Le fait de pouvoir travailler seul sur un chantier dépend de la nature des travaux à réaliser, car l'isolement peut accentuer certains risques. La réglementation interdit certains travaux isolés, comme le travail en hauteur avec utilisation d'un équipement de protection individuelle (harnais).
La loi n'interdit à aucun employé de rester seul sur son lieu de travail , par choix ou par obligation,. Si ce cas de figure apparaît, l'employeur a toujours le devoir d'assurer la sécurité du travailleur en isolement.
Toute personne de plus de 18 ans peut suivre la formation travail en hauteur r408.
Un travail est considéré en hauteur dès l'instant où l'activité n'est pas réalisée au sol mais depuis une position élevée, une position à proximité d'une dénivellation ou un équipement qui surélève la personne (toiture, pylône, mezzanine, équipement de travail en hauteur, fouille, nacelle, passerelle, etc.).
Réglementation en vigueur
Le Code du travail indique qu'«il est interdit d'utiliser les échelles, escabeaux et marchepieds comme postes de travail.
Utilisez des garde-corps
Il existe des systèmes de garde-corps pour presque tous les types de toits, comme les garde-corps autoportants pour les toits plats ou à faible pente, les garde-corps fixés à l'acrotère, les garde-corps pour toiture bac sec, etc.
Un travailleur est considéré comme isolé lorsqu'il travaille seul, hors de portée de vue ou de voix de toute assistance, dans un contexte qui peut s'avérer dangereux.
Des systèmes d'alarmes raccordés à des stations de télésurveillance, peuvent notamment être mis en place afin de prévenir les risques d'intrusion et de garantir au travailleur isolé une sécurité optimale. La télé vidéo surveillance est également une piste à ne pas négliger.
L'employeur se doit d'analyser les situations de travail isolé et leurs conséquences éventuelles dans le cadre de son évaluation des risques. Il lui appartient de prendre les mesures de prévention et d'organisation des secours à mettre en œuvre.
Jusqu'au 1er septembre 2004, l'exigence de garde-corps périphériques s'appliquait aux plans de travail d'une hauteur supé- rieure à 3 mètres. Rédaction européenne oblige, exit la hauteur minimale de 3 mè- tres ! Aujourd'hui, on est en hauteur dès que l'on n'est plus de plain-pied.
Quels sont les risques liés au travail en hauteur ? Le principal risque est la chute de hauteur. C'est le secteur de la construction qui est le plus touché car les professionnels du BTP sont amenés à travailler sur une charpente, un toit, un pylône, une plateforme ou un échafaudage.
Finalement, le travailleur doit s'arrimer au moyen d'un harnais de sécurité à un point d'ancrage situé au-dessus de lui lorsque le travail doit être effectué à une hauteur de 3 mètres ou plus du sol ou qu'il requiert l'usage des deux mains.
Le refus de travailler avec un collègue peut constituer une faute grave. La Cour de cassation s'est prononcée sur la possibilité de licencier pour faute un salarié qui refuse de travailler avec un autre.
Oui. Un salarié dispose d'un droit d'alerte et de retrait. Lorsque la situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, le salarié peut quitter son poste de travail ou refuser de s'y installer sans obtenir l'accord de l'employeur.
Dès lors que la tâche ou la mission entre dans les attributions du salarié, ce dernier ne peut pas refuser de l'exécuter. Il ne peut pas refuser un déplacement alors que cela est prévu dans son contrat de travail à titre d'exemple. Il s'expose de ce fait à une sanction en cas de refus.
Le travail isolé aggrave la dangerosité de l'activité, car, par exemple, des réactions inadaptées à une situation imprévue peuvent apparaître du seul fait de ne pouvoir se faire aider ou consulter ses collègues ou supérieurs hiérarchiques.
Au sujet du harnais de sécurité, la principale chose à retenir et à faire comprendre à l'employeur est que tout travailleur exposé à une chute de plus de 3 m doit porter un harnais, à moins que d'autres dispositifs lui assurent un niveau de sécurité équivalent (art.
Les chutes sont des accidents du travail très fréquents. En Europe, les chutes de hauteur constituent environ 500 000 accidents du travail par année, dont 40 000 entraînent une incapacité permanente et 1 000 sont mortels.
- Connecter la corde de travail avec terminaisons cousues. Retirer la cordelette depuis l'autre coté du bâtiment afin de faire passer la corde de travail au dessus du toit. - Ancrer la corde de travail (coté opposé de la zone de travail) à l'aide d'anneaux d'ancrage ou de sangles réglables sur une structure fiable.
La hauteur de travail : En principe, la hauteur maximale pour travailler sur une échelle ne doit pas dépasser cinq mètres. Lorsque vous choisissez une échelle adaptée, n'oubliez pas que, selon le type d'échelle, vous ne devez pas monter sur les deux à quatre marches ou échelons supérieurs.
du CSTC rappelle que l'utilisation d'échelles est permise pour des travaux de moins d'une heure.
Pour finir avec l'exemple préalablement cité en début d'article, il est donc interdit de prêter un EPI à un salarié, et ce même si vous le jugez de confiance et compétent. Si vous le faites, vous seul serez responsable et risquerez des poursuites juridiques en cas d'accident.