alpes remplit ces conditions avec les départements de l'Isère, des Hautes-Alpes et de la Haute-Savoie.
Il ne faut pas se leurrer, la vie à la montagne, en hiver notamment, peut être difficile pour les personnes craignant le froid. Il faut prendre en compte les importantes chutes de neige en altitude, les problèmes de circulation que cela engendre malgré les efforts des municipalités pour saler et déblayer les routes.
En raison de la forte prévalence de l'hypertension, il n'est pas rare qu'un hypertendu se retrouve à haute altitude. L'augmentation de la pression artérielle avec l'altitude a pu être démontrée par des mesures ambulatoires sur 24 heures aussi bien chez le volontaire sain que chez le patient hypertendu.
En cause : leur relief. Ces dépôts spécifiques aux montagnes sont appelés dépôts orographiques. Les nuages bloqués par le relief montent en altitude, et au contact de températures plus froides, se transforment en pluie ou neige.
La plus haute commune d'Europe est en France. C'est celle de Saint-Véran, village perché à 2 042 mètres d'altitude, au cœur du parc naturel régional du Queyras, dans les Hautes-Alpes.
L'air que l'on expire est chargé de dioxyde de carbone, il est donc très important d'aérer la classe régulièrement. Lorsque que tu pars en montagne, ne monte pas trop vite, prends le temps de bien respirer pour éviter d'être essoufflé. Si tu dois monter en haute altitude essaye de faire des paliers pour t'acclima- ter.
Avec l'altitude, la pression barométrique diminue et la quantité d'oxygène disponible est de plus en plus basse. Le corps se retrouve donc exposé à un manque d'oxygène que l'on appelle l'hypoxie. C'est à partir de 1500-2000 mètres que ces changements commencent à avoir des effets sur le corps surtout à l'exercice.
Lorsque les températures chutent, l'air devient plus sec. Pour que la muqueuse nasale ne s'assèche pas au contact de l'air, les cellules se mettent à fabriquer davantage de mucus.
L'altitude est aussi connue pour diminuer la sensation de faim (réduction d'une hormone qui stimule la faim, la Ghréline), phénomène connu sous le terme d'«anorexie d'altitude». Sans surprise, des chercheurs ont observé aux Etats-Unis que lorsque l'altitude de résidence augmente, le taux d'obésité baisse.
En outre, dormir en altitude augmente «le risque d'apnée du sommeil et d'hypertension». Il suffit souvent de passer une nuit dans un refuge à 3 000 m pour commencer à souffrir de céphalées, de nausées, d'insomnies ou de vertiges qui caractérisent le mal des montagnes.