En poésie, pour compter les syllabes d'un vers, il faut prendre en compte la règle dite des e muets. On compte le e lorsqu'il est placé devant une consonne et on ne le compte pas lorsqu'il est placé devant une voyelle, ou bien lorsqu'il est en fin de vers.
Lorsque la dernière syllabe d'un mot au pluriel contient un « e » et que ce mot précède un mot commençant par une voyelle, on comptabilise la syllabe parce qu'à l'oral elle introduit une consonne supplémentaire du fait de la liaison.
Comment détecter ces e muets ? Habituellement, le e muet correspond, à l'oral, à la voyelle [ə], qui a une caractéristique unique : on est libre de la prononcer ou non. Comparez par exemple [ʒəpaʁ] et [ʒpaʁ].
Le «e» muet, quand il n'est pas muet, se prononce [ə]. (ou à la rigueur [œ].) La voyelle dans le mot «yeux», c'est [ø].
Le « e » reste muet devant une voyelle même s'il y a une virgule. En d'autres termes la ponctuation ne compte pas.
Le « e » muet est une voyelle instable. - En fin de phrase : on ne le prononce pas.
ES en fin de mot est généralement muet, en particulier quand il s'agit d'un pluriel. mais ES se prononce \ɛ\ dans certains mots : ces, des, les, mes, ses, tes…
On appelle rime féminine toute rime terminée par un e muet. On appelle rime masculine toute forme de rime qui n'est pas terminée par un e muet ou qui est terminée par une consonne. Dans la poésie classique, la règle est de faire alterner rimes féminines et rimes masculines.
1. Prononciation en deux syllabes d'une séquence qui comporte deux sons formant habituellement une seule syllabe (par exemple « nuage » [nɥaʒ] prononcé [nyaʒ]). [En versification française, la diérèse est de règle lorsque le i est précédé de deux consonnes, dont la seconde est r ou l.
Couronne de sonnets
C'est une série de quinze sonnets, dont le dernier se nomme « sonnet maître ». Le dernier vers d'un sonnet est repris à l'identique comme premier vers du sonnet suivant. Comme il s'agit d'une couronne, le dernier vers du quatorzième sonnet reprend le premier vers du premier sonnet.
Femme vient du latin femina, qui progressivement s'est prononcé "fème", puis "fame", mais là encore les lexicographes ont tenu à maintenir le lien avec l'origine latine, donc le premier "e"… même s'il se prononce A. C'est toute la différence entre la graphie du français et celle de l'espagnol, par exemple.
Devant une consonne double, la lettre e se prononce « è » et ne prend jamais d'accent. Exemples : la chouette, le dessin, la terre, l'antenne, la libellule. Le son [ k ] s'écrit le plus souvent avec la lettre c devant les lettres : r, a, o, u, l.
Un vers de cinq syllabes est appelé pentasyllabe. Un vers de six syllabes est appelé hexasyllabe. Un vers de sept syllabes est appelé heptasyllabe. Un vers de huit syllabes est appelé octosyllabe.
La règle du – e – muet
À l'intérieur d'un vers, on compte la syllabe qui se termine par un « e » muet si la syllabe suivante commence par une consonne, on ne la compte pas si la syllabe suivante commence par une voyelle. À la fin d'un vers, on ne compte jamais le « e » muet.
Si graphiquement le vers correspond à une ligne, la strophe correspond à un paragraphe. Elle est donc constituée d'un regroupement de vers qui forment une unité de sens. Comme pour les vers, il existe un vocabulaire précis pour nommer les strophes en fonction du nombre de vers qu'elles contiennent.
Le sonnet doit respecter plusieurs règles strictes : Il doit être composé de 14 vers. Il doit contenir deux quatrains (strophe de quatre vers) suivis de deux tercets (strophe de trois vers), entièrement formés d'alexandrins (vers de douze syllabes).
En poésie, pour compter les syllabes d'un vers, il faut prendre en compte la règle dite des e muets. On compte le e lorsqu'il est placé devant une consonne et on ne le compte pas lorsqu'il est placé devant une voyelle, ou bien lorsqu'il est en fin de vers.
On trouve deux i consécutifs dans quelques mots empruntés, par exemple dans chiite, c, h, i, i, t, e, ou en composition, comme dans antiinflammatoire (qu'on peut souder depuis les rectifications orthographiques de 1990).
La césure correspond à une pause ou à un arrêt dans un vers dont elle ne doit pas briser le sens. La césure marque le rythme du poème. Dans le cas des alexandrins classiques, la césure peut être au même endroit que l'hémistiche.
Il existe 3 types de rimes : rimes suivies ou plates (AABB), rimes embrassées (ABBA) et rimes croisées (ABAB). Elles peuvent se trouver dans tous les genres littéraires à partir du moment où il y a des vers.
III. 2.1.1. Forme et qualité des rimes
On parlera de rimes pauvres si l'homophonie porte sur un seul phonème (vocalique), de rime suffisante si elle porte sur deux phonèmes, de rime riche si elle porte sur trois phonèmes et plus.
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Le français compte : 20 consonnes écrites : B, C, D, F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q, R, S, T, V, W, X, Z ; 18 consonnes phonétiques, ou contoïdes : b, d, g, v, z, ʒ, p, t, k, f, s, ʃ, m, n, ɲ, ŋ, ʁ, l ; 3 semi-consonnes phonétiques : j, ɥ, w.
A l'intérieur d'un mot : on écrit è quand cette lettre est suivie d'une syllabe avec un e muet, dans les autres cas on écrit é.
L'accent aigu est utilisé exclusivement sur la lettre e si la voyelle « e » est placé au début du mot par exemple. L'accent grave est utilisé sur les voyelles « a », « u » et « e ». L'accent circonflexe (^) s'emploie sur toutes les voyelles sauf le « y ».