Lorsqu'un groupe de neurones est soudain, pour une raison ou une autre, le siège d'une activité électrique excessive et désorganisée, cette activité électrique va se propager aux zones du cerveau avoisinantes, voire à l'ensemble du cerveau.
On observe des symptômes passagers, comme une désorientation ou une perte de conscience, et des troubles du mouvement ou des sensations (visuelles, auditives, gustatives), ainsi que de l'humeur ou d'autres fonctions cognitives.
Elle survient souvent entre 5 et 7 ans et disparaît souvent à l'adolescence . Elle se manifeste par des absences de quelques dizaines de secondes, dont l'enfant n'a pas mémoire. Ces crises peuvent se répéter de nombreuses fois au cours d'une même journée.
Elles sont dues à une lésion cérébrale : malformation congénitale, encéphalite, séquelles d'une souffrance à la naissance, traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, tumeur, infections du Système Nerveux Central, maladies neurologiques évolutives, anomalies des chromosomes, malformations cérébrales…
Le stress ne rend pas épileptique, mais chez les personnes épileptiques, il peut déclencher des crises. Le stress et la fatigue sont en effet des facteurs qui favorisent les crises.
Dans plus de moitié des cas, l'épilepsie est associée à des comorbidités psychiatriques, telles que les troubles anxieux (34,4 %), dysphoriques (22 %), ou la dépression (16 %). Mais le stress est le facteur déclenchant le plus rapporté par les patients en cas d'épilepsie pharmaco-résistante.
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
Après une crise d'épilepsie, surtout suite à une perte de conscience, la personne peut se sentir confuse et désorientée pour quelque temps. Cela s'explique par le besoin de récupération des neurones. Une perte de mémoire ou des maux de tête peuvent aussi survenir.
Les classifications distinguent différents types de crises épileptiques : les crises partielles, les crises généralisées et l'état de mal. Dans leurs manifestations, les crises peuvent aller de la secousse musculaire ou de la plus petite perte d'attention à des convulsions sévères et prolongées.
Troubles cognitifs (troubles de la mémoire, du langage, de l'attention…), troubles de l'humeur (dont la dépression) ou troubles du comportement… : les autres manifestations de l'épilepsie sont nombreuses.
Les crises non-épileptiques psychogènes (CNEP) sont des crises très similaires à celles des patients épileptiques mais pour lesquelles on ne retrouve pas d'anomalie électrique dans le cerveau. On les appelle parfois « crises dissociatives », « crises fonctionnelles », « crises psychogènes » ou « pseudocrises ».
Éviter les facteurs déclenchant
Le manque de sommeil, la fatigue, le stress, la consommation excessive d'alcool, la consommation de drogues, l'oubli des médicaments ou parfois la lumière peuvent provoquer des crises.
Chez les personnes souffrant d'épilepsie, la survenue d'une crise est souvent due à un état de fatigue inhabituel, un manque de sommeil, un état anxieux, la consommation d'alcool ou son sevrage. Les complications possibles sont liées à la répétition des crises et son retentissement fonctionnel.
Lors d'un épisode épileptique, un patient subit quelque chose qui s'apparente à un miniorage dans le cerveau. La MSIE s'expliquerait par l'arrêt du cerveau à la fin des décharges électriques engendrées par la crise. Ceci provoquerait l'arrêt du cœur et d'autres organes.
L'épilepsie n'est pas une maladie mortelle.
Les spécialistes estiment que plusieurs décès chaque année au Canada surviennent suite a des crises prolongées (état de mal épileptique). 11. On ne peut prévoir ce qu'une personne fera pendant une crise épileptique.
Les crises d'épilepsie ont-elles un impact sur la mémoire ? Oui très souvent, il existe même une forme d'épilepsie du lobe temporal où le principal signe de crise est une période d'oubli de 15 à 30 minutes. C'est ce qu'on appelle l' « amnésie épileptique transitoire ». Elle se déclare en moyenne vers 50-70 ans.
Acide valproïque (VPA) Son efficacité est probablement la plus large des substances actuellement sur le marché,9 couvrant de façon excellente les crises d'absences, myocloniques, focales et convulsives généralisées.
Plus de la moitié des épilepsies commencent pendant l'enfance : chaque année, environ 4 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chez l'enfant. Chez les seniors, l'épilepsie peut être provoquée par des lésions du cerveau, par exemple à la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'une tumeur.
Les sucreries, la caféine et l'alcool entraînent des fluctuations de la glycémie et devraient donc être évités. Les pains à forte teneur en fibres ou de blé entier et les muffins au son aident à maîtriser les fluctuations du sucre dans le sang.
Si le candidat ou conducteur est victime de crises d'un autre genre, une période d'une année sans nouvelle crise est requise avant que le permis puisse être délivré. Il peut être recommandé au patient de ne pas conduire pendant 6 mois à compter de l'arrêt du traitement.
La respiration reprend, ample, bruyante (stertor), gênée par l'hypersécrétion bronchique et salivaire (« bave aux lèvres »). Lorsque le sujet reprend progressivement conscience, il existe une confusion mentale parfois accompagnée d'agitation.
Quelles sont les consignes à suivre pour les épileptiques qui choisissent de consommer de l'alcool? Si vous choisissez de consommer de l'alcool, faites-le avec modération et assurez-vous de ne pas omettre de prendre vos médicaments ou de ne pas dormir moins.
Une crise généralisée tonico-clonique ou partielle qui dure plus de 10 minutes ou qui se répète sans reprise d'une conscience normale doit faire craindre le passage à un état de mal : C'est une urgence médicale, il faut appeler les secours.