Ainsi, on estime qu'une brûlure est grave que le nourrisson et le petit enfant à partir de 10% de surface du corps brûlée, et à partir de 5 à 10% chez le vieillard.
En général, la cicatrisation est spontanée et sans séquelle en 10 à 14 jours2. Si la peau située sous les cloques blanches est pâle et que les lésions sont peu sensibles, il s'agit d'une brûlure du 2e degré profond. L'épiderme et le derme superficiel sont détruits, la cicatrisation peut être longue (jusqu'à 35 jours)2.
Brûlures du troisième degré
Ce sont les brûlures les plus graves. Elles détruisent toute la peau (derme et épiderme). La peau endommagée prend alors une coloration blanche, brune ou noire. Ces régions deviennent insensibles, sèches et sujettes aux infections.
Comme toute autre plaie, les brûlures peuvent s'infecter. Les signes typiques d'une infection sont : une rougeur supplémentaire autour de la plaie, une chaleur anormale, une réapparition de la douleur après le soulagement initial de la douleur, un gonflement de la plaie et l'apparition de pus.
La gravité d'une brûlure s'évalue en fonction d'un certain nombre de paramètres comme l'étendue de la zone brûlée, sa profondeur, l'âge du patient, les problèmes métaboliques déjà présents lors du phénomène, ainsi que les différentes lésions associées à la brûlure.
La brûlure du deuxième degré superficielle est caractérisée par des cloques (ou phlyctènes) qui apparaissent, soit immédiatement, soit dans les heures suivant la brûlure. Elles sont remplies d'un liquide transparent. Elles sont entourées d'une zone rouge (érythème).
On peut traiter soi-même une brûlure de premier degré ‹ 10% de la surface corporelle et une brûlure de deuxième degré superficiel ‹ 3 cm x 3 cm non infectée. En cas de doute, si la brûlure touche une zone sensible (visage, décolleté, mains, organes génitaux), consulter un médecin.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Complications des brûlures. Les brûlures entraînent des complications systémiques et locales. Les principaux facteurs responsables des complications systémiques sont la rupture de l'intégrité de la peau et la fuite de liquides. Les complications locales comprennent les escarres, les rétractions et les cicatrices.
Les fondues dites bourguignonnes (viande trempées dans de l'huile bouillante) sont de ce point de vue extrêmement dangereuses.
L'hydratation, une clé pour une bonne cicatrisation
Une cicatrice de brûlure nécessite dans tous les cas une bonne hydratation, une à deux fois par jour, pendant plusieurs mois, avec une crème aux vertus apaisantes et cicatrisantes.
Éviter l'infection : Appliquez la crème ou l'onguent antibiotiques POLYSPORIN® sur la zone affectée une ou trois fois par jour pour aider à prévenir l'infection et pour garder la plaie humide afin de minimiser la formation de cicatrices.
Il faut recouvrir la victime avec un linge humide et propre puis une couverture car une brûlure étendue peut se compliquer secondairement d' hypothermie.
Ils sont contre-indiqués en cas de brûlures sèches et de brûlures du troisième degré. Grâce à leur composition (mousse de polyuréthane notamment), ils maintiennent un milieu humide sur la plaie, drainent les exsudats et respectent les bourgeons nouvellement formés.
La brûlure grave reste un des traumatismes les plus sévères que peut subir le corps humain. Selon l'étendue et la profondeur de la blessure, le traitement peut nécessiter des soins de natures diverses.
Le médicament le plus connu en cas de brûlure est sans doute la Biafine. C'est une crème contenant de la trolamine. Cette crème va hydrater la plaie et la protéger, ce qui va favoriser la bonne cicatrisation de la peau tout en évitant son dessèchement. Elle a également un effet apaisant apprécié après une brûlure.
La gravité d'une brûlure dépend principalement de sa surface et de sa profondeur. L'âge du patient, son éventuel terrain pathologique, une localisation des brûlures au niveau du visage et aux mains et un indice de Baux et le score unité de brûlure standard interviennent également dans le diagnostic de gravité [1].
La baisse de la température amène une disparition de l'inflammation en quelques heures ou une journée. La dilatation des vaisseaux sanguins et la fuite d'exsudats s'arrêtent avec la fin de l'inflammation. La rougeur, la douleur et l'œdème (gonflement des tissus) qui y étaient associés disparaissent de même.
On applique sur la brûlure un pansement de type pansement gras, qui sera changé tous les deux jours ou un gel hydratant et apaisant. Aucun produit coloré (du type éosine) n'est appliqué sur la brûlure car il empêcherait d'en suivre l'évolution, et notamment de détecter une éventuelle inflammation.
La Biafine® fait partie des calmants et cicatrisants de la peau. Elle est préconisée dans les cas d'érythèmes suite à des traitements par radiothérapie, de brûlures des premier et second degrés ou de plaies cutanées non infectées.
1°) Antibiotiques à bactéricidie concentration dépendante (aminosides, fluoroquinolones et fosfomycine).
Soulager et favoriser la cicatrisation des brûlures superficielles. Le pansement URGO Brûlures Waterproof est destiné au traitement des brûlures du 1er degré et du 2nd degré superficiel (cloque) ainsi que des blessures superficielles (écorchures, coupures).