un lieu de vie plus sûr qui favorise la santé un espace agréable à vivre, pratique et confortable - une utilisation raisonnée des énergies et des ressources naturelles.
La fonction première de notre maison est de nous abriter. Mais inconsciemment, c'est aussi et surtout un prolongement de notre moi et de notre corps. Face à un danger imminent, on dit qu'il y a péril en la demeure. D'une personne totalement déboussolée, on dit qu'elle ne sait plus où elle habite.
Lorsque l'on évolue dans un espace lumineux et spacieux, tout notre corps en bénéficie. La lumière change notre perception de l'espace et du temps. Notre esprit se sent moins enfermé, moins agressé. De fait, cela a un impact sur notre humeur, notre productivité, notre santé.
Il est largement prouvé que pour être heureux, il est indispensable que tout soit en ordre chez soi. Sans pour autant partir dans des extrêmes, sauf si vous êtes de nature maniaque, vivre dans un espace ordonné et rangé, permet d'être heureux et de mieux s'organiser au quotidien.
La psychologie de l'habitat s'exprime au sein de notre inconscient, puisant sa force dans les formes, les couleurs, les bibelots que nous positionnons ici et là. Chaque objet de décoration, chaque pièce de notre intérieur influe donc directement sur nos émotions.
La maison est une représentation symbolique de notre intérieur, de notre psyché. Elle est aussi le corps que nous habitons, celui que nous connaissons, imparfaitement ou dans ses moindres détails. Chaque pièce est une dimension intérieure, une facette de la personnalité et un potentiel.
Dans la maison, nous concevons les murs, les portes et fenêtres comme une peau qui protège notre vie privée vis-à-vis du monde à l'instar de la première couche de la peau psychique.
Se sentir mal chez soi parce qu'on subit une situation
Des choses simples peuvent vous aider à vous approprier un lieu : accrocher des rideaux, fixer un joli tableau au mur, investir dans une nouvelle parure de lit à votre goût, mettre des bougies LED dans une jolie lanterne pour un décor plus cosy…
Rester à la maison a des conséquences négatives sur notre bien-être psycho-physique. Selon une étude publiée dans la revue "Current Biology", cette habitude peut entraîner une augmentation du risque d'anxiété et d'insomnie.
Causes de la clinophilie
La clinophilie est un symptôme très peu spécifique d'une pathologie, qui peut se retrouver dans plusieurs maladies psychiatriques. Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi.
"On sait que 30 minutes d'exercice physique par jour permettent de baisser de 40 % les risques de cancer, de maladies cardio-vasculaires ou d'Alzheimer", insiste Frédéric Saldmann.
Une base d'envol. C'est qu'une maison n'est pas une prison : elle est faite pour être quittée. Un endroit où l'on se sent heureux, c'est aussi une base d'ouverture au monde. Les travaux sur la psychologie de l'attachement nous rappellent que l'on n'explore bien – avec bonheur !
Elle est un lieu d'intimité, de ressource, de retrouvailles entre proches. Elle touche au bien-être, à l'authenticité, puisque nous y vivons en huis clos, sans avoir l'inquiétude du regard extérieur. Dans ce sens, elle est notre enveloppe et sécrète un lien invisible qui unit ceux qui l'habitent.
On est au plus près de son intimité en décorant sa maison. Objets et meubles reflètent notre psychologie : on y exprime nos goûts, nos besoins fonctionnels. Mais ils parlent aussi de notre mémoire en nous rappelant sans cesse notre passé, notre histoire familiale avec ses mythes, ses secrets, ses mœurs.
Notre maison est notre peau. Elle renvoie aux émotions les plus archaïques et en même temps les plus socialisées. Elle est le refuge qui permet aussi bien de s'étioler que de s'accomplir. Elle est isolement, voire prison, ouverture, voire éclatement.
Une maison à son image
Faire construire une maison individuelle permet d'avoir une maison personnalisée. Bien sûr, certains Français s'orientent vers une maison standard mais nombre d'entre eux souhaitent dessiner les plans eux-mêmes ou apporter leurs idées et se faire aider à la réalisation de ces plans.
Une des principales raisons d'une maison en désordre est le fait que vous possédez trop d'affaires. Plus nous accumulons dans notre maison, plus nous passons du temps à ranger et à nettoyer. L'étape la plus importante pour éliminer le bazar chez vous est d'éliminer le superflu de votre maison.
Ce statut ne s'applique pas à toutes les résidences secondaires. « Certaines maisons ont une âme, parce qu'elles sont habitées de la question de la transmission, explique Christine Ulivucci, psychanalyste transgénérationnelle et auteure de Psychogénéalogie des lieux de vie, ces lieux qui nous habitent (éd.
Le foyer reste tout de même, malgré ces provocations, un lieu où il fait bon vivre, où il se sent protégé. Enfin, il deviendra parfois l'endroit de ses premières expériences amoureuses, loin des regards indiscrets. Si la maison est un vecteur de bien-être pour l'enfant, il l'est aussi pour le reste de la famille.
La Maison du Bonheur est une association fondée en septembre 2000, par Christine Scaramozzino, dont le but à l'origine n'incluait pas de maison des parents. Les activités se déroulaient à l'hôpital ou à domicile.
Une maison familiale représente bien plus qu'un simple bien matériel. Parfois vécue comme un fardeau, elle apporte le plus souvent sécurité et ancrage.
Habiter un lieu, c'est exister et prendre place dans la société, c'est pratiquer les usages communs du quotidien qui sont directement liés à l'habitat : manger et se faire la cuisine, recevoir, se divertir et se détendre, travailler, dormir dignement en étant protégé, prendre soin de soi, avoir une intimité, etc.
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
Tentez la relaxation et la respiration. Ces méthodes vous permettent de vous recentrer sur l'instant présent. Vous pouvez aussi faire un travail de recherche pour détecter chez vous les croyances invalidantes. Ces dernières sont des pensées parfois irrationnelles que vous avez.
Ventiler son logement et profiter de l'air extérieur (non pollué) font partie des moyens efficaces pour limiter les risques de maladies pulmonaires, réduire le stress et améliorer sa santé mentale.