Le 31 janvier 2013, il y a tout juste 10 ans, les femmes ont officiellement obtenu le droit de porter un pantalon. Si son application était devenue caduque depuis bien longtemps, l'ordonnance interdisant aux femmes de porter ce type de vêtements était pourtant bel et bien encore en vigueur, depuis plus de deux siècles.
Le 7 novembre 1800, un décret fut rédigé pour réglementer le port du pantalon chez les femmes. Toutes femmes désireuses de se “travestir” devaient demander à la préfecture de police l'autorisation de porter le pantalon. Bien évidemment, il devait y avoir une raison médicale ou professionnelle pour le porter.
Le 7 novembre 1800, une ordonnance de la préfecture de police de Paris autorise les femmes à porter le pantalon pour des raisons professionnelles ou de santé.
Marie-Rose Astié de Valsayre (1846-1915) Féministe et infirmière, Marie-Rose Astié de Valsayre réfute le corset pour des raisons médicales. Elle s'engage également auprès de l'Assemblée nationale en 1887 pour que les femmes puissent porter des pantalons.
Le but à l'époque était d'empêcher les femmes de se parer à l'image des hommes, limiter ainsi l'accès des femmes à certaines fonctions ou métiers en France.
Il faudra attendre les années 60 pour que le pantalon se démocratise réellement chez les femmes, notamment avec l'aide d'Yves Saint Laurent. La loi tombera en désuétude, jusqu'à enfin être abrogée le 31 janvier 2013.
La loi de 1965 autorise enfin toutes les femmes mariées à travailler, à ouvrir un compte et à signer des chèques sans l'autorisation de leur mari !
Document > Visite de l'impératrice Eugénie à l'artiste Rosa Bonheur décorée de la Légion d'honneur (1865)
Car il n'y a que pour des cavaliers qu'il était logique d'entreprendre la production d'un vêtement aussi compliqué que le pantalon. Il y a peu encore, on attribuait la paternité de cette invention à des peuples cavaliers nomades plus tardifs, du premier millénaire avant notre ère.
Le mot pantalon provient de San Pantalone (ou Pantaleone - Pantéleimon de Nicomédie), saint que les vénitiens vénéraient particulièrement : pantalone est devenu un sobriquet des Vénitiens, et les Français l'ont repris pour donner son nom au vêtement parce que ce vêtement était en usage à Venise.
Le 31 janvier 2013, le ministère des Droits des femmes a officiellement déclaré cette loi « incompatible avec les principes d'égalité entre les femmes et les hommes qui sont inscrits dans la Constitution et les engagements européens de la France ». L'ordonnance a enfin été abrogée.
1938 : Suppression de l'incapacité civile des femmes. 1944 : Ordonnance accordant le droit de vote et d'éligibilité aux femmes. 1946 : Le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines est désormais inscrit dans le préambule de la Constitution.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
Le pantalon et le smoking prennent place, pour la première fois, dans le dressing des femmes des sixties, représentatifs d'une mode unisexe. Côté accessoires, les boots blanches se portent avec une mini-jupe ou une robe droite et font partie des indispensables mode.
La femme est aussi amenée à porter des uniformes de travail masculins, mais toujours avec coquetterie : ici des bijoux, ici un col blanc qui dépasse d'un uniforme d'ouvrière. A cette époque, les poches se multiplient et gagnent jusqu'aux défilés de couture. Le costume-tailleur, "uniforme de l'Arrière », se popularise.
Comment s'habillaient les femmes dans les années 50 ? : notre sélection. Parmi les incontournables du style année 50 on trouve les robes à taille cintrée, les robes à pois style pin-up, les jupes crayons, les jupes à volant et les vêtements style rockabilly.
La longue histoire du jeans débute dès le XVI ème siècle à Nîmes, là où est fabriquée la toile denim. Cette toile du XVI ème siècle est composée de laine et de soie, caractérisée par un fil de chaîne bleu indigo et un fil de trame écru.
La nostalgie ethnique devient à la mode
Les années 1970 sont aussi la naissance d'un style plus nostalgique : le corsage héritage des grands-mères et des longues jupes champêtres, jupes tziganes, des foulard indiens, robes bédouines et vestes afghanes.
Levi Strauss (1829-1902), juif bavarois émigré aux États-Unis en 1847, s'était installé à San Francisco, en 1853, comme marchand de tissu. Là, il aurait utilisé la toile de Nîmes pour confectionner ses premiers jeans.
Au début de l'année 1910, la mode se joue des femmes et impose dans les garde-robes une jupe resserrée sur le bas par une large bande assortie d'une martingale intérieure nommée entrave. Elle est doublée d'un dispositif qui sous le jupon restreint la marche et empêche le déchirement du vêtement.
Pour les tenues de soirée, les jupes étaient longues jusqu'au sol. Les tenues de jour et de soirée dans la mode des années 1930 étaient pleines de volants et de décorations. La taille était mise en valeur et la silhouette était triangulaire, avec des épaulettes dans les robes et les vestes de tailleur.
L'invention du vêtement lui-même reviendrait à une collaboration entre Levi Strauss et Jacob Davis, tailleur à Reno dans le Nevada. Le premier était en effet à la tête d'un commerce de tissu et vêtements, Levi Strauss & Co., installé sur la côte ouest américaine lors de la ruée vers l'or en 1853.
En France, une très vieille loi interdisait aux femmes d'exercer le métier de croque-mort.
En France, il a fallu attendre le 21 avril 1944 pour que les femmes obtiennent le droit de voter et de se présenter à une élection, après plus de 150 ans de mobilisations civiques.
En 1918, seules les femmes britanniques qui ont 30 ans obtiennent le droit de vote. Les hommes peuvent, eux, voter dès l'âge de 21 ans. L'égalité est finalement établie en 1928.