Ce n'est qu'après la fin de la Première Guerre mondiale que l'on peut parler de frontière germano-polonaise. Le traité de Versailles (28 juin 1919) reconnaît en effet l'indépendance de la Pologne et fixe le tracé de sa frontière occidentale, qui correspond en partie à celui de la Pologne du XVIIIe siècle.
La reconnaissance de la frontière germano-polonaise au début de la guerre froide. Après la Seconde Guerre mondiale, la frontière germano-polonaise est décidée par des traités, notamment lors de la conférence de Potsdam. L'Allemagne n'existe plus en tant qu'État et elle est occupée par les 4 puissances victorieuses.
En 1939, la Pologne est envahie, à l'ouest par l'Allemagne nazie et à l'est par l'URSS. Elle disparaît de la carte de l'Europe. En 1945, la frontière germano-polonaise est redessinée par les Alliés. Reconnue aujourd'hui par tous les États concernés, elle aura changé trois fois de tracé depuis 1918.
La difficulté à fixer la nouvelle frontière germano-polonaise était accrue par le ressentiment des Polonais contre l'invasion nazie de la Pologne en 1939 qui avait même été suivie de l'annexion de nouveaux territoires au-delà des frontières allemandes de 1918 ; par l'insistance soviétique à conserver les régions ...
Le traité de Varsovie du 14 novembre 1990 entérine la reconnaissance, par la République fédérale d'Allemagne et la République de Pologne, de l'intangibilité de la frontière de Potsdam. Il est assorti d'une clause de respect de l'intégrité territoriale des deux États pour prévenir des conflits.
Les territoires germaniques qui formeront l'Allemagne sont traversés sous l'Empire romain par une frontière, le limes, moins étanche qu'on ne l'a dit, mais qui distingue une partie romanisée et une partie germanisée. Cette ligne qui s'appuie sur le Rhin, jouera longtemps un rôle culturel et linguistique.
Plus de 2.000 migrants sont actuellement coincés à la frontière polonaise, volontairement amenés sur place par les autorités biélorusses. Le gouvernement d'Alexandre Loukachenko instrumentalise ces personnes pour faire pression sur l'Union européenne et l'obliger à abandonner les sanctions prises envers son régime.
La frontière germano-polonaise, d'une longueur de 472 km, suit pour l'essentiel le cours de l'Oder et de son affluent la Neisse, ce qui explique qu'elle soit souvent appelée ligne "Oder-Neisse". Cependant au Nord elle s'écarte de l'Oder pour passer à l'ouest de Szczecin.
La Pologne a des frontières avec l'Allemagne, la République Tchèque, la Slovaquie, l'Ukraine, la Biélorussie, la Lituanie et la Russie (Kaliningrad). Ci-dessous un aperçu des différents passages frontaliers pour voiture ainsi que la liste de documents nécessaires pour les habitants de l'Union Européenne.
L'armée allemande envahit la Pologne le 1er septembre 1939, déclenchant la Seconde Guerre mondiale.
Les expulsions des Allemands et des Polonais
Des dizaines de milliers d'entre eux, habitant les terres conquises, ont été déplacés vers l'Union soviétique, comme ce fut le cas, par exemple, pour quinze mille mineurs de Silésie.
Plus l'État est puissant et plus les techniques de localisation sont précises, plus la frontière est fine et bien tracée. Au contraire, un État qui contrôle difficilement son territoire est entouré de zones frontalières mal maîtrisées et instables qui sont des espaces favorables au développement de conflits.
Pour une partie de la littérature, la frontière linéaire est un facteur de conflits car en délimitant un intérieur et un extérieur et en juxtaposant directement deux pouvoirs étatiques, elle peut faire l'objet de contestation.
Les frontières peuvent engendrer des tensions entre des États qui se disputent un territoire : elles alimentent les conflits et élèvent des barrières souvent infranchissables.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le "Rideau de fer" symbolise la "Guerre froide" entre la zone d'influence soviétique et communiste en Europe de l'est et les pays occidentaux.
Les frontières naturelles suivent la géographie d'un territoire, comme la crête d'une montagne ou un cours d'eau (ex.: le Rhin entre la Suisse et l'Allemagne). Les frontières artificielles sont dessinées par les hommes, par exemple entre le Canada et les États-Unis. Ces frontières semblent parfois tracées à la règle.
L'existence du « corridor de Dantzig » était un motif constant de protestations de la part des Allemands. Pour l'Allemagne, la création de la Voïvodie de Poméranie était la conséquence la plus visible du traité de Versailles si détesté, puisqu'elle séparait la Prusse-Orientale du reste du pays.
A la fin janvier 1945, presque toute la Pologne dans ses frontières d'avant-guerre avait été libérée par les forces soviétiques. Après la capitulation de l'Allemagne, les troupes soviétiques occupèrent la majorité de l'Europe de l'Est, y compris la Pologne.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
RFA peut désigner : République fédérale d'Allemagne : Le nom officiel de l'actuelle Allemagne, La dénomination de l'ancienne Allemagne de l'Ouest pendant la scission du pays en deux entre 1949 et 1990 (par opposition à la République démocratique allemande (RDA) qui désignait l'Allemagne de l'Est).
Le tracé des frontières peut s'opérer dans un cadre négocié, suite à une conférence réunissant plusieurs acteurs, mais il peut aussi être le résultat d'un conflit ayant conduit à l'annexion d'un territoire.
Le pacte de Varsovie est une réponse de l'URSS à l'adhésion de la RFA (République fédérale d'Allemagne) à l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) en mai 1955. Une adhésion qui s'accompagne d'un plan de réarmement, longtemps craint par la France au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Quelles formes peuvent prendre les frontières ? A partir d'exemples étudiés pendant l'année, vous montrerez que les frontières peuvent prendre trois formes : la ligne, la zone ou le point.
Non seulement la Pologne est un pays essentiellement catholique, mais la religion y tient un rôle particulier. La conscience nationale y a été intimement associée à la religion catholique, surtout après les partages de la fin du XVIIIe siècle qui ont rayé le pays de la carte de l'Europe jusqu'en 1918.