Quand et qui consulter ? Si votre jeune enfant fait des terreurs nocturnes, pas d'inquiétude. C'est tout à fait bénin même si c'est impressionnant pour les parents. Une consultation avec un médecin spécialiste du sommeil n'est nécessaire que si ces accès sont très fréquents ou concernent des enfants plus âgés.
Les solutions face aux terreurs nocturnes des enfants
La technique des éveils programmés en début de nuit peut être essayée. Dans tous les cas, parlez-en à votre pédiatre, mais un traitement n'est le plus souvent pas nécessaire et cette parasomnie disparaît habituellement à l'adolescence.
Un psychologue peut être très utile si vous pensez que votre anxiété est susceptible d'être la source de vos terreurs nocturnes. Des traitements médicamenteux, à savoir des benzodiazépines comme le rivotril, peuvent être efficaces.
Au contraire, il ne faut surtout pas essayer d'éveiller l'enfant, cela va accentuer la crise. Face à une terreur nocturne, une seule chose peut aider l'enfant : s'installer à côté de lui, poser la main sur lui et lui parler doucement en attendant que la crise passe. Celle-ci peut durer 1 à 20 minutes.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
L'immobilité corporelle est une des caractéristiques comportementales du sommeil. On regroupe sous le nom de parasomnies un groupe d'affections qui se caractérisent par des comportements anormaux et des expériences indésirables se produisant à l'endormissement ou pendant le sommeil.
Réveiller un enfant ou un adulte pendant un épisode de terreurs nocturnes n'est pas la meilleure chose à faire, car cela peut augmenter son état de peur et de confusion, et même prolonger l'épisode puisqu'il aura besoin de plus de temps pour se calmer et pour retrouver un sommeil plus calme.
Reflux, poussée dentaire, otite… Dans 20 % des cas, les réveils multiples sont liés à une cause organique qui empêche l'enfant de bien dormir. Toutefois, la plupart du temps, il s'agit de problèmes comportementaux. Comme les adultes, les enfants se réveillent plusieurs fois pendant la nuit.
Mettez à sa disposition des objets qu'il peut utiliser quand il a peur, comme une petite veilleuse, une lampe de poche qu'il peut garder dans son lit ou encore un toutou rassurant. Apprenez-lui à respirer profondément quand il commence à avoir peur. Ne proposez pas à votre enfant de chasser le monstre de sa chambre.
C'est en général une phase qui ne dure pas si les parents ne sont pas trop complaisants, mais qui en même temps que de la fermeté réclame un peu de compréhension et de tendresse. Il vous faut d'une part le rassurer, et en même temps ne pas le laisser envahir votre soirée et votre nuit.
C'est un songe durant lequel la personne qui éprouve le rêve à bien conscience d'être en train de rêver, avec un sentiment de contrôle très fort sur le déroulement du rêve.
La cataplexie est la perte soudaine du tonus musculaire sans que la personne perde connaissance. Les personnes narcoleptiques ressentent également parfois des hallucinations ou des paralysies du sommeil de quelques secondes, au réveil ou en s'endormant.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
Si vous souffrez de terreurs nocturnes à l'âge adulte, vous pouvez consulter un neurologue spécialiste du sommeil.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal. L'enfant se réveille soudainement avec une sensation d'angoisse.
Si votre bébé de 14 mois a un sommeil perturbé, plusieurs raisons peuvent justifier cette situation. Concrètement, les experts évoquent des facteurs comme la dette de sommeil, les douleurs dentaires, les petites maladies et une mauvaise routine du coucher.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Vers 2 ans, l'enfant prend conscience qu'aller se coucher correspond à un moment de séparation d'avec ses parents. La peur du « noir » va alors se développer. Elle correspond en fait à la peur d'être seul, « abandonné », livré à lui-même avec son imaginaire. C'est en effet la période où l'imaginaire se met en place.
Ainsi, l'enfant a peur du noir parce qu'il est seul dans sa chambre, sans ses parents. Mais cette peur peut aussi être la réaction d'un enfant qui a envie de passer plus de temps avec ses parents.
Là encore, la peur liée à l'angoisse de la séparation joue un rôle important. Il est donc primordial de le rassurer. Vous pouvez lui laisser une petite veilleuse, organiser des rituels que vous répéterez tous les soirs. Mais 2 ans, c'est aussi l'âge où votre enfant découvre le plaisir de s'opposer.