Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme le « siège du contrôle des pensées ». Cette capacité à oublier serait un trait positif dans l'évolution humaine.
Nos oublis peuvent provenir d'un manque de disponibilité, c'est-à-dire d'un manque d'attention soit en cas de fatigue physique, soit lorsque nous sommes préoccupés. Par ailleurs, dans certains cas, il peut s'avérer nécessaire d'oublier notamment quand on a vécu un évènement traumatisant.
D'après les auteurs, les souvenirs font appel à des processus variés. On pourrait donc en éliminer certains sans endommager la mémoire dans son ensemble. Si ces expériences étaient confirmées, cette technique pourrait alors s'avérer prometteuse pour traiter le stress posttraumatique ou les addictions à des produits.
Toute nouvelle information apprise est d'abord stockée dans l'hippocampe, une région centrale du cerveau, plaque tournante de la mémorisation, qui communique avec diverses zones corticales où seront ensuite envoyés les souvenirs à très long terme.
Mémoire sémantique, mémoire procédurale et mémoire perceptive.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le matin ne serait pas le moment où l'on est plus efficace. C'est en effet en début d'après-midi, à 13 h 30, que les étudiants suivis ont obtenu les meilleures notes.
Un médicament ciblé
Or, le BDNF est naturellement produit par l'homme. «Il suffirait donc de stimuler sa production par le cerveau humain pour aider les personnes traumatisées à oublier leurs mauvais souvenirs», explique au figaro.fr Gregory Quirk, coauteur de l'étude. Selon lui, plusieurs pistes sont envisageables.
Mais pour que le cerveau efface les "bonnes informations", celles que vous ne souhaitez plus avoir en tête, il suffirait de ne penser dans la journée qu'aux choses réellement importantes pour vous, et mettre de côté les données parasites et inutiles, qui prennent de la place (pour rien) dans votre mémoire.
Le fait d'oublier était souvent considéré comme un échec du cerveau à retenir les données mais les spécialistes estiment que certaines parties du cerveau sont faites pour la perte de mémoire.
Recourez à une thérapie par la parole axée sur le traumatisme. Cette technique est très efficace et peut vous aider à retrouver vos souvenirs refoulés. C'est un processus lent, mais le fait de parler de ses expériences et de ses sentiments aide à démêler lentement les souvenirs enfouis dans l'inconscient.
La surcharge cognitive correspond à un état mental où un individu est engagé dans la réalisation d'une tâche extrêmement exigeante pour lui : il ne dispose pas des ressources cognitives suffisantes à une mise en œuvre aisée de cette tâche.
Pour ce faire, vous avez deux possibilités : vous pouvez « abandonner » les souvenirs en les confrontant et en les surmontant ou vous pouvez les « supprimer » en les enterrant loin dans votre esprit. Lorsque votre cerveau tourne vers le côté sombre, essayez de tourner votre conscience vers des choses plus joyeuses.
Selon l'étude de chercheurs américains de l'université de Virginie, publiée dans la revue scientifique Nature Neuroscience, un médicament, le fingolimod, peut faire disparaître de notre mémoire certains événements traumatisants en bloquant une protéine qui sert à former un souvenir dans le cerveau.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
Les initiales EMDR signifient Eye Movement Desensitization and Reprocessing c'est-à-dire désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires. L'EMDR est une psychothérapie qui permet de résoudre les conséquences psychologiques, physiques, relationnelles, d'expériences de vie traumatisantes, perturbantes.
Qu'est-ce qu'un traumatisme psychique ? Le traumatisme psychique est l'effet sur le psychisme de certains événements qui vont entraîner une « blessure » du psychisme.
Comment “sauver” notre propre cerveau ? : en le reprogrammant de manière durable pour orienter nos pensées vers du positif. Pour en finir avec ses propres émotions erronées, la solution consiste à adopter un système de pensées, d'émotions et d'expressions “positives”.
Il recommande une consommation accrue de 10 composants sains, parmi lesquels les légumes à feuilles vertes, le poisson, les baies, les noix… et la limitation de 5 composants néfastes comme le fromage, les viandes rouges, les beurre et margarine, les aliments frits, les pâtisseries et sucreries.
On parle également de surcharge cognitive ou d'épuisement par saturation. La saturation, ou surcharge cognitive, s'installe lorsque le cerveau doit faire face à plus d'informations qu'il ne peut en traiter. Il se trouve tout simplement dépassé par le volume de sollicitations qui se présentent à lui.