ont réalisé des projections de modèles climatiques et tracé plusieurs scénarios probables d'ici à 2500. Et leur conclusion est sans appel, en prenant en compte leurs projections les plus hautes, la terre sera hostile à la vie humaine à cette date.
Dans presque 5 milliards d'années, il aura épuisé son carburant nucléaire et se dilatera en une étoile, une géante rouge qui pourrait engloutir notre planète. Bien avant d'en arriver là, la chaleur sera insoutenable pour les formes de vie existantes.
"Nous estimons que la terre cessera d'être habitable quelque part entre 1,75 et 3,25 milliards d'années. Après, la Terre sera dans la zone chaude du soleil, avec des températures si élevées que les mers pourraient s'évaporer" explique Andrew Rushby de l'université d'East Anglia.
Leur pouvoir n'est pourtant pas sans limites. Reste à savoir combien de temps ils pourront résister. Selon les études les plus optimistes, l'espèce humaine pourrait survivre encore un milliard d'années sur la planète bleue.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
En 2070, en fonction de l'augmentation de la population et des émissions, entre un et 3 milliards de personnes pourraient se retrouver dans des conditions impropres à la survie des humains. Ces populations seraient soumises à des températures nettement plus chaudes que celles que nous connaissons à l'heure actuelle.
On pourrait devenir de super nageurs
Certes d'un côté, la terre s'assèche mais les glaciers fondent et augmenteront considérablement le niveau de l'eau (pas besoin d'attendre 3000 ans pour que ça se produise, donc commencez à vous familiariser avec des palmes).
En 2100, les villes sont plus compactes et plus efficaces sur le plan énergétique. À cette date, la concentration en CO2 atteint 550 ppm (la population est de 8,5 milliards d'habitants), les températures mondiales sont en hausse, mais les conséquences des changements climatiques sont maîtrisées et en baisse.
Vivre ensemble en 2030
Selon eux, dans moins de 10 ans : on aura majoritairement adopté la mobilité douce en ville comme la marche, le vélo, la trottinette ; les villes laisseront plus de place à la nature ; la consommation sera plus durable privilégiant les produits locaux et les circuits courts.
0, qui correspond à des émissions modérées à élevées, le réchauffement global moyen est de 2,2°C au-dessus des niveaux actuels d'ici 2100, mais continue d'augmenter jusqu'à 3,6°C en 2200 et 4,6°C en 2500.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
Notre planète va mal: réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollutions des sols et de l'eau provoquées par les industries civiles et guerrières, disparité des richesses, malnutrition des hommes, taux d'extinction effarant des espèces vivantes, etc.
Pour la NASA, toute roche spatiale mesurant au moins 140 mètres de diamètre et se trouvant en orbite à moins de 7,4 millions de kilomètres de notre planète est un danger. Une telle collision pourrait anéantir une ville entière et, de surcroît, dévaster les terres environnantes.
Concrètement, «il faudrait s'orienter vers un régime plus végétalisé, avec moins de gaspillage, plus de bio, plus de fruits et légumes de saison et en évitant autant que possible des aliments qui viennent du bout du monde, résume Michel Duru, directeur de recherches et actuellement chargé de mission à l'Institut ...
D'ici 2080, sans des réductions spectaculaires des émissions de gaz, le sud de l'Europe sera en sécheresse permanente et extrême, comme certaines régions des Etats-Unis. Il en va de même en Irak et en Syrie et dans une grande partie du reste du Moyen-Orient.
Et d'ici 30 à 50 ans, plusieurs zones pourraient devenir inhabitables, en raison d'un indice wet bulb supérieur à 35°C. Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen).
Plusieurs points de basculement majeur de notre Planète seront probablement atteints avec +1,5 °C de réchauffement, selon une conférence donnée pour la Commission européenne. Or, selon l'Organisation météorologique mondiale, ce seuil sera peut-être atteint dans les cinq ans à venir.
La température globale de la Terre augmentait en moyenne de 0,08 °C par décennie depuis 1880 mais, depuis 1981, elle augmente désormais de 0,18 °C par décennie : son rythme a donc plus que doublé. Par conséquent, neuf des dix dernières années se classent parmi les dix plus chaudes depuis le début des relevés.
Une mini-période glaciaire pourrait toucher la Terre à partir de 2030.
Où Faut-il vivre en France en 2030 ? Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population est de 16,8 %. En 2030, elle sera la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
Les mutations de l'être humain
Dans 900 ans, à force d'avoir ses yeux rivés vers le bas pour consulter son smartphone, l'être humain aurait le dos voûté et une bosse. Son coude serait naturellement plié à 90 degrés, car adapté à la position prise pour tenir le téléphone. Le Text Claw (griffe à texto) serait généralisé.
Comment la France se prépare à vivre avec + 4 degrés en 2100. En 2100, les habitants de la moitié nord de la France pourraient connaître de 40 à 50 nuits tropicales par an (avec une température au-dessus de 20 degrés) ; quand les territoires les plus exposés, le pourtour méditerranéen notamment, en subiront 90.
En 2025, la population mondiale pourrait atteindre de 7,5 à 9,5 milliards d'habitants, contre 5,8 aujourd'hui. En 2040, l'accumulation des gaz à effet de serre pourrait avoir entraîné un réchauffement de 1° C à 2° C de la température moyenne de la planète et une élévation de 0,2 à 1,5 mètre du niveau des océans.