Il est préférable de déposer la demande de retraite de préférence entre 4 et 6 mois avant la date choisie de départ en retraite. Vous devez l'adresser de préférence à la caisse de retraite du régime de votre dernière activité professionnelle.
Les inconvénients de la retraite progressive
Mais la retraite progressive n'a pas que des avantages. Sans conteste, la diminution du temps de travail en retraite progressive entraînera une baisse de revenu. De ce fait, vous cotiserez moins pour votre retraite complémentaire.
Pour déterminer le montant de votre retraite progressive, une retraite provisoire est calculée sur la base de vos droits au moment de votre demande. La part de retraite versée dépend de votre temps de travail. Par exemple, un temps partiel de 65 % donne droit à 35 % de la retraite.
En effet, si l'employeur n'est pas d'accord pour octroyer cet avantage à une recrue, la requête peut tout à fait être refusée. De la même manière, si l'employeur propose à un salarié de plus de 60 ans de se retirer progressivement de l'entreprise, ce dernier peut lui aussi refuser la proposition de son supérieur.
Calcul de la retraite progressive
Elle percevra 75 % de son salaire et 25 % de sa pension de retraite : son salaire mensuel sera de 3 500 x 75 % = 2 625 € ; sa pension mensuelle sera de 1 647,91 € (voir calculs ci-dessous) x 25 % = 411,98 €.
En fonction de votre situation personnelle et professionnelle, il est possible que vos années en temps partiel durant la retraite progressive intègrent ces 25 meilleures années. Si c'est le cas, cela ferait baisser le montant final de votre pension de retraite à taux plein.
Il doit être rempli, signé et adressé à la caisse de retraite de l'assuré ou au Centre d'information, conseil et accueil des salariés (CICAS) le plus proche de son domicile.
Pour chaque assuré, la demande de retraite progressive doit être faite auprès de la caisse de retraite dont il dépend.
La pension de retraite progressive que vous percevrez sera donc de 58 % (100 - 42) de vos droits à pension. Si vous travaillez par exemple 25 heures au lieu de 35 heures, votre activité professionnelle représente alors 25/35 e d'activité, soit 71 % d'un temps plein.
Avec le report progressif de l'âge légal de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans introduit par la réforme de 2023, l'âge d'accès à la retraite progressive va passer (y compris pour les fonctionnaires « sédentaires »), selon le même rythme d'un trimestre supplémentaire par an que l'âge légal, de 60 ans à 62 ans d'ici ...
Il n'est pas possible de faire des heures supplémentaires ou d'avoir un cumul d'emploi pendant la retraite progressive.
Dans le secteur privé, la validation des trimestres pris en compte pour la retraite ne se fait pas sur la base de la durée de travail. Elle dépend du salaire perçu. En effet, pour valider un trimestre de retraite, il faut toucher, dans l'année, un salaire équivalant à 150 fois le montant du SMIC horaire brut.
La retraite progressive permet l'ouverture du droit à une pension de retraite pour les salariés ayant atteint l'âge du départ diminué de deux ans (sans pouvoir être inférieur à 60 ans) tout en travaillant à temps partiel.
Outre les documents liés à la rupture d'un contrat de travail (certificat de travail, reçu pour solde de tout compte, éventuel état de récapitulatif d'épargne salariale, etc.), l'employeur remet spécifiquement au salarié partant à la retraite une attestation de cessation d'activité (c. séc. soc. art.
Votre expert-comptable, si vous en avez un. Votre assureur, si vous avez souscrit un contrat chez lui ou un plan d'épargne retraite (PER, etc.) Un cabinet spécialisé en gestion de carrière, comme Perspectives Retraite peut vous apporter son aide dans la constitution de votre dossier.
Dans le régime AGIRC-ARRCO, il s'agit d'une fraction de la retraite complémentaire du salarié. La retraite progressive permet à l'assuré de continuer d'acquérir des droits sur sa retraite (trimestres et points de retraite complémentaire) en contrepartie des cotisations prélevées sur son salaire.
Le temps partiel peut affecter votre durée d'assurance : au régime général si vous gagnez moins que ce qui est nécessaire pour obtenir 4 trimestres cotisés (6 762 € € en 2024) ; dans la fonction publique, au prorata des heures accomplies.
Ainsi, pour un salaire de 1500 euros net par mois, on pourrait s'attendre à une retraite d'environ 973 euros (de base) + 291,33 euros (complémentaire), soit un total d'environ 1264,33 euros par mois.
Le montant maximal de l'Aspa est de 961,08 € par mois pour une personne seule et de 1 492,08 € par mois pour un couple en 2024 . Si vous n'avez jamais travaillé (ou presque) avant de partir à la retraite, vous pourrez donc bénéficier de certaines aides, voire d'une petite retraite de base.
Vous pouvez demander la révision de votre pension : à tout moment, si vous constatez une erreur matérielle (erreur de calcul, omission d'un élément ou d'une période, etc) ; dans un délai d'un an à compter de la réception de votre brevet de pension, s'il s'agit d'une erreur de droit (mauvaise application d'un texte).
Vous pouvez cumuler vos retraites avec de nouveaux revenus d'activité. Dans la plupart des régimes, les salaires perçus en même temps que votre retraite personnelle sont plafonnés si vous ne remplissez pas certaines conditions (liées à votre âge et à votre durée d'assurance).
La réforme des retraites concerne principalement les personnes nées à partir du 1er septembre 1961. L'âge légal est progressivement relevé de trois mois par année de naissance. Ainsi, pour la génération 1965, l'âge légal pour partir à la retraite est désormais relevé à 63 ans et 3 mois en 2027.
La surcotisation pourra limiter une baisse de revenus supplémentaire mais ne vous permettra pas d'atteindre le même niveau de vie qu'au cours de votre activité. Par conséquent, il peut être intéressant d'épargner pour sa retraite.