En effet, pour savoir si vous êtes éligible au régime micro-BNC, il faut désormais se référer aux règles de la franchise en base pour la TVA. En deux mots, si vous ne dépassez pas 72 600 € de chiffre d'affaires, vous êtes éligibles au régime micro-BNC.
Un entrepreneur imposé dans la catégorie des BNC peut bénéficier du régime micro-BNC lorsque le montant de ses recettes annuelles, apprécié sur l'année civile, n'excède pas 72 500 euros. Les recettes retenues pour l'appréciation du seuil sont celles qui ont été encaissées.
Si l'objectif de l'activité de l'auto-entreprise est de vendre quelque chose, alors vous faites partie des BIC. S'il s'agit juste d'une "création", sans envisager de vente, alors le micro-entrepreneur appartient au BNC. Exemple : un graphiste est payé pour créer des visuels, il s'agit d'une profession libérale.
Le micro-entrepreneur souhaitant opter pour le régime de la déclaration contrôlée doit en faire la demande auprès de l'Administration dans le délai de dépôt de la déclaration des BNC de l'année au titre de laquelle elle est demandée (soit au plus tard le 2ème jour ouvré suivant le 1er mai de l'année suivante).
Pour changer de régime d'imposition, vous devez adresser votre demande sur papier libre à votre Service des Impôts des Entreprises référent. Dans le cas d'une création et pour une application immédiate, la demande doit être effectuée au maximum le dernier jour du 3ème mois qui suit la création de l'entreprise.
Le régime réel d'imposition est accessible à toutes les entreprises. Contrairement au régime micro-entreprise, le régime réel d'imposition est accessible sous toutes les formes juridiques possibles pour l'entrepreneur : Entreprise individuelle, EIRL, EURL, SASU, sociétés à plusieurs associés…
Les BNC sont les bénéfices réalisés par les indépendants qui exercent un art ou une science. Ils rassemblent ainsi : Les professions libérales (experts comptables, avocats, ostéopathes, médecins... mais aussi développeurs, designers, consultants, traducteurs...)
L'imposition des BNC
Monsieur fait 70 000 € de bénéfice par an, et Madame Durand touche un salaire de 15 000 €. L'assiette d'imposition est de : 70 000 + 15 000 * (1 — 0,1) = 83 500 €. En effet, comme Madame Durand est salariée, elle bénéficie d'un abattement de 10 % sur son revenu.
Le régime micro-BNC est un régime d'imposition auquel sont soumises, de plein droit, les personnes physiques exerçant une activité non commerciale et réalisant un chiffre d'affaires n'excédant pas un seuil donné.
Si les recettes hors taxes du professionnel sont inférieures ou égales à 72 600€ sur les deux années civiles (N-1 et N-2), alors il bénéficiera du régime de micro-BNC.
Si vous ne savez plus si vous êtes soumis au Versement Libératoire de l'Impôt sur le Revenu, vous pouvez demander à votre URSSAF ou, encore plus simple, regarder si une ligne commençant par “impôt” figure sur votre dernière déclaration de Chiffre d'Affaire.
Il vous suffit de porter le montant de votre chiffre d'affaires (BIC) ou de recettes (BNC) dans la déclaration complémentaire de revenus (n°2042-C Pro) dans la partie intitulée « revenus industriels et commerciaux professionnels / Régime micro BIC » ou « revenus non commerciaux professionnels / Régime micro BNC ».
Les entreprises soumises à la TVA en franchise en base peuvent choisir le régime réel simplifié ou réel normal de TVA, quel que soit le montant de leur chiffre d'affaires. De la même manière, les entreprises qui évoluent au régime réel simplifié de TVA peuvent choisir le régime du réel normal de TVA.
C'est une activité professionnelle qui engage un prestataire (l'autoentrepreneur) qui effectue un service et un client qui le reçoit. Les prestations de services commerciales sont imposées dans la catégorie des BIC et les prestations de service libérales sont imposées dans les BNC.
→ Catégorie BIC : un abattement de 71 % de votre chiffre d'affaires sera appliqué pour les activités de vente et de 50 % pour les activités de prestations de services. → Catégorie BNC : un abattement de 34 % de votre chiffre d'affaires sera appliqué.
Exemple : En 2020, vous aviez un CA de 75 000 €, et étiez donc en déclaration contrôlée. En 2021, vous faites un CA de 66 000 €. Vous restez pour cette année en déclaration contrôlée et devrez établir une 2035 avant mai 2022. Vous pourrez ensuite bénéficier du micro-BNC pour vos revenus de l'année 2022.
A déclarer pour les BNC avant le 3 ou le 18 mai 2022
La déclaration 2035 et annexes, aussi appelée liasse fiscale, est le document de référence en ce qui concerne les déclarations fiscales des indépendants en BNC (hors micro-entrepreneurs). En 2022, elle sera à livrer avant le 3 mai.
Pour les micro-entrepreneurs dits « au micro-BNC » (Bénéfices Non Commerciaux) le chiffre d'affaires à déclarer pour chaque période correspond aux recettes réellement encaissées. Vous additionnez les sommes entrées sur votre compte en banque ou perçues en espèces durant le mois ou le trimestre considéré.
Comme indiqué plus haut, une entreprise relève du régime micro BNC uniquement si son chiffre d'affaires ne dépasse pas un certain montant. On parle de seuil micro BNC. Ce seuil est fixé à 70.000€ HT par an.
Deux options sont possibles pour le régime fiscal des auto-entrepreneurs : le régime micro-fiscal ou le régime micro-fiscal simplifié (appelé également prélèvement forfaitaire libératoire). Ces deux régimes imposent les mêmes taxes auto entrepreneur mais des moyens différents de s'en acquitter.
Les BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et les BNC (bénéfices non commerciaux) correspondent aux bénéfices réalisés par les personnes physiques qui exercent une activité professionnelle, à titre individuel (auto-entreprise, entreprise individuelle).
L'imposition à l'IR se traduit par une imposition directe des bénéfices au nom de l'entrepreneur ou au nom de chaque associé en cas d'exercice en société. A contrario, le choix de l'IS fait supporter l'imposition des bénéfices sur l'entreprise directement.
En réalité, l'entreprise individuelle au régime micro-entreprise est le statut idéal pour tester un projet à moindre frais : les démarches administratives de création sont très simples et gratuites et l'entreprise génère peu de coûts de fonctionnement. Un faible formalisme administratif encadre ce régime fiscal.
- la notion d'entrepreneur individuel "classique" fait référence à l'entrepreneur individuel soumis à un régime réel d'imposition, - la notion de "micro-entrepreneur" fait référence à l'entrepreneur individuel soumis au régime fiscal de la micro-entreprise et au régime micro-social.