LA DÉPRESSION EST-ELLE A L'ORIGINE D'UNE PRISE DE POIDS? La dépression ne s'accompagne pas d'une prise de poids, du moins dans son stade initial. Elle est même, à l'inverse, caractérisée par une triade symptomatique : insomnie, anorexie et perte de poids.
La dépression non réactionnelle à un événement est bien souvent dûe à des carences alimentaires et une mauvaise hygiène de vie. La dépression peut avoir un effet sur le poids puisque la personne démoralisée aura tendance à mal se nourrir, soit plus du tout soit de manière compensatoire.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Elle peut aller de quelques semaines à plusieurs mois, voire plusieurs années. La plupart des épisodes dépressifs durent moins de six mois. Une guérison totale (disparition de tous les symptômes) et durable est possible.
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine ou noradrénaline (IRSN) Telle que la venlafaxine (Effexor®), Duloxétine (Cymbalta®), Milnacipran chlorhydrate (Ixel®). Ils sont parmi les plus efficaces des antidépresseurs, car ils agissent sur deux types de neurotransmetteurs à la fois.
Prise de poids et famille d'antidépresseurs
Ne faisons pas durer le suspense : oui, les antidépresseurs font grossir, mais dans des proportions limitées et variables selon le type d'antidépresseur prescrit.
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
L'anxiété incite les réserves du corps à libérer du sucre et met à votre disposition une énergie immédiate afin de parer à l'urgence. Si ce phénomène se répète trop souvent, vous allez prendre du poids : lorsque le taux de glycémie reste élevé, la plus grande partie du sucre finit par se transformer en graisses.
Quand le stress est trop lourd à porter, l'envie de se « remplir » avec des aliments gras et sucrés devient presque une évidence.
Mais la prise de poids peut aussi avoir des causes médicales, c'est pourquoi nous vous recommandons de vérifier auprès d'un médecin que vous n'avez pas de maladies plus sérieuses, comme des troubles thyroïdiens.
Mangez au calme (si nécessaire, faites un exercice de respiration avant de commencer à manger) et apprenez à gérer votre stress. En effet, le stress augmente la glycémie et favorise les envies de sucre. Il est aussi très délétère pour la digestion et favorise fortement les ballonnements.
consommer des aliments à densité énergétique élevée : fruits séchés, banane, avocat, maïs, fromage, yaourt etc. augmenter l'apport en calories. ajouter des collations en plus des repas. faire de l'activité physique d'intensité modérée.
L'un des multiples effets de la dépression, ce sont les séquelles cognitives : des troubles de mémoire à court terme, des difficultés de concentration ou des difficultés pour acquérir des nouvelles connaissances...
La dépression ne se guérit pas à force de volonté. C'est une maladie qui nécessite la mise en œuvre d'un traitement spécifique. Les stratégies thérapeutiques existantes sont efficaces dans au moins 70% des cas. Des pistes émergent pour les cas de dépression résistante.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
En revanche, lors de l'arrêt du traitement, on observe une perte de poids. Il faut également prendre en compte le fait que certains médicaments dépresseurs du système nerveux, tout comme le vieillissement, peuvent conduire à une diminution de l'exercice physique et donc à une diminution de la dépense calorique.
Les antidépresseurs tricycliques, (ex :Imipramine) : les plus anciens, très peu prescrits aujourd'hui, favorisent la prise de poids. Les nouveaux tricycliques et apparentés, (ex :Anafranil, ludiomil, tofranil) : ils font perdre du poids, surtout l'Athymil .
Les antidépresseurs les plus dangereux
Les antidépresseurs considérés comme étant les plus dangereux sont l'agomélatine, le citalopram et l'escitalopram (Seropram, Celexa, Seroplex…). Ils risquent de déclencher des hépatites, des pancréatites et d'augmenter l'agressivité du patient.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Phytothérapie : le Millepertuis, pour retrouver la joie de vivre.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…