La guerre est souvent une façon de ressouder une communauté contre un ennemi commun, de justifier le respect d'une forte discipline, voire d'acquérir ou conserver un pouvoir charismatique.
Le contrôle du territoire. L'expansion territoriale est l'un des buts les plus traditionnels de guerre. Elle a généralement pour ambition le contrôle de l'environnement immédiat, par volonté de puissance ou peur de l'agression.
Les causes « individuelles » se rapportent à la nature du comportement humain. La guerre serait le produit de la condition humaine, des désirs et des imperfections des individus, notamment des décideurs, qui ont intérêt à la promouvoir ou ne peuvent pas s'empêcher d'y recourir.
La guerre est un phénomène protéiforme. Elle peut être une guerre de conquête (ou défensive pour le territoire agressé) qui a pour but d'agrandir son territoire ou de piller le territoire ennemi. Il s'agit de la forme la plus ancienne de la guerre. Elle n'a pas pour but la destruction de la partie adverse.
Cette nouvelle guerre a été provoquée par le Président russe Vladimir Poutine, qui a décidé d'envoyer sa puissante armée envahir l'Ukraine, son voisin, dans le but de faire tomber son Président, l'ancien comédien Volodymyr Zelensky, démocratiquement élu en 2019 et très populaire dans le pays.
Vladimir Poutine « ne s'attaquera jamais à l'Otan », selon un ministre ukrainien. D'après Oleksiy Reznikov, le ministre de la Défense ukrainien, la Russie n'étendra pas le conflit en cours à des pays de l'Otan car elle aurait peur de l'efficacité des armes de l'alliance.
Mais pour Vladimir Poutine, le fait que l'Ukraine demande à adhérer à l'UE et à l'Otan, donc bascule dans le camp occidental, est inacceptable. Il utilise cela comme prétexte pour dire qu'il est attaqué. Il exige que l'Ukraine soit un pays démilitarisé et neutre.
Hegel y soutient l'idée que la guerre n'est pas un mal absolu et qu'elle n'est pas contingente. Elle a une dimension morale et une nécessité rationnelle. Elle est nécessaire à la santé morale des peuples et à ce titre sa justification consiste en une justification de la Providence.
Leurs conséquences dans les pays touchés sont nombreuses et diverses. Les conflits violents tuent de plusieurs manières: les combats font des victimes parmi les civils et les militaires, les maladies sont plus fréquentes et la criminalité vio- lente s'accroît. Les guerres entraînent des migrations massives.
Quelles sont les avantages de la guerre ? Les avantages à la guerre sont de récupérer les ressources rares (Minerais, Hydrocarbures), et de pouvoir reconstruire une fois la guerre terminée. Le but d'une guerre est bien souvent de récupérer les ressources de l'adversaire, les exploiter et l'aider a reconstruire après.
Il s'agit d'une confrontation du savoir de l'inconscient à cette question de la guerre (« Pourquoi la guerre ? ») qui touche à la mort et à l'agressivité, en sa forme collective. Dans une Europe qui bascule vers l'irrémédiable, Einstein et Freud donnent à penser sur l'origine des guerres et les moyens de les empêcher.
Les guerres d'aujourd'hui : le cas des guerres asymétriques
La forte immixtion étrangère au Moyen-Orient témoigne de cette réalité : guerre en Syrie (Russie, États-Unis avec un soutien aux milices kurdes), Afghanistan (États-Unis, Russie, Chine).
Alors comment ça s'explique ? Fondamentalement, ce qui a augmenté, c'est le prix de l'énergie. L'énergie a augmenté de 28,9 % sur un an, l'alimentation 2,8%, les produits manufacturés 2,1% et les loyers 0,4%.
Pourquoi est-ce important de se rappeler ce qu'il s'est passé durant la guerre ? Se souvenir de cette guerre, c'est se rappeler toutes les personnes qui ont souffert, qui sont mortes, mais aussi qui se sont battues pour garantir, aujourd'hui, notre liberté.
Pour Homère, un « mal nécessaire »
Dans la culture antique, Homère définit la guerre dans l'Iliade. Il l'appelle Pòlemos kakòs, autrement dit « la guerre est un mal », mais ajoute immédiatement après, « un mal nécessaire ».
La guerre peut ainsi être juste si elle est conforme aux règles du droit : elle doit être déclarée au nom de motifs rationnels (le jus ad bellum) ; les belligérants ne doivent pas commettre d'abus pendant le conflit (jus in bello) ; la guerre doit être arrêtée dès que les objectifs initiaux sont atteints.
Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : le conflit le plus meurtrier de l'histoire.
L'inutilité de toutes les guerres est évidente. Qu'elles soient défensives, offensives, civiles, pour la paix, le droit pour la liberté, toutes les guerres sont inutiles. La succession des guerres dans l'histoire prouve bien qu'elles n'ont jamais conclu puisqu'il a toujours fallu recommencer les guerres.
Aujourd'hui, l'appel sous les drapeaux (la mobilisation) ne peut concerner que les militaires professionnels, les volontaires et les réservistes. L'appel sous les drapeaux a été suspendu pour tous les Français nés après le 31 décembre 1978 par la loi du 31 décembre 1978.
Parce que les conséquences des conflits sont vastes
Aider les gens à se confronter et à s'attaquer aux causes premières et aux facteurs de conflits, de même qu'à leurs lourdes conséquences exige un travail de concertation à moyen, voire long terme.
« Qui veut la paix prépare la guerre », disait l'officier prussien Clausewitz, reprenant la thèse du Chinois Sun Tzu : « L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combattre ».
Poutine a l'intention de restaurer la zone du Pacte de Varsovie les anciens pays du bloc de l'Est sous influence soviétique. Sa vision du monde ne voit pas de frontières. Cette formule est devenue une ligne pratiquement officielle : la Russie ne s'arrête nulle part.
Les relations russo-ukrainiennes sont tendues (notamment à propos de la Crimée abritant la Flotte de la mer Noire de la marine russe mais aussi en raison de la mer d'Azov partagée entre les deux États) et se détériorent grandement à la suite de la Révolution orange en 2004 et des crises gazières de 2006 et de 2008.
Alors que beaucoup en Occident la considèrent comme une guerre de choix à l'initiative du président russe Vladimir Poutine, ce dernier estime que la décision de l'OTAN en 2008 en faveur d'une éventuelle adhésion de l'Ukraine a créé une menace existentielle aux frontières de la Russie.