Les spécialistes conseillent d'enlever totalement la prostate pour les hommes de moins de 70 ans ayant un cancer de la prostate, dont on pense qu'ils vont vivre encore pendant 10 ans au moins, si leur état de santé le permet et s'ils acceptent le risque d'être impuissant ou incontinent.
Autre conséquence négative de la prostatectomie, ce type d'opération semblait associé à une hausse des troubles de l'érection, avec un risque de dysfonction érectile presque multiplié par 3.
Une prostatectomie radicale : exérèse (ablation chirurgicale) complète. Cette option est le traitement de référence des cancers de prostate localisé à faible risque. Les effets indésirables potentiels (principalement un risque d'incontinence urinaire et de dysfonction érectile) sont à évaluer avant toute intervention.
La prostatectomie est préférentiellement pratiquée chez des patients de moins de 70 ans. Elle est essentiellement réservée aux cancers localisés à risque faible ou intermédiaire et, plus rarement, pour des tumeurs plus avancées.
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Lorsque le cancer est qualifié d'évolutif et que la zone a une espérance de vie de plus de dix ans, on va proposer la prostatectomie.
Les traitements du cancer de la prostate sont la chirurgie pour enlever la prostate, la radiothérapie, les médicaments d'hormonothérapie, voire plus rarement, la chimiothérapie. Dans certains cas, la seule mesure qui est prise est une surveillance active.
Planification des visites de suivi
Si vous avez été traité par chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie ou une association de ces traitements, les visites de suivi sont habituellement ainsi prévues : aux 3 à 6 mois au cours des 5 premières années qui suivent le traitement; puis une fois par année après ces 5 ans.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
Dès lors qu'une biopsie est réalisée, l'aspect des cellules cancéreuses peut être observé au microscope et permet d'établir un score numérique reflétant le degré d'agressivité de la tumeur (le score de Gleason).
Il est possible de guérir du cancer de la prostate si la maladie est diagnostiquée à ses premiers stades de développement. Lorsque la maladie a atteint le stade avancé, le traitement peut en soulager les symptômes et prolonger la vie.
Si on considère les patients qui, dix ans après la prostatectomie, ont un taux de PSA se maintenant à 0,4 ng/ml ou en dessous, 40 % d'entre eux vivent avec ce taux parfaitement satisfaisant. En ce qui concerne des patients en vie après dix ans, présentant un taux de PSA élevé, ils sont 75 à 80 % à toujours être en vie.
Chez l'homme de moins de 60 ans, un taux de PSA inférieur à 4 ng/mL est considéré comme normal. Au-delà de cet âge, et chaque année, le taux de PSA augmente de 0,04 ng/mL. Après 70 ans, un taux de PSA de moins de 6,5 ng/mL est considéré comme normal.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
La maladie peut également engendrer des troubles sexuels (dysfonctions de l'érection, éjaculations douloureuses). Si la tumeur s'étend, des douleurs au niveau des os (dos, bassin, jambes) peuvent survenir, ainsi qu'une fatigue et une perte de poids.
Le cancer de la prostate est ainsi classé selon 4 stades : stades T1 et T2, le cancer de prostate est localisé à la prostate, et stade T3 et T4, le cancer de prostate est localement avancé.
Il faut boire abondamment durant toute cette période post-opératoire, éviter toute pression dans l'abdomen en combattant par exemple la constipation et en s'abstenant de tout effort important pendant un mois au minimum. Pendant environ un mois après l'intervention, il faut éviter également tout rapport sexuel.
L'intervention chirurgicale, sous anesthésie générale, dure de 2 à 5 heures mais dépend du type de chirurgie. Par exemple, une prostatectomie par voie rétropubique avec dissection des ganglions lymphatiques dure environ trois heures.
risques et complications
Les complications qui peuvent se produire dans les jours qui suivent les biopsies sont l'infection de la prostate et la rétention urinaire. Ces complications sont rares (moins de 2% des cas) mais peuvent être graves si elles ne sont pas traitées en urgence, de manière adaptée.
Comment évolue le cancer de la prostate ? Aujourd'hui, en France, le taux de survie cinq ans après un diagnostic de cancer de la prostate est de 80 %. La progression du cancer de la prostate est le plus souvent lente.
Le traitement du cancer de la prostate peut être hormonal. Cette hormonothérapie augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Afin de réduire ce risque, il est nécessaire d'adopter une alimentation saine pour abaisser votre taux de cholestérol et de glycémie. Mangez des légumes, mais aussi des fruits, à volonté.
Si le cancer de la prostate se propage, il peut le faire aux parties du corps qui suivent : vessie; urètre; canaux éjaculateurs (conduits reliant les vésicules séminales à la partie de l'urètre qui traverse la prostate);
- La résection endo-urétrale de la prostate, est devenue la technique de référence (= celle qui est utilisée le plus souvent) pour les prostates de moins de 30-40 g.
Pour ce faire, il convient de provoquer des érections de façon régulière, par exemple en s'aidant d'un médicament d'action locale. Il est également possible de faire usage d'injections intra-caverneuses. Dernière option, le vacuum.
Normalement, la convalescence pour une chirurgie contre le cancer de la prostate dure de six à huit semaines. Pendant ce temps, votre CLSC assurera le suivi en ce qui concerne la sonde, les pansements et le retrait des agrafes si vous en avez.