Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Pourtant, le rapport 2019 de l'AIE (L'Agence Internationale de l'Énergie ) annonce bien une pénurie de pétrole pour 2025 et le rapport du Shift Project annonce une contraction de l'approvisionnement en pétrole en Europe de -10 à -20% avant 2030.
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 30 septembre est également en baisse avec un prix médian du Brent en 2022 à 101,7 $/b (en moyenne sur l'année 2022 le Brent est à 102,5 $/b) et 94,6 $/b en 2023 (Fig. 3).
La réponse à la première question semble simple. Le pétrole, tout comme le gaz, est le résultat de la décomposition et de la transformation de matières organiques sur plusieurs millions d'années. C'est donc sans conteste une ressource non renouvelable et l'offre absolue de pétrole est donc, par nature, limitée.
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
Les ressources représentent l'ensemble du pétrole contenu dans le sous-sol ; il s'agit donc d'une notion géologique. Dans le cas du pétrole, les ressources existent en quantité finie et sont donc par nature épuisables. Au contraire, la notion de « réserves » est dynamique et évolutive.
Le Sahara Blend, référence du pétrole algérien, est passé de 115,28 dollars/baril en mai dernier à 128,31 dollars en juin. Avec cette hausse, le brut algérien est devenu le plus cher dans le monde.
Une reprise de la demande de pétrole en 2021
Cette tendance s'inverse en 2021. La reprise économique mondiale, notamment portée par les réouvertures des frontières et à la reprise des vols aériens, augmente le niveau de la demande en pétrole. Cette demande a quasiment retrouvé son niveau d'avant crise.
Il existe ainsi au moins 160 différentes qualités de pétrole brut dont trois sont de référence mondiale : le Brent de la Mer du Nord, le West Texas Intermediate américain (WTI) et le Dubaï Light.
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
Le pétrole est un combustible fossile dont la formation date d'environ 20 à 350 millions d'années.
Le pétrole est une énergie fossile, c'est-à-dire non renouvelable : il faut des millions d'années pour que les couches souterraines de pétrole puissent se régénérer.
C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux. Le Venezuela possède 300,9 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées à fin 2015, soit 17,7% des réserves prouvées dans le monde(1).
Les 3 pays disposant des importantes réserves de pétrole au monde sont le Venezuela, l'Arabie saoudite et le Canada. Les réserves vénézuéliennes et canadiennes sont toutefois constituées de réserves d'hydrocarbures non conventionnels coûteuses à exploiter, contrairement aux réserves saoudiennes.
Pétrole : premier forage par Drake
Le 27 août 1859, l'Américain Edwin L. Drake extrait pour la première fois du pétrole par forage, à une profondeur d'une vingtaine de mètres, à Titusville, en Pennsylvanie.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Lorsque le prix élevé du pétrole est élevé, l'exploitation de gisements de sables et schistes bitumineux devient non rentable. Les techniques d'extraction difficiles et onéreuses sont intéressantes pour les compagnies pétrolières lorsque le baril est élevé. Les pays industrialisés sont très dépendants du pétrole.
C'est un gros accord que viennent de conclure l'algérien Sonatrach et le chinois SOOGL. Les deux groupes ont annoncé samedi 28 mai la signature d'un contrat de « partage de production pétrolière » d'un montant de 490 millions de dollars concernant un site du sud-est algérien.
La société britannique Oil & Gas a annoncé la découverte d'un champ pétrolier d'un potentiel de 1 milliard de barils au large d'Agadir, dans le sud du Maroc.
Selon le même rapport, « l'OPEP » a attribué le prix élevé du pétrole brut africain en général et du pétrole brut algérien en particulier, au fait que ce dernier est de faible densité et a une faible teneur en soufre, ce qui est très important pour les raffineries de pétrole. .