Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
Actuellement, l'équivalent en pétrole des ressources d'uranium est inférieur aux réserves de pétrole. Jusqu'en 2050. des réacteurs de pointe. Le tableau 4 montre à quel point le monde, en dehors des Etats- Unis, est tributaire de la mise au point de réacteurs surgénérateurs rapides à métal liquide.
La partie du combustible usé qui ne peut pas être réutilisée, appelée déchets ultimes, est coulée dans du verre en fusion et entreposée pendant 30 à 40 ans à l'usine de La Hague.
Pour s'en protéger, là encore, les experts recommandent de se réfugier au cœur d'un bâtiment. Selon eux, un mur d'acier, de béton, ou même de la terre compactée, offrent une véritable protection.
La pollution persistante qui émane des 247 mines d'uranium abandonnées en France est également peu connue. » Cette industrie a pourtant laissé derrière elle 200 millions de tonnes de stériles miniers radioactifs sommairement enterrés, lit-on dans l'Atlas.
L'hydrogène, l'énergie de demain.
Dans les réacteurs nucléaires actuels, le thorium peut être utilisé en remplacement de l'uranium 238 dans le fameux MOX.
Cette statistique montre la répartition de la production mondiale d'uranium en 2016 en tonnes, par pays. Cette année-là, le Kazakhstan était le pays ayant produit le plus d'uranium, soit 24.700 tonnes, alors que le Canada arrivait en deuxième place du classement avec une différence de 10.000 tonnes.
L'uranium est produit par de nombreux pays en particulier en Amérique du Nord et en Asie. Les principaux producteurs sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie et la Namibie qui représentent près de 80 % de la production mondiale.
Le groupe français extrait notamment de l'uranium au sein des mines d'Arlit au Niger(3) et de Muyunkum et Tortkuduk au Kazakshtan (via la co-entreprise Katco dont elle détient 51%, les parts restantes étant détenues par KazAtomProm).
Au cours de cette année, les États-Unis ont occupé la première place du classement avec une consommation d'environ 19.000 tonnes d'uranium. L'uranium est un métal lourd présent dans de nombreuses roches et dans l'eau de mer.
Si le coût d'importation de l'uranium peut varier de 500M€ à 1Md€ par an, le nucléaire contribue globalement à l'amélioration de la balance commerciale en exportant chaque année 6Mds€ de biens et de services. D'autant que la France exporte plus de 10% de sa production électrique (2Mds€/an environ).
Le gigantesque gisement de Ghawar (à 300 kilomètres à l'est de Riyad en Arabie Saoudite) est découvert en 1948. Il demeure encore aujourd'hui le plus gros du monde, avec 16 milliards de tonnes de réserve. On y extrait 5 millions de barils par jour.
On estime qu'elles sont de l'ordre de 509,5 milliards de tonnes. Ces réserves concernent le charbon qualifié d'anthracite et le bitumeux. La majeure partie de ces réserves est localisée aux États-Unis (21,9 %), en Inde (14,3 %), en Chine, (12,2 %) et en Australie (9,3 %).
Les principaux gisements d'uranium se trouvent en Australie, au Canada, en Russie, au Niger, en Afrique du Sud, en Namibie, au Brésil et au Kazakhstan et en Mongolie. En France, il en existe en Vendée et dans le Limousin, mais ils sont en voie d'épuisement.
Une centrale nucléaire de la taille de celle de Gösgen, qui couvre à peu près un sixième des besoins électriques de la Suisse, consomme chaque année près de 20 tonnes d'uranium enrichi. Celui-ci est obtenu à partir de 200 tonnes d'uranium naturel.
Le thorium possède de nombreuses qualités mais également de nombreux inconvénients : difficile à manipuler, métal fertile et non fissile, risques plus élevés.
L'énergie éolienne : des moulins à vent de l'antiquité aux éoliennes aéroportées ! Deuxième source d'énergie renouvelable (15% de la production mondiale en 2015 et 21 % à l'horizon 2021*), l'éolien a le vent en poupe !
Le secteur énergétique dans son ensemble semble tout de même s'orienter en 2050 vers un système plus décentralisé, plus interconnecté, plus efficace et moins carboné. Il conjuguera sans doute efficacité énergétique, digitalisation, stockage d'énergie et déploiement d'énergies sobres en carbone.
On peut envisager leur remplacement d'ici 2050 par une capacité double de réacteurs de 3ème génération pouvant utiliser en 50 ans l'essentiel des réserves restantes d'uranium 235. On peut donc envisager en 2050 une énergie utile nucléaire correspondante de l'ordre de 6.000 TWh/an.
Le taux d'indépendance énergétique du pays atteint 53,1 %, selon les chiffres du Commissariat général au développement durable . Cela signifie que la production d'énergie tricolore couvre un peu plus de la moitié de la consommation seulement.
La sortie du nucléaire s'impose pour de multiples raisons : le risque inacceptable d'un accident majeur comme à Tchernobyl ou à Fukushima, des déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des milliers d'années, une production d'électricité extrêmement centralisée, sécuritaire et non démocratique, l'utilisation et la ...
Les risques d'avoir un cancer sont plus élevés lorsqu'on est exposé à de l'uranium enrichi, car il y a plus d'isotopes radioactifs de l'uranium. Cette forme d'uranium dégage des radiations nocives, qui peuvent provoquer le développement de cancer quelques années plus tard.