Un nouvel ordre mondial se met en place avec la fin de la guerre froide, les États Unis n'ont plus de rivaux et sont les seuls capables d'exercer une influence mondiale dans tous les domaines. On parle alors d'hyperpuissance américaine. Le monde est désormais unipolaire.
D'aucuns privilégient la théorie des cycles de puissance, prônant un système unipolaire. La concentration des capacités par une seule puissance rend improbable le recours à la force de la part de pays qui ne pourraient espérer l'emporter, d'où l'idée de stabilité hégémonique.
Après le monde bipolaire, du temps de la guerre froide, les politologues ont parlé d'un monde unipolaire, dominé par les États-Unis, dans les années 1990 ; désormais, le terme qui revient est celui de multipolarité.
Après 1945, les deux grandes superpuissances issues de la Seconde Guerre mondiale, à savoir les Etats-Unis et l'URSS, se livrent une guerre « froide » pour dominer le monde créant ainsi un monde bipolaire.
L'éclatement du monde communiste, la disparition de l'URSS et la perte de prestige de la Russie ont renforcé la puissance des États-Unis. Mais la multiplication de conflits nationalistes accentue les tensions dans ce monde multipolaire.
L'alliance contre-nature qui liait les États-Unis et l'URSS contre l'Allemagne nazie et ses alliés ne résiste pas longtemps une fois la guerre achevée. Les divergences sont trop fortes entre les deux États, qui accèdent à un niveau tel de puissance qu'on les qualifie désormais de superpuissances.
Les conflits depuis 1989
Le conflit le plus connu est le conflit israélo-palestinien. Il désigne le conflit qui oppose les Palestiniens et l'État d'Israël. Il débute en 1948 lors de la création de l'État d'Israël sur le territoire palestinien par l'ONU.
Cette époque est caractérisée par la lutte entre les Etats-unis et l'URSS ainsi que leurs alliés respectifs. Dit autrement, la confrontation entre le régime communiste et les démocraties occidentales. Le monde se trouve alors séparé en deux (bipolaire) en fonction des "affinités" avec l'une ou l'autre des tendances.
DEPUIS l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, le monde est entré dans une nouvelle phase géopolitique, qu'on considère comme post-communiste, dominée par la logique du capitalisme libéral et de la mondialisation, avec à sa tête les Etats-Unis, dans un contexte de fragmentation accentuée, et de multipolarité.
Adjectif - français
(Relations internationales) Se dit d'une situation internationale dans laquelle aucun pays ou aucune alliance de pays ne dispose du poids nécessaire pour constituer un pôle dominant de pouvoir et de décision, à l'échelle planétaire.
Le monde multipolaire correspond à un concept géopolitique, se référant à une situation où la puissance est partagée par plusieurs pôles, nommés grandes puissances.
Le monde est divisé en 192 États indépendants. Un État indépendant contrôle un territoire, est doté de frontières le délimitant, dispose d'une armée, d'une monnaie et organise la vie de ses habitants comme il l'entend (sécurité, perception des impôts, lois fixant les règles).
La décolonisation permet la création de vingt-neuf États asiatiques et africains. Ces États revendiquent leur solidarité notamment lors de la conférence de Bandung en Indonésie en 1955. On parle d'émergence du tiers-monde.
Une division du monde en deux
Ces pays suivent la doctrine Jdanov, qui promeut une solidarité et une association des pays communistes pour s'opposer au bloc de l'Ouest capitaliste et impérialiste. L'objectif de cette doctrine est de répandre le communisme dans le monde.
Les Soviétiques cherchent à prendre le contrôle de l'Europe de l'Est et de Berlin : un « rideau de fer » divise alors l'Europe. Chaque camp cherche des alliés en apportant une aide économique (plan Marshall / CAEM) ou par une alliance militaire (OTAN / Pacte de Varsovie) : c'est la bipolarisation du monde.
Plan Marshall : date
Le plan Marshall a été adopté par le président Harry Truman pour quatre ans du 1er avril 1948 au 30 juin 1952.
Après l'armistice de 1945, les États-Unis et l'URSS se font face avec deux visions complètement différentes du monde et de la société : la société communiste, voulue par les Soviétiques ; et la société capitaliste, conçue par les Américains. Ces deux visions sont incompatibles.
Le pacte de Varsovie est une réponse de l'URSS à l'adhésion de la RFA (République fédérale d'Allemagne) à l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) en mai 1955. Une adhésion qui s'accompagne d'un plan de réarmement, longtemps craint par la France au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Le 3 juin 2022, cela fera 100 jours que la Russie a commencé à envahir l'Ukraine. Ce conflit a des répercussions économiques dans le monde entier et il accapare l'attention de la plupart des médias. Pourtant, la guerre en Ukraine est loin d'être la seule qui fait rage actuellement…
Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France. L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale.
La guerre la plus longue fut indubitablement la guerre des Espagnols contre les Arabes, qui dura huit siècles, exactement sept cent quatre-vingt-un ans, depuis le débarquement de Tarik à Djebel-Tarik (Gibraltar) en 711, jusqu'à la chute du royaume de Grenade au pouvoir des rois catholiques Ferdinand et Isabelle, en ...
De 1947 au début des années 1970, le monde est marqué par la guerre froide et la bipolarisation qu'elle induit. Le monde subit la concurrence des deux superpuissances que sont l'URSS et les États-Unis, qui se traduit par des crises mais aussi par un condominium ayant pour but d'éviter les oppositions au sein des blocs.
Le monde est détruit. C'est en Europe et dans le Pacifique que les combats ont été les plus intenses. Les destructions affectent les villes, les usines et les réseaux de transport. Les économies ont souffert des pillages de l'Occupation et les pays, ruinés, s'endettent auprès des Etats-Unis.
Le rideau de fer (en anglais : Iron Curtain, en allemand : Eiserner Vorhang) est la frontière fortifiée entre d'un côté la Yougoslavie et les États européens tournés vers les États-Unis et de l'autre les États européens placés sous influence soviétique.