Le khul' permet à la femme de divorcer lorsque le tribunal refuse de prononcer celui-ci, moyennant compensation. Si les deux conjoints renoncent à leurs droits de créance, on parle alors de mubâra'at.
Les femmes construisent leur demande d'individualité dans une logique qui passe par l'amour. Elles demandent plus le divorce parce qu'elles ont un niveau d'exigence plus élevé : elles attendent de leur conjoint une reconnaissance globale d'elles-mêmes.
Pays musulmans
Le droit musulman du mariage prévoit une telle période, dite idda, un délai de quatre mois et dix jours dans le calendrier hégirien (arabe) pour les veuves , et de trois cycles menstruels en cas de divorce.
Dans le cas où l'un des époux ne souhaite pas divorcer et qu'aucune faute ne peut lui être imputée, la procédure à adopter est le divorce pour altération définitive du lien conjugal. Cette procédure est possible dès lors que le couple ne vit plus ensemble depuis au moins un an.
Divorce à l'initiative de la femme
Le tafwîd s'établit lors du contrat de mariage : le mari se dépouille alors de son droit de répudiation, et concède à la femme celui de se répudier elle-même. Le khul' permet à la femme de divorcer lorsque le tribunal refuse de prononcer celui-ci, moyennant compensation.
Matériellement et financièrement, le divorce ou la séparation entraînent souvent un train de vie réduit. On vit moins bien seul qu'à deux et c'est parmi les époux / épouses séparé(e)s ou divorcé(e)s qu'on retrouve une forte proportion des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté.
Pour qu'un mariage puisse avoir lieu en Islam, le consentement de la femme est indispensable. Elle dispose aussi du droit de demander le divorce à condition que celui-ci soit validé devant un tribunal. Cependant, le droit de se répudier elle-même peut être prévu dans le contrat de mariage.
L'islam, considérant le mariage comme un contrat privé, accepte sa dissolution par le divorce. En principe, le divorce n'est pas sollicité par la communauté musulmane, sauf pour des raisons valables émises par l'une des parties. Les relations de couple en Islam sont basées sur l'harmonie et l'amour.
Dans l'Église catholique, les divorcés remariés, sans être excommuniés, sont traditionnellement exclus du sacrement de réconciliation, de la communion eucharistique, du sacrement des malades et d'un certain nombre de fonctions liturgiques et pastorales.
Oscillant constamment entre désir de partir et culpabilité, l'homme n'agit pas, tandis que la femme prend des décisions. « Les hommes expriment rarement leur désir de rupture avec des mots, constate Martine Teillac, psychanalyste. Ils développent plutôt un comportement agressif ou provocateur, assez immature.
La BBC donne des chiffres. Dans les pays occidentaux, les femmes prennent plus souvent cette décision : elles sont à l'origine de 70 % des cas de divorces aux États-Unis, rappelle « Slate » et de 62 % au Royaume-Uni (2019). En France, 75 % des demandes sont initiées par des femmes.
À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
L'Eglise accepte malgré tout qu'un couple marié religieusement soit amené à se séparer ou même à divorcer. Le fait de vivre séparé de son conjoint n'est pas un péché ni un motif d'exclusion.
Annulation du mariage religieux : la procédure
Le conjoint qui souhaite un jugement de l'Église quant à la validité de son mariage doit commencer par s'adresser à un avocat ecclésiastique, qu'il choisit sur une liste disponible au siège de son Évêché ou dans les annuaires diocésains.
Pour faire annuler le mariage religieux, il faut rédiger un mémoire expliquant les motifs de l'annulation. Une audition devant un tribunal ecclésiastique a lieu avec déposition des époux et audition de témoins. Un avocat ecclésiastique (sans honoraire) vous est attribué pour rédiger votre mémoire.
Cette ouvre met en exergue les critères qui président au choix du bon conjoint tout en faisant ressortir les côtés obscurs des deux époux. Elle permet à l'homme de raison de se remettre en question et de mieux appréhender la complexité de l'être.
La répudiation est effectivement un mode de dissolution unilatérale et discrétionnaire de la relation, sans qu'aucun motif ne soit invoqué nécessairement à l'encontre de l'autre. Dans le cas du droit musulman, la répudiation est un droit exclusif du mari contre l'épouse.
Le khul' (ou khol') est une forme de dissolution du mariage musulman qui intervient à l'initiative de la femme.
1 L'état de zina' désigne une relation extraconjugale entre un homme et une femme, que celle-ci se déroule avant le mariage ou pendant le mariage avec un autre conjoint. Elle est considérée comme un des plus grands péchés de l'islam.
INTERNATIONAL - Nul texte coranique n'interdit aux musulmans d'échanger un baiser. Le prophète Mohammed (QSSL) disait dans un hadith: "Nul d'entre vous ne prendra sa femme comme on prendrait une bête, et qu'il y ait entre vous un messager: le baiser". Nul texte coranique n'interdit aux musulmans d'échanger un baiser.
Le mariage musulman est un contrat passé librement entre un homme et une femme qui s'engagent à s'apporter amour et protection. Il est fondé, selon le Coran, sur “ l'amour et la compassion que Dieu a infusé dans le cœur de l'homme et de la femme afin qu'ils forment un couple ”.
Les causes de divorce vers 40 ans
Affirmer qu'une incompatibilité du couple conduit au divorce après 40 ans n'est pas toujours un fait réel. Après tout, une relation entre l'homme et la femme, qui peut être une belle femme russe, se construit dans les 7 premières années de la vie de famille.
Quand c'est inenvisageable, il est préférable de mettre un point final à l'histoire avant que la haine ne s'installe et ne détruise tout sur son passage. La séparation peut s'avérer salutaire, elle peut permettre de préserver un lien apaisé entre deux personnes qui se sont aimées mais dont l'histoire touche à sa fin.
En ce temps-là, des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d'établir un acte de répudiation. » Jésus ...