Quand est-ce qu'on va vouloir faire un empannage ? On empanne lorsqu'on veut atteindre un point sous le vent, c'est-à-dire qu'il reçoit le vent après nous. Ce qu'on va privilégier, c'est de continuer à une allure de grand largue. On a ainsi plus de vitesse et de stabilité de route.
L'objectif de l'empannage est d'optimiser le réglage des voiles, au grand largue, en modifiant son cap. Pour cela, l'équipage fait passer la bôme d'un bord à l'autre. Cela permettra de conserver un vent bien établi dans les voiles, tout en conservant sa route. mais attention, un empannage peut être dangereux.
Empanner consiste à passer d'un bord sur l'autre avec le vent dans le dos. Comme pour le virement de bord, les voiles vont donc changer de côté. Dans un empannage, le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière et accélérer le passage de la bôme d'un bord sur l'autre, parfois violemment.
Virement ou empannage ? Le virement est un changement d'amure en passant face au vent. L'empannage est aussi un changement d'amure, mais en passant par le vent arrière.
Les navires à gréement carré ne peuvent virer qu'à 60° du vent, tandis que les navires à gréement auriques peuvent virer à 45° au vent (voire moins), de sorte que le navire à gréement carré doit parcourir une distance plus longue que le gréement avant et arrière navire pour atteindre un cap par vent de face.
Pour virer, il faut rapprocher le voilier du vent (loffer) en poussant sur la barre avec un mouvement ample pour ne pas arrêter le bateau. La voile d'avant se met à faseyer (à battre comme un drapeau). Il faut alors enlever les tours d'écoute du winch et choquer le génois (relâcher complètement l'écoute).
pour lancer le VDB, poussez la barre doucement et non d'un coup franc (contrairement à ce qui peut être fait en dériveur) dès que le foc est à contre, choquez la GV et tirez-la rapidement et profondément de votre côté afin de la choquer en grand et, avec un effet de girouette, forcer le bateau à virer.
La solution consiste à choquer l'écoute et le hale-bas de grand-voile en grand et à « pomper » sur la barre pour abattre. Lorsque le bateau repart, veillez à vite compenser à la barre et à l'écoute sous peine de finir à l'abattée dans le mouvement inverse.
Un voilier en route a une tendance naturelle, lorsque sa vitesse augmente, à partir « au lof » ou « à l'auloffée », c'est-à-dire de remonter vers le vent.
La prise de ris (verbes associés : « prendre un ris » ou « ariser une voile ») consiste à réduire la surface d'une voile en la repliant en partie : l'objectif est d'adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit.
On commence par choquer doucement le spi pour amener le point écoute jusqu'au niveau de l'étai. On vient alors le choquer en grand en reprenant la contre-écoute rapidement. On passe ensuite la grand-voile sur l'autre bord. L'empannage est terminé.
Origine : l es trappeurs nord-américains transportaient, à bord de leurs canoës, les peaux d'animaux salées pour la conservation. Lorsqu'il leur arrivait de chavirer, les peaux tomant à l'eau étaient ainsi "dessalées" . L'expression s'est étendue à l'ensemble de l'embarcation. Dessaler vient du latin sal, "sel".
Naviguer au près se dit de l'allure pour un voilier qui remonte au plus près du vent, c'est-à-dire qui remonte au plus près du lit du vent (la direction dont il souffle).
Régler l'écoute, c'est-à-dire la corde servant à régler la voile, en la tirant de façon à raidir la voile. On borde une voile pour des raisons aérodynamiques, pour se rapprocher de l'axe du vent. Si ce réglage n'est pas effectué correctement, la voile gêne le bon passage du vent et perturbe la vitesse du bateau.
Sur un voilier de croisière la « cape courante » se prend en se mettant à une allure entre travers et près : la voile d'avant est bordée à contre et la grand voile est choquée au maximum. On peut arriver rapidement à cette position en virant de bord sans toucher à l'écoute de foc.
Le pilotage se fait debout sur une planche (type skate board) avec une voile de planche à voile. On change de direction en appuyant avec la pointe des pieds ou les talons. Le réglage de la voile se fait en tirant la voile vers soi à l'aide d'un wishbones.
Pour freiner, à l'inverse, il ne faut pas que les voiles soient gonflées. Deux solutions : Vous êtes sur une allure de près vous pouvez ouvrir (choquer) les voiles en grand. Elles vont faseyer et ne porteront plus ce qui arrêtera le bateau.
Il faut un harnais et il faut être debout sur la coque du bateau. Une personne doit aller au trapèze lorsqu'il y a du vent, pur faire contre poids, face à la voile gonflée. Comment faut-il s'arrêter ? Il faut lâcher la grande voile et pousser la barre à fond vers la voile.
bien se mettre au grand largue, limite vent arrière, et ne plus changer de direction pendant quelques secondes. tirer fort la GV vers le bas afin de l'étouffer. empanner de seulement quelques degrés : maintenir le bateau au vent arrière sur l'autre amure quelques secondes, résister à l'auloffée.
Barrer un voilier
En cas de forte houle, le barreur doit pousser et tirer la barre (pomper) de manière répétitive afin d'éviter que l'équipage ne souffre du mal de mer. Afin de passer aisément une vague, il faut relâcher sur sa crête et accompagner son mouvement.
Pour faire tourner la planche, il suffit d'incliner le mât sur l'axe central de la planche vers le nez pour s'éloigner du vent (head off) ou vers l'arrière pour s'orienter vers le vent (head up).
Petit largue ; c'est l'allure la plus rapide car elle conjugue trainée et portance.
- Le grand largue : l'axe entre le bateau et le vent est approximativement compris entre 120 et 170 degrés. C'est l'allure la plus rapide car la force du vent s'exerce au maximum dans l'axe du bateau.
Le meilleur angle au vent semble être pour la voile Jib, 40° et pour la voile Spi, 148°. Ces données sont issues d'observations sur le Trophée Jules Verne, sur l'Indian Quest les résultats sont différents.