Le trouble bipolaire débute le plus souvent précocément, parfois à l'adolescence mais le plus souvent au début de la vie adulte (début entre 15 et 25 ans le plus souvent).
Les troubles bipolaires débutent le plus souvent à l'adolescence entre 15 et 19 ans soit par un épisode dépressif soit par un épisode maniaque. Dans les deux cas, l'entourage observe un changement brutal de l'état psychique de l'adolescent.
Est-il vrai que l'on naît bipolaire et que les troubles n'apparaissent que suite à des phénomènes importants de la vie ? Les réponses du Dr Christian Gay, psychiatre : "Il n'y a pas de gène de la bipolarité. Mais il y a des gènes de vulnérabilité, c'est-à-dire que c'est polygénique.
En cas de suspicion, le médecin traitant doit réaliser un entretien et un examen cliniques pour établir un diagnostic, évaluer la sévérité du trouble bipolaire et le risque suicidaire. Selon l'urgence (cas d'un épisode maniaque ou risque élevé de suicide par exemple), une hospitalisation peut être envisagée.
Il n'est pas rare pour elle d'être pris dans un certain nombre de mensonges aussi. Beaucoup de gens qui souffrent de trouble bipolaire mentir pour attirer l'attention . Bien que ce soit seulement une caractéristique d'un épisode maniaque , les gens qui souffrent de cette maladie ont un besoin aigu de l'attention .
Vivre avec le trouble bipolaire n'est pas facile, mais une guérison complète est possible. La première étape consiste à assumer la responsabilité de sa propre santé.
Il existe bel et bien des associés à la maladie bipolaire. Ainsi le risque de développer une maladie bipolaire chez une personne donnée est multiplié par 5 à 10 lorsqu'un parent du 1er degré est atteint.
On ne peut pas prévenir l'apparition du trouble bipolaire, toutefois, si on sait qu'on y est sujet, ou qu'il y a des risques génétiques, plusieurs mesures peuvent être mises en œuvre : Éviter les excitants en tout genre. Éviter les drogues et l'abus d'alcool. Dormir à heures régulières.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
"La cyclothymie est une «cousine » de la bipolarité. Elle y ressemble mais les troubles associés sont moins violemment exprimés que dans les troubles bipolaires. Elle n'est pas une simple forme atténuée de la bipolarité mais s'en distingue par une apparition juvénile des premiers symptômes" précise notre expert.
Bipolarité : des conséquences sur le cerveau à déterminer
Cette pathologie psychiatrique grave se caractérise par des variations disproportionnées de l'humeur. Les épisodes maniaques ou hypomaniaques (agitation, euphorie exagérée) alternent en effet avec des épisodes dépressifs et des moments de rémission.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Un dérèglement de l'humeur sur le mode (hypo)maniaque est ce qui permet de caractériser véritablement le trouble bipolaire tandis que la dimension dépressive n'en constitue pas un signe distinctif.
En outre, lorsqu'une personne bipolaire sort d'une phase de crise, elle est capable de prendre conscience de son propre état émotionnel. Tandis que, de son côté, le pervers narcissique est froid, surtout quand il manipule l'autre et ne prend pas conscience de la façon dont il se comporte.
Trouble bipolaire : appliquer des règles d'hygiène de vie
D'éviter la consommation d'alcool, de tabac ou de drogue (ces substances favorise l'apparition des crises) ; D'éviter le stress ; De pratiquer une activité physique régulière ; De manger sainement.
L'évolution du trouble bipolaire avec le vieillissement pose des difficultés institutionnelles relatives à la psychiatrie du sujet âgé: absence de structures adéquates, insuffisance de personnel, épuisement des équipes, gestion des troubles comportementaux dans des unités non adaptées, notamment pour les patients ...
La bipolarité type I
Pendant les phases de manie, l'humeur décolle au point de perdre le contrôle sur ses pensées, ses émotions et son comportement : dépenses excessives, désinhibition, projets irréalisables, prise de risques... voire même délire et paranoïa dans les cas les plus extrêmes.
Troubles bipolaires : bien réagir dans la phase dépressive
En début de crise : Essayez d'entrer en communication avec votre proche : écoutez sa souffrance et aidez-le à analyser la situation de manière plus objective. Essayez de le divertir. Encouragez-le à prendre rendez-vous avec son psychiatre.
Loin d'être un long fleuve tranquille, la relation de couple demande de l'investissement au quotidien, voire même quelques sacrifices. Partager sa vie avec une personne bipolaire peut parfois être imprévisible et compliquer la relation amoureuse. Mais amour et bipolarité ne sont pas pour autant incompatibles.
Les troubles bipolaires peuvent être épisodiques et liés au rythme de vie alors que la schizophrénie diagnostiquée est un état récurrent aux multiples facteurs complexes.
Une personne peut perdre le contact avec la réalité et avoir des symptômes associés aux troubles psychotiques pendant un épisode de dépression ou, plus fréquemment, en période de manie. Elle peut par exemple entendre des voix ou avoir des idées délirantes.
L'humeur définit l'état d'âme ou le sentiment intérieur général. L'humeur, contrairement aux émotions, est stable et durable, elle peut ainsi durer plusieurs jours. En effet, l'émotion est spécifique (par exemple, la jalousie, la nostalgie ou l'enthousiasme), intense et souvent en réaction à un événement récent.