Le Classicisme est introduit par le peintre Annibal Carracci à la fin du XVIe siècle en Italie. Il recommande à ses élèves d'étudier l'Antiquité, les grands maîtres de la Renaissance et la nature. Il réintroduit le paysage dans la peinture. Le mouvement s'étend en France sous le règne de Louis XIV.
Définition. Dans l'histoire de la littérature, la période classique débute en 1661 avec le règne personnel de Louis XIV. Le classicisme se définit comme un mouvement culturel et artistique, dont les œuvres ont atteint le statut de modèle.
Au sens strict, le classicisme représente bien la période de la littérature et de l'art français qui s'étend de 1661 à 1685, ce qui correspond à la toute-puissance de la monarchie absolue.
François de Malherbe fut un poète français appartenant au mouvement du classicisme. Toute sa vie, son obsession fut d'épurer et de discipliner la langue française. Considéré comme le premier théoricien de l'art classique, il bénéficia un temps des faveurs d'Henri IV et de Marie de Médicis.
Définition du classicisme
Apparu en France, et plus largement en Europe, au cours de la deuxième moitié du XVIIe siècle, le classicisme est un courant littéraire et artistique, qui se définit par un ensemble de valeurs et de critères formant un idéal incarné dans "l'honnête homme".
Le classicisme français est un mouvement culturel, esthétique et artistique, défini après coup par les critiques du XIX e siècle, qui se développe en France et exerce une influence notable en Europe à la limite des XVII e et XVIII e siècle, de 1660 à 1725 environ.
Mot dérivé de classique , avec le suffixe -isme . (1817) Avec le sens de « caractère des œuvres littéraires qui se réfèrent à l'art antique » ; (1875) avec celui de « caractère de ce qui est harmonieux, équilibré ». Du latin classicus « de première classe », le français a retenu l′idée de qualité, d′excellence.
Le Classicisme est introduit par le peintre Annibal Carracci à la fin du XVIe siècle en Italie. Il recommande à ses élèves d'étudier l'Antiquité, les grands maîtres de la Renaissance et la nature. Il réintroduit le paysage dans la peinture. Le mouvement s'étend en France sous le règne de Louis XIV.
Contrairement aux auteurs baroques, les auteurs classiques ont le souci de l'équilibre et de la mesure : c'est au nom de la raison et de l'ordre que les dramaturges classiques respectent la règle des trois unités (action, temps, lieu), de la vraisemblance et de la bienséance.
Donner l'impression d'une parfaite adéquation entre forme et le contenu et l'écriture qui coule de source est en effet l'idéal de style classique. À cet égard, la tension classique entre ce qui a été efficace avec le style baroque.
En France, les historiens font commencer le XVIIe siècle, dit aussi « Grand Siècle » 1, avec l'assassinat du roi Henri IV, en 1610 et le font terminer avec la mort de Louis XIV, en 1715.
Le respect de l'ordre et des règles
Les écrivains classiques s'inspirent des œuvres antiques considérées comme des modèles de perfection. Ils privilégient la sobriété et le bon goût, recourent à une langue claire et élégante, à un style concis et raffiné.
L'idéal classique
Les grands auteurs de l'époque, tels Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, s'inspirent des Grecs, Euripide, Aristophane, Théophraste, Ésope et des Latins, Plaute, Térence, Virgile, Horace et Sénèque.
Le classicisme s'est exprimé dans tous les genres littéraires, mais en particulier dans le théâtre, la fable et le portrait. Pour le théâtre, on retiendra les tragédies de Racine (comme Britannicus ou Phèdre) et les comédies de Molière (L'école des femmes, Le Misanthrope).
Le rôle de l'écrivain dans la littérature, est de faire changer les choses et de montrer au monde entier la réalité de la vie. Le rôle de l'écrivain serait de susciter la polémique. Une polémique est une controverse qui peut être politique, sportive ...
Le XVIIème siècle est une période qui marque un véritable tournant littéraire en France car il suit le tournant politique : celui de Louis XIV, le Roi Soleil. D'un désordre laissé par la Renaissance, on se dirige vers un ordre rigoureux qui caractérise les auteurs modernes de cette période comme Molière ou La Fontaine.
Exception française dans une Europe baroque, le classicisme s'affirme progressivement en réaction aux excès baroques et se déve-loppe dans la seconde moitié du XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV.
Sainte-Beuve définissait ainsi l'auteur classique comme celui « qui a parlé à tous dans un style à lui et qui se trouve aussi celui de tout le monde, dans un style nouveau sans néologisme, nouveau et antique, aisément contemporain de tous les âges »25.
Vous devez d'abord connaître les principaux genres de ce mouvement. Au théâtre, ce sont la tragédie et la comédie qui dominent. La tragédie est ainsi le genre favori d'un Corneille (vous connaissez par exemple Le Cid ou Horace) et d'un Racine (auteur, entre autres, de Phèdre, Bérénice ou Britannicus).
Fondement du classicisme
Le classicisme repose sur certaines règles de l'esthétique et de la morale comme la clarté dans le style, le vouloir faire comme les auteurs antiques, le désir de plaire et d'instruire en même temps et la sobriété.
Voici les principaux courants littéraires :
Le classicisme (1650-1700) Les Lumières (1720-1770) Le romantisme (1820-1850) Le réalisme (1830-1890)
La règle des trois unités est une règle du théâtre français au XVIIe siècle. Cette règle sert au spectateur de rester concentré sur l'intrigue (enchaînement de faits et d'actions qui composent l'histoire), elle est composée de trois parties : l'unité d'action : une seule intrigue principale.
Le xviie siècle français est marqué par la succession de deux courants artistiques qui s'opposent : le baroque et le classicisme. Impliquant deux visions du monde contradictoires, ces mouvements s'expriment également dans des formes littéraires qui leur sont propres.
Doué d'intelligence, mais aussi de courage et de générosité, l'honnête homme devait rester maître de lui-même, ne pas faire étalage de son savoir et se conformer aux bienséances. Dans son Honnête Homme ou l'Art de plaire à la cour (1630), qui s'inspire du Courtisan (1528) de B. Castiglione, N.