Dans ce cas, l'autre parent pourra bénéficier d'un droit de visite afin de maintenir une relation avec son enfant. Ce droit de visite est fixé d'un commun accord ou par le juge. Couramment, on parle de garde exclusive lorsque l'enfant passe plus de 60 % de l'année chez le père ou chez la mère.
Comment obtenir la garde exclusive ? En pratique, dans le cadre d'un divorce ou d'une séparation, un parent peut obtenir la garde exclusive de son enfant de deux façons : soit d'un commun accord avec son ex-conjoint ; soit par la saisine du juge aux affaires familiales.
C'est avant tout à vous en tant que parent de choisir la résidence de votre enfant. Cependant, si vous ne trouvez pas d'accord, le juge aux affaires familiales se charge de décider. L'enfant mineur ne détermine jamais lui même son lieu de résidence, quel que soit son âge.
Le juge va privilégier la garde exclusive si l'un des parents est dans l'incapacité d'assurer son rôle éducatif, s'il présente un danger pour les enfants, ou si les parents sont dans une situation de conflit permanent qui nuit à l'équilibre des enfants.
Situation de retrait
Le juge civil peut vous retirer totalement votre autorité parentale si vous mettez en danger la sécurité, la santé ou les valeurs de votre enfant : Mauvais traitements (maltraitance psychologique, pressions morales) Consommation habituelle et excessive d'alcools ou de drogues.
Les critères retenus pour la garde exclusive
La disponibilité des parents. La capacité des parents à s'occuper de leurs enfants. Les relations de chacun des parents avec leurs enfants. Le souhait des parents.
Tant que l'enfant est mineur (moins de 18 ans), il ne peut pas décider seul chez quel parent il vit. Mais il peut donner son avis. Quel que soit son âge, l'enfant a le droit d'être entendu par le juge.
De façon générale, même si les pères sont plus nombreux qu'en 2012 à obtenir la garde exclusive de leurs enfants, les mères sont encore privilégiées.
Droit de surveillance et d'éducation
Même en cas de séparation non judiciarisée, le père a toujours le droit de participer aux décisions importantes concernant la vie de ses enfants. Cela comprend notamment les choix liés à l'éducation, à la santé ou encore à la religion des enfants.
En l'absence d'avis de justice, il n'y a personne qui a automatiquement la garde exclusive des enfants. Si les parents ne parviennent pas à un accord sur la garde des enfants, ils peuvent saisir la juridiction compétente sur la question de la garde de l'enfant en tenant compte de l'intérêt supérieur de l'enfant.
Dès que votre enfant devient majeur, il est libre de choisir son lieu de résidence et peut refuser de voir l'un de ses parents. Le juge n'étant plus compétent pour statuer sur sa résidence.
Comment le JAF prend sa décision de donner la garde exclusive ? Le critère le plus essentiel pour décider des modalités de garde des enfants est évidemment leur intérêt. La résidence habituelle de votre enfant sera toujours déterminée en fonction de ses intérêts pour garantir notamment sa stabilité et sa sécurité.
Il existe plusieurs schémas de garde alternée à adapter selon l'âge, la personnalité et les besoins spécifiques de l'enfant ainsi que la situation des coparents. Voici un exemple de garde : De 0 à 3 ans : L'enfant reste au domicile d'un seul parent, que ce soit la mère ou le père.
Un parent peut se voir retirer l'autorité parentale par une décision du juge en cas de danger ou désintérêt de l'enfant ou en cas de condamnation pour crime ou délit du parent ou de l'enfant.
Comment s'exprimer devant le juge et le convaincre
Parlez avec calme et clarté, sans vous étendre et en vous conformant aux conseils de votre avocat. Suivez sa stratégie : si vous êtes en contradiction, le juge ne comprendra pas… Suivre la stratégie de l'avocat est important si vous voulez pouvoir convaincre.
Le Juge peut également être amené à refuser une garde alternée proposée par les parents. En effet, s'il estime que l'entente entre les parents n'est pas suffisante ou si les deux domiciles des parents sont trop éloignés géographiquement l'un de l'autre, la garde alternée de leur enfant sera fortement compromise.
Sauf cas très particulier, l'exercice de l'autorité parentale est toujours commun entre les époux. En pratique, cela signifie que les parents ont des droits et des devoirs similaires dans l'éducation et la responsabilité de leurs enfants. Objectivement, les mères n'ont pas plus de droits que les pères.
En cas de désaccord. Si vous souhaitez faire modifier le droit de visite et d'hébergement de votre enfant, vous pouvez saisir le juge en utilisant le formulaire suivant : Demande au juge aux affaires familiales (autorité parentale, droit de visite, pension alimentaire...)
Même en cas de séparation sans jugement, le père a toujours un devoir d'entretien. Cela signifie qu'il doit contribuer financièrement à l'éducation et aux besoins matériels de son ou ses enfants. En pratique, cette contribution prend généralement la forme d'une pension alimentaire versée à la mère.
Il y a aussi un autre facteur c'est que les pères demandent peu la garde principale (environ 20 %) ; les pères demandent plus volontiers une résidence alternée qui est refusée quasi systématiquement si la mère n'est pas d'accord.
Droit du père en cas de séparation : ce qui se passe en pratique. Dans la majorité des cas, la résidence de l'enfant est fixée chez la mère. Le père a donc peu de chance d'obtenir la garde alternée des enfants, et encore moins la garde exclusive, notamment pour les enfants en bas âge.
Des parents qui ne sont pas mariés et qui décident de la séparation ou du divorce de leur couple pourront choisir de convenir de la garde de leur(s) enfant(s) d'un commun accord en signant ensemble une convention qui récapitule les conditions de garde.
Auprès du juge des affaires familiales
Si l'entente amiable demeure impossible, vous pouvez alors saisir le juge des affaires familiales. Il statuera sur le mode de garde et prendra en compte votre volonté d'obtenir la garde exclusive sans pour autant écarter la possibilité d'un mode de garde alternée.
Quand des parents non mariés (concubins, partenaires de PACS) se séparent, les modalités de garde de l'enfant et la contribution à son entretien peuvent être établies à l'amiable dans une convention. Si les parents sont en désaccord, ils peuvent passer par une médiation ou par le juge.
La principale condition : avoir l'âge de discernement
En principe, c'est le cas à partir de 8-9 ans. En toute hypothèse, cet âge du discernement est apprécié de manière discrétionnaire par le Magistrat, et peut donc varier d'une Juridiction à une autre, voire même d'un Juge à un autre au sein même d'une Juridiction.