Le refus caractérisé et volontaire du salarié d'exécuter une telle mission relève de l'insubordination. L'employeur peut donc sanctionner son comportement. Ce refus peut être considéré comme une cause réelle et sérieuse de licenciement et peut même, selon les circonstances, constituer une faute grave.
Trouver les bons arguments
Par exemple, si vous déclinez une tâche supplémentaire, listez vos tâches et leurs délais : « J'ai déjà beaucoup de dossiers à gérer, je dois boucler le dossier X avant demain et j'ai le projet Y à envoyer à untel avant ce weekend, je ne suis donc pas en mesure d'effectuer la tâche Z ».
En résumé, le salarié est libre de refuser une tâche que lui confie son employeur, surtout si elle n'entre pas dans ses attributions. Toutefois, si la mission refusée est comprise dans son contrat, le refus peut constituer un motif de licenciement.
Oui. Le salarié peut refuser de prendre son poste de travail ou le quitter, si la situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa sécurité ou sa santé.
Anticipez et envisagez les scénarios permettant de rattraper la situation. Tant qu'une mission n'est pas terminée, il y a des éléments que vous pouvez rectifier ou faire rectifier. En réagissant vite, vous donnez à l'équipe ou à votre client l'opportunité de s'en sortir en limitant les dégâts.
J'ai bien reçu votre proposition d'embauche pour le poste de XXX et vous remercie de la confiance que vous me témoignez. Après avoir longuement réfléchi, j'ai le regret de décliner votre offre car elle ne correspond pas en tout point à mon projet professionnel.
Tu peux demander à ton client d'avoir plus de taf/responsabilité cela peut suffire. Tu peux ensuite contacter ton commercial : demande à faire un point oral (en tête à tête de préférence) sur ta mission - évite de faire part de ton désir de changement par écrit. La situation peut durer quelque mois.
Le principe est simple : si l'employeur ne respecte pas son engagement, le salarié n'aura pas à respecter le sien non plus. Le refus de travailler pour non paiement du salaire est donc justifié, et il n'a aucune obligation de mettre en demeure son employeur avant d' interrompre sa prestation de travail.
Le refus du salarié n'entraîne pas, à lui seul, la rupture du contrat mais constitue une faute professionnelle que l'employeur peut sanctionner, au besoin par le licenciement. L'employeur peut éventuellement prononcer un licenciement pour faute grave, sans préavis ni indemnités.
Je me dois cependant de refuser cette offre, car elle ne correspond pas à mes attentes en termes de rémunération. / Je suis malheureusement au regret de décliner votre proposition, puisqu'une autre entreprise m'a fait une offre correspondant mieux à mes prétentions salariales.
# 1 : Dites-le de vive voix
Vous devez assumer votre non et pour cela, le dire en face à face. Bannissez le mail et répondez lorsque vous êtes seul(e) avec la personne et mettez-vous dans une posture d'égal(e) à égal(e). Pas question que l'un soit assis et l'autre debout. Regardez-le dans les yeux.
Refuser sans explication reste compliqué pour vous? Dans ce cas, remerciez l'autre pour sa proposition. Une courtoisie qui vous évitera de vous justifier et qui empêchera votre interlocuteur de réclamer des explications. Exemple: “C'est vraiment gentil de ta part, mais je ne suis pas disponible”.
Vos collègues se contenteront plus facilement d'un simple « non, je suis vraiment désolé je ne vais pas pouvoir le faire car je suis débordé [ou pas compétent sur ce point] », là où votre N+1 ou le directeur général de votre entreprise pourra vous demander le « pourquoi » plus approfondi de votre refus.
Il vaut mieux dire “hum, je ne peux pas” ou “hum, je suis désolé, mais je ne vais pas avoir le temps”. Il vaut mieux dire des phrases comme celle-là que de dire un “non” brut. Donc, si tu dis “je suis désolé, mais je ne vais pas avoir le temps”, ça veut dire “non”, c'est clair, la personne a compris.
Pour refuser poliment : Chère Madame / Cher Monsieur, Je tiens à vous remercier de l'opportunité que vous m'offrez et du temps que vous m'avez consacré, notamment durant l'entretien. Bien que votre entreprise m'ait séduit·e par son·sa XXXXX, j'ai accepté un poste ailleurs correspondant davantage à mes aspirations.
Mon chef me stresse, je me protège
Si votre chef vous stresse, attention à ne pas vous laisser déstabiliser. La méthode Coué peut opérer des merveilles : répétez-vous que votre travail a de la valeur, que vous avez le droit de dire non. Si vous n'êtes pas d'accord, en revanche, préparez votre argumentaire avec soin.
L'obligation d'obéissance peut cesser dans les situations suivantes : L'ordre donné est manifestement illégal et risque de compromettre gravement l'intérêt public (par exemple, un ordre visant à accorder ou refuser une prestation pour des motifs discriminatoires)
L'employeur doit obtenir l'accord du salarié pour un changement de poste, une mutation à l'étranger ou une augmentation de la durée du travail. Il peut cependant changer seul les conditions de travail.
Définition de insubordination
S'il refuse d'effectuer certaines tâches entrant dans ses obligations contractuelles, son comportement peut constituer une faute justifiant une sanction disciplinaire, sanction pouvant aller jusqu'au licenciement.
le refus de travailler est un motif de licenciement dès lors que les travaux demandés entrent dans les attributions du salarié. Il pourra même s'agir d'une faute grave si le salarié persiste dans son refus ou si celui-ci est particulièrement préjudiciable à l'entreprise.
Horaire de travail. Une travailleuse ou un travailleur peut refuser de travailler si, une journée donnée : on lui demande de travailler plus de 2 heures au-delà de ses heures habituelles ou plus de 14 heures par période de 24 heures.
Que faire en cas de trop perçu ? L'employeur qui a versé par erreur une somme non due au salarié a le droit de lui demander de la lui rembourser. La retenue sur salaire ne peut pas être supérieure à 10 % du salaire net.
Comme vu précédemment, un avenant doit nécessairement être conclu. En conséquence, il faut préalablement recueillir l'accord du salarié avant de formaliser le changement de poste dans l'avenant. Dans cette situation, le salarié est en droit de refuser le changement de poste.
Ainsi, si votre salarié refuse, de façon réitéré, de rejoindre son nouveau poste alors qu'il ne s'agit que d'un simple changement de ses conditions de travail, et qu'il a en plus, déjà été sanctionné auparavant pour des actes d'insubordination, vous pouvez prendre la décision de le licencier pour faute grave.
Prévoyez de changer de mission tous les 2 ans dans l'idéal et de SSII tous les 4-5 ans si vous le pouvez. N'hésitez pas cependant à profiter de bonnes opportunités, mais ne passez pas votre temps à être à l'affut de la moindre augmentation de 3% car cela vous jouera des tours et vous desservira sur le long terme…