La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple ou les séquelles des traitements comme la radiothérapie.
Notamment, lorsque la vessie a été retirée, le patient doit se réapproprier son corps, son image et apprendre à gérer un nouveau quotidien. Il doit retrouver une continence acceptable ou apprendre à vivre avec une stomie urinaire.
Ablation de la vessie et poche urinaire ? Une fois l'ablation de la vessie réalisée, le chirurgien va mettre en place un système de dérivation permettant de remplacer la vessie retirée et ainsi d'évacuer les urines vers l'extérieur.
Cette intervention est pratiquée pour le traitement de certains cancers, ou chez certains patients atteints d'une maladie neurologique ou subissant des traitements lourds qui altèrent le fonctionnement de la vessie. Après une cystectomie, les fonctions urinaires, la sexualité et la fertilité sont altérées.
Pronostic et espérance de vie
Dans la majorité des cas (70 à 80%) le cancer de la vessie est détecté à un stade précoce. Avec un traitement adapté, le taux de survie à 5 ans est de 80 à 90% lorsqu'il a été détecté au stade non invasif et un peu moins de 50% lorsqu'il était déjà profond au moment du diagnostic.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleur en urinant, d'envies fréquentes d'uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos.
Les uretères, soit directement, soit avec un morceau d'intestin entre les deux, sont cousus à la paroi abdominale et reliés à un sac en plastique à une ouverture créée, dans laquelle l'urine s'égoutte. De cette façon, l'urine est collectée à l'extérieur du corps.
Pourquoi ai-je besoin de porter une poche de stomie ? Une poche de stomie est nécessaire pour recueillir de façon sûre et pratique les effluents de votre stomie. La fréquence de vidange ou de changement de votre poche dépend de l'opération que vous avez subie : colostomie, iléostomie ou urostomie.
On parle de « bilan d'extension ». Ce bilan se fonde largement sur le recours à l'imagerie médicale (radiographie et, surtout, scanner). Le thorax, l'abdomen et la région pelvienne seront examinés avec soin.
- maintien de la poche à urine au-dessous du niveau de la vessie : en position debout, la poche est fixée à mi-cuisse ou mollet avec des attaches de maintien ou filet de jambe Votre sonde vésicale est connectée à une poche stérile de façon aseptique.
Les taux de survie dans le cancer de la vessie
Les statistiques les plus récentes, tous types de cancer de la vessie confondus indiquent : Le taux de survie relatif à 5 ans est d'environ 77 % ; Le taux de survie relatif à 10 ans est d'environ 70 % ; Le taux de survie relatif à 15 ans est d'environ 65 %.
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Avec environ 12 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, le cancer de la vessie est le 7ème cancer le plus fréquent en France. Généralement diagnostiqué vers l'âge de 70 ans, il affecte majoritairement plutôt les hommes que les femmes.
Le cancer de la vessie survient principalement chez des personnes qui fument du tabac. Mais une part non négligeable survient à cause de l'exposition prolongée à des produits nocifs lors de l'activité professionnelle. Le cancer de la vessie touche les cellules de la paroi vésicale que l'on appelle « l'urothélium ».
Les polypes de la vessie sont le plus souvent superficiels et bénins (70 à 75 % des cas). Ils se manifestent par la présence de sang dans les urines. Mais face à ce symptôme, il ne faut pas tarder à consulter pour éviter qu'ils n'évoluent vers des formes plus sévères.
Apprivoiser sa stomie
La poche urinaire est camouflée sous les vêtements. C'est donc un système discret qui permet aux patients stomisés de continuer à vivre normalement. Mais cela reste un appareillage contraignant qu'il faut aussi savoir accepter psychologiquement.
La sonde est un tube mince et souple qui est introduit dans la vessie par le canal de l'urètre : chez l'homme le passage de la sonde peut-être ressenti au niveau du sphincter (muscle de la continence urinaire) et de la prostate. Cependant, dans la majorité des cas, il s'agit d'un geste peu ou pas douloureux.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Selon les textes de loi, seule la vidange du sac collecteur d'urines peut être réalisées par une aide-soignante seule. Les autres gestes relèvent de la compétence de l'infirmière, ils sont expliqués ici pour information et pour éventuellement conseiller l'entourage ou l'usager.
"Des urines mousseuses ou écumeuses sont le signe d'alerte d'une atteinte des filtres qu'on appelle les glomérules du rein et qui peut conduire à une insuffisance rénale, surtout si vous prenez du poids et si vous remarquez l'apparition d'œdème", prévient le Dr Tostivint.
Une inflammation de la vessie est souvent d'origine bactérienne. Elle se caractérise par des symptômes tels que des envies pressantes d'uriner, des douleurs dans le bas-ventre et parfois du sang dans les urines.