Toute entreprise peut recourir à l'arbitrage pour régler un litige provenant d'une transaction commerciale. L'entreprise renonce alors à passer par les tribunaux étatiques et choisit la justice privée. Ce choix nécessite l'existence d'un accord des parties au litige.
En pratique, le recours à l'arbitrage est fréquent en matière de commerce international parce qu'il permet de trancher les litiges de manière rapide et discrète. Toutefois, il s'agit d'une justice très coûteuse et qui offre de faibles garanties d'indépendance et d'impartialité.
Parmi ces six cas on relève surtout des vices de formes tels que l'absence de convention, une formation irrégulière, la violation d'une règle d'ordre public, etc. Dès lors, la cour d'appel dans le ressort de laquelle la sentence a été rendue est compétente. La sentence pourra être annulée totalement ou partiellement.
Classiquement, il existe deux modes de recours à l'arbitrage : soit par une clause compromissoire (article 1442 du CPC, voir plus haut) ; il s'agit d'une clause qui prévoit le recours à l'arbitrage pour un litige futur. Le recours à l'arbitrage peut donc être prévu, avant tout litige.
Le règlement d'arbitrage traite généralement des modalités de saisine, de demande et de réponse, des la constitution du Tribunal arbitral, des frais d'arbitrage, du siège de l'arbitrage, des règles et de la langue de la procédure, du déroulé de l'instruction, des règles applicables au fond, des délais et de la forme et ...
C'est une justice qui peut être non formelle. L'arbitrage emporte un inconvénient : son coût : il est indiqué que sont coût serait moindre ce qui n'est pas totalement exact car les parties rémunèrent les arbitres tout comme elles rémunèrent, bien entendu, les avocats qui les assistent dans l'arbitrage.
L'arbitrage en pratique. L'arbitrage est un mode contractuel de résolution du conflit, dans lequel les parties désignent celui ou ceux qui vont trancher leur différend, et s'engagent à l'avance à respecter la décision, que l'on appelle une sentence, de ce tribunal arbitral.
N'importe qui peut tenir le rôle d'arbitre. Aucune formation juridique ou autre n'est exigée. Il suffit d'être une personne physique (on ne peut choisir une institution ou un personne morale pour arbitre), impartiale et indépendante des parties au litige. Cependant, « tant vaut l'arbitre, tant vaut l'arbitrage ».
Il suffit de présenter au juge une copie de la sentence et de la convention d'arbitrage. L'exequatur est accordée de manière quasi-automatique dans un délai d'environ 10 jours. Même avant l'exéquatur, la sentence peut en tout état de cause servir de base à la mise en œuvre de mesures provisoires (saisies, etc.).
En général, une demande d'arbitrage ou un avis d'arbitrage doit contenir les noms de chacune des parties, les noms des parties' représentants, une description du litige donnant lieu à des réclamations, un énoncé du redressement demandé, une description de l'accord contenant la clause compromissoire, le choix d'un ou ...
L' arbitrage est une justice privée, mise en place par la volonté des parties, reconnue par les États et les institutions internationales, qui répond au besoin d'être jugé en dehors des tribunaux en raison notamment de la confidentialité et de l'adaptation de sa procédure au litige.
En effet, l'efficacité réelle d'une convention d'arbitrage implique qu'une partie ne puisse se soustraire à son engagement de voir trancher par arbitrage les litiges l'opposant à son cocontractant, sous peine de compromettre le développement même de ce mode de règlement des litiges.
L'arbitrage libre en assurance-vie est une opération ponctuelle, déclenchée à votre demande, vous permettant de transférer tout ou partie de votre épargne d'un fonds d'investissement vers un autre.
L'arbitrage, c'est l'acte de revendre des actifs immobiliers pour en acquérir de nouveau, en recherchant une meilleure rentabilité.
Dans des telles situations, l' AUA prévoit des voies de recours qui peuvent être exercées contre une sentence arbitrale, à savoir l'annulation (I), qui est la voie de recours principale ; la tierce opposition (II), la révision de la sentence (III) et la réparation et/ou l'interprétation d'une sentence arbitrale (IV).
Le tribunal arbitral est constitué lorsque le ou les arbitres ont accepté la mission qui leur est confiée. A cette date, il est saisi du litige. Il appartient à l'arbitre, avant d'accepter sa mission, de révéler toute circonstance susceptible d'affecter son indépendance ou son impartialité.
Un arbitre touche un salaire fixe de 6.497 euros brut, pour les fédéraux. La rémunération est de 4.188 euros pour les assistants « Elite » et de 2.291 euros pour les assistants « non-Elite ».
Il appartient à la sphère privée. On trouve ici la différence fondamentale entre le juge et l'arbitre : l'un est nommé par l'État en fonction de la nature du litige, tandis que l'autre est choisi par les parties. Il en résulte que la relation entre l'arbitre et les parties est moins verticale.
Définition de l'arbitrage
L'arbitrage est défini comme la possibilité donnée à l'investisseur de passer d'un support à l'autre en cours de contrat, de façon à changer la répartition de ses avoirs non seulement entre le fonds en euros et les unités de compte (U.C.), mais également sur les U.C proposées elles-mêmes.
Lorsque le souscripteur d'un contrat d'assurance-vie souhaite modifier la répartition de son épargne en la transférant totalement ou partiellement sur un ou plusieurs autres supports disponibles, il procède à un arbitrage.
L'arbitrage en bourse est une opération qui consiste à acheter et vendre quasi simultanément deux titres identiques sur deux places boursières distinctes. Ces opérations doivent permettre de dégager un gain : l'investisseur profite d'une différence de prix sur un actif entre deux places boursières.
Les frais d'arbitrage sont les frais prélevés par un assureur ou un gérant lorsque vous lui demandez de vendre certains titres de votre portefeuille pour en acheter d'autres. Ils s'appliquent aux assurances-vie multi-supports, c'est-à-dire celles qui permettent d'investir dans des unités de compte.
Il existe 5 grandes attitudes en situation de conflit : évitement, compromis, coopération, compétition, accommodement.
Tout d'abord, l'arbitrage est un mode alternatif de règlement des différends. L'arbitre tranche le litige : il rend une sentence qui s'impose aux parties. Quant à elle, la médiation est un mode amiable de règlement des différends.
La médiation est particulièrement adaptée dans les cas suivants : Conflit du fait d'un dysfonctionnement de la relation entre les parties : le médiateur sera en mesure de rétablir la relation entre les deux parties en ayant par exemple une discussion individuelle avec chacune d'entre elles.