en urgence si le kyste a donné lieu à des complications (hémorragie intra-kystique, torsion de l'ovaire, etc.) ; en cas de kyste ovarien organique ; pour un kyste fonctionnel qui ne disparaît pas après trois cycles menstruels, qui augmente de volume ou change d'aspect.
Pour éviter les complications, il convient de ne pas reporter vos examens gynécologiques réguliers et de prendre rendez-vous avec votre médecin si vous présentez l'un des symptômes suivants : Cycles menstruels irréguliers. Sensation de pression dans le bassin. Sensation de ballonnement dans l'abdomen.
Mais un kyste peut parfois tordre l'ovaire autour de son axe, entraînant une interruption de l'apport sanguin et un risque de nécrose de l'ovaire. Cela provoque une douleur violente et brutale avec des nausées et des vomissements. Dans ce cas il est urgent d'opérer pour sauver l'ovaire.
La rupture de kyste
Une irritation péritonéale survient et provoque une douleur brutale pelvienne en projection de l'ovaire rompu.
Les kystes ovariens endométriosiques
Le plus souvent, les kystes organiques sont bénins. Néanmoins, ils sont enlevés afin d'éviter toute complication (torsion de l'ovaire, hémorragie intra-kystique, etc.)
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
La plupart des kystes fonctionnels mesurent < 1,5 cm de diamètre; quelques-uns dépassent 5 cm. Les kystes fonctionnels guérissent habituellement spontanément après plusieurs jours ou semaines. Les kystes fonctionnels sont peu fréquents après la ménopause.
Un kyste de l'ovaire peut rester asymptomatique ou provoquer douleurs du bas du ventre, anomalies des règles, troubles intestinaux ou urinaires.
Pour soulager rapidement la douleur, vous pouvez prendre des antalgiques de type paracétamol ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (si ces médicaments ne vous sont pas contre-indiqués). Vous pouvez également opter pour un antispasmodique comme le Spasfon°.
"Les kystes ne provoquent souvent aucun symptôme mais s'ils compriment les racines nerveuses, les kystes de Tarlov sont alors responsables de douleurs du sacrum dans le bas du dos, dans les fesses, le bassin et les jambes. "
Les kystes de la peau sont habituellement sans douleur. Si le kyste crève et s'infecte, il peut devenir enflé et douloureux, prendre une apparence rougeâtre et devenir sensible au toucher.
L'échographie endovaginale
L'échographie est un examen central pour orienter le diagnostic de cancer de l'ovaire. Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.
Les kystes peuvent éclater si la cavité est perforée. Dans ce cas, le liquide va se vider. « Sur la peau, on essuie, mais dans le cas d'un kyste ovarien, le liquide va se répandre dans la cavité abdominale et ça peut causer des douleurs importantes. Ça peut même entraîner une hémorragie interne », conclut-il.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
La visualisation du pédicule lombo-ovarien en IRM et scanner confirme la nature ovarienne du kyste. Les critères macroscopiques de malignité de la littérature sont excessivement variés, taille lésionnelle importante, bilatéralité, portion solide, végétations, critères de dissémination péritonéaux ou ganglionnaires.
Lorsque le kyste se rompt ou se tord, cela peut entraîner d'intenses douleurs pelviennes et des saignements. Pour une femme enceinte présentant des kystes, la césarienne est possible, cette opération permet en même temps d'intervenir sur les kystes et de procéder à l'accouchement.
Ces différentes douleurs peuvent être en lien avec des causes diverses : Kyste ovarien : un kyste ovarien, c'est une tuméfaction qui contient du liquide et qui se développe au niveau de l'ovaire. Il peut être fonctionnel (il s'agit du cas le plus fréquent), ou bien organique.
Les douleurs dans le bas du ventre, d'intensité moins forte, peuvent également être dues à une mauvaise digestion, un mauvais péristaltisme (mouvement des organes à la digestion) et à des troubles du transit (constipation, diarrhée). C'est notamment le cas dans le syndrome du côlon irritable.
Un kyste infecté peut se rompre spontanément pour laisser s'écouler le sébum qu'il contient. En cas d'infection, un traitement antibiotique (par voie orale ou locale) doit être mis en place avant un retrait chirurgical du kyste.
Dans le cas où il existe de nombreux kystes, un traitement hormonal mettant les ovaires au repos pendant 6 à 9 mois permet d'obtenir une diminution de la taille des kystes.
Dans la plupart des cas, l'opération est réalisée par cœlioscopie sous anesthésie générale. Elle consiste à ouvrir la coque ovarienne, à disséquer le kyste et à l'extraire pour obtenir une analyse fiable. Exceptionnellement, l'on procède à une laparotomie ou ouverture de l'abdomen.
L'IRM précise le côté du kyste, sa taille, l'aspect de sa paroi, la présence ou l'absence de cloisons ou de végétations, la présence d'une composante solide ou liquide. Elle permet également d'explorer le péritoine, l'épiploon, les aires ganglionnaires et l'atteinte éventuelle des organes de voisinage.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Les kystes organiques de l'ovaire
Ces kystes sont de cause inconnue et demeurent permanents. Contrairement aux kystes fonctionnels, leur morphologie (volume) ne change pas quel que soit le moment du cycle menstruel.
Les symptômes sont une vive douleur pelvienne, d'apparition soudaine, et des nausées. Cette situation est une urgence et nécessite une prise en charge immédiate au bloc opératoire. Les kystes ovariens peuvent aussi se rompre et provoquer un saignement intrapéritonéal causant une douleur pelvienne.