Le 5 juin 1947, dans un discours prononcé à l'Université de Harvard, le général George C. Marshall annonce un programme d'aide au développement comme le monde n'en avait encore jamais connu. Ce « programme de reconstruction européenne » (European Recovery Program ou ERP) gardera dans l'Histoire le nom de son auteur.
10 juillet 1947. Trois pays : la Pologne, la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie font officiellement connaître leur refus.
Le plan Marshall a divisé le monde, ou en tout cas l'Europe, en deux : le bloc de l'Ouest se constitue avec les bénéficiaires du plan Marshall ; le bloc de l'Est, déjà constitué, se consolide en refusant le plan.
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. En effet, Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Giscard d'Estaing, qui lui a remis solennellement l'ordre de virement au Trésor américain d'une somme de 293 400 000 dollars, représentant le remboursement anticipé aux États-Unis des prêts accordés en 1948, 1950 et 1952 notamment au titre du plan Marshall.
Les Français durent se plier à la négociation d'un nouvel accord bilatéral franco-américain, sur le plan Marshall, le 28 juin 1948.
Programme de reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale, proposé en 1947 par le secrétaire d'Etat américain aux Affaires étrangères George Marshall, accepté par l'ensemble des pays occidentaux, refusé par les pays de la zone d'influence soviétique.
Les principaux bénéficiaires de l'aide furent le Royaume-Uni, la France, l'Italie, la RFA, les Pays-Bas... Le graphique suivant donne une idée des produits livrés à l'Europe dans le cadre de l'aide américaine.
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Le Plan : un impact non négligeable
Durant les années du Plan Marshall, la croissance de la production industrielle est en moyenne de 37 % pour l'ensemble des quatorze pays, le Danemark, la Norvège, le Royaume-Uni, la Belgique ou la France se situant par exemple entre 30 et 40 % d'augmentation.
C'est le 5 juin 1947 que le plan a été annoncé à l'université d'Havard par le secrétaire d'Etat George Marshall, puis signé par seize pays, près de quatre mois plus tard.
Le Plan Marshall, ou European Recovery Program (ERP), est le principal programme des Etats-Unis pour la reconstruction de l'Europe à la suite de la Seconde guerre mondiale.
L'un des moteurs de la création de l'URSS fut la volonté de Vladimir Lénine d'appliquer sa doctrine fédéraliste en transformant la Russie unitaire en une union de républiques formées selon le principe des territoires ethniques jouissant d'un certain degré d'autonomie culturelle locale.
La doctrine Truman visait à aider les États européens à rester à l'abri des communistes et à minimiser la menace d'une prise de contrôle interne de ces pays par les communistes. Le plan Marshall est l'exemple le plus réussi de la doctrine Truman ("Containment") en action.
3Les objectifs principaux du plan Marshall étaient la stabilisation de la situation socio-politique en Europe occidentale, l'intégration de l'Allemagne de l'Ouest au bloc occidental et la diminution de l'influence soviétique en Europe de l'Est.
Intitulé "programme de reconstruction européenne" (European Recovery Programm, ERP), il offre à tous les pays d'Europe, y compris l'URSS et les autres pays communistes, l'assistance américaine à la reconstruction matérielle et au redressement financier pour une durée de quatre ans.
La Russie soviétique (1917-1991)
Ancien État d'Europe et d'Asie (1922-1991) ; 22 400 000 km2 ; capitale : Moscou.
A priori, l'ennemi principal et la menace principale de l'URSS seraient les États-Unis. Or, si l'on étudie de près la littérature politico-militaire soviétique et l'organisation de l'armée soviétique depuis le début de la guerre froide, une telle affirmation s'avère à la fois vraie et fausse ou plutôt insuffisante.
Beaucoup d'« ennemis du peuple » sont poursuivis sous l'inculpation de sabotage économique, d'affiliation au trotskisme ou de participation à la subversion étrangère. De nombreux chefs locaux du parti sont dénoncés et accusés d'abus de pouvoir. L'automne 1938 marque la fin de la « Grande terreur ».
Secrétaire général du Parti communiste en 1922, il succède au dirigeant soviétique Lénine en 1924.
Moscou est mentionnée pour la première fois en 1147, sous le nom de Moskov, dans la chronique d'Ipatiev, l'un des plus anciens témoignages écrits sur cette époque.
social : les soviétiques en ont assez de manquer de libertés. économique : la course à l'armement qui a opposé les USA à l'URSS dans les années 1960, 1970 et 1980 a notablement affaibli l'Union soviétique. diplomatique : les tensions avec les USA persistent.