Les symptômes tels que les hallucinations, la méfiance, les maux de tête, la confusion, la perte des repères dans l'espace et dans le temps, le télescopage permanent des souvenirs, le vécu de transformation psychologique, les violences incontrôlées sont des signes patents de l'influence destructrice du bourreau sur sa ...
La victime devient l'agresseur de son bourreau, ce qui entraîne des comportements réactionnels rageurs et de vengeance à son égard. Plus le bourreau est immature, moins il est capable de se représenter la victime en tant que personne. Elle devient objet de sa pulsion.
Au départ, un triangle dramatique apparaît lorsqu'une personne joue le rôle d'une victime ou d'un persécuteur. Cette personne ressent alors le besoin d'enrôler d'autres acteurs dans le conflit. Comme c'est souvent le cas, un sauveur est encouragé à entrer dans la situation.
Il devient bourreau à son tour et ne fait que contribuer à endurcir la dureté de l'autre. Le sauveur se considère supérieur à lui et croit qu'il pourrait faire mieux. Il est souvent condescendant et méprisant, souvent subtilement et derrière une apparence de bonté.
Exprimez-vous clairement, fermement sans faire preuve d'agressivité. Le persécuteur n'a que l'espace que la victime accepte de lui laisser. Souvenez-vous que c'est un jeu à deux ou à trois, mais jamais solitaire. Sans victime, pas de bourreau.
Le cerveau reptilien n'étant pas capable de discernement, un retournement de situation va s'opérer. La victime va alors percevoir la situation de la même façon que l'agresseur la perçoit. Le fait que la victime soit totalement dépendante de son agresseur va accentuer l'emprise psychologique.
Les seuls moyens de sortir de ce triangle dramatique est une prise de conscience de son existence (afin de le dénoncer et de s'en défaire) ou de le quitter brutalement (après une prise de conscience de la situation). La psychothérapie permet d'y parvenir. - Samuel Mergui, psychologue.
Pourquoi la victime aime-t-elle son bourreau ? Les ressentis de la personne victime d'un bourreau ne résultent pas d'un sentiment amoureux naturel. Ils proviennent de l'emprise psychologique du bourreau sur sa victime. L'emprise apparaît suite au conditionnement mis en place par le bourreau.
Les personnes impliquées dans la triangulation entrent dans la relation à autrui selon un rôle privilégié : Sauveteur, Persécuteur ou Victime. Son interlocuteur lui répond de même. Chacune des personnes change de rôle au cours des échanges. Toutes se retrouvent mécontentes l'une de l'autre et de soi-même.
Il peut aller du simple service au malin besoin inconscient de voir l'autre réclamer absolument son aide. Le sauveur est en fait un pervers narcissique. Ce qu'il recherche n'est pas d'aider l'autre, c'est de faire savoir qu'il a aidé autrui. Son égo est ainsi gonflé aux yeux des autres.
La posture de victime se reconnaît à différents comportements et schémas de pensée. La personne qui se victimise a tendance à s'apitoyer sur son sort, processus qui lui permet de se dédouaner de son propre malheur et d'en faire porter la responsabilité aux autres.
Calimero quand il le doit, le pervers narcissique souhaite être celui que l'on plaint, et par-dessus tout celui que l'on craint. Il fonctionne dans la toute puissance narcissique : victimisation et séduction. Sa meilleure défense est l'attaque.
La victime n'est qu'un témoin du crime. Pour régler les conflits entre les individus, il y a la justice civile. Mais certains actes sont considérés comme étant des crimes et, pour de tels actes, il y a la justice pénale.
Elle évite les problèmes et préfère rester dans le rôle de la victime. Elle accuse les autres de ses malheurs. Celle qui en est victime est incapable de voir objectivement les situations de conflit parce qu'elle croit que le monde entier est contre elle.
Lorsqu'on fait face à un PN, on perd l'estime de soi à cause de la manipulation mentale. La victime est déstructurée psychologiquement. Elle ne sait plus ce qu'il faut croire. En effet, l'identification projective fait semer le doute et la victime est rongée par la culpabilité.
Lorsqu'on souffre du syndrome de Wendy, notre profond besoin de sécurité biaise notre perception de la relation amoureuse. On conçoit l'amour à travers le don de sa personne. On va donc se sacrifier au profit de l'autre. Un mécanisme que l'on retrouve dans le syndrome du sauveur.
Le triangle de Karpman est utilisé lors des coachings individuels ou collectifs.
Le manipulateur se positionne idéalement en « sauveur » d'une proie qui se trouve en position de demande affective et donc de « victime » dans le Triangle de Karpman. La proie pourra attirer son bourreau en exprimant le besoin d'être aidée dans cette période de vie personnelle ou professionnelle délicate.
Ce qu'on appelle, dans le cadre du jeu psychologique, le « coup de théâtre » ou le « switch », c'est-à-dire qu'à un moment ou à un autre, les rôles basculent et le persécuteur devient victime, ou le sauveur devient persécuteur ou la victime devient persécuteur.
En effet, si le manipulateur toxique revient, c'est pour manipuler de plus belle sa victime et en retirer toujours plus. Son énergie, sa sérénité, sa bienveillance, sa gentillesse sont comme des aimants pour le manipulateur. Dès lors qu'il pense pouvoir en retirer quelque chose : il accourt, sans foi ni loi.