Moins connu que le burn-out, l'épuisement au travail dû à un ennui chronique produit pourtant la même détresse psychologique. Quelques bonnes pratiques pour identifier et pour accompagner les personnes à risques. Le burn-out est désormais un phénomène bien identifié.
Des symptômes physiques liés au stress (exemple : anxiété, fatigue récurrente, problèmes de sommeil, manifestations cutanées, maux de ventre...). Des symptômes psychologiques dépressifs (exemple : sentiment de dévalorisation, d'inutilité, atteinte de l'estime de soi, peur de l'échec, désespoir).
Vous ressentez des douleurs musculaires
Lorsqu'on occupe un emploi toxique, on a souvent l'impression de se battre contre un tigre à son bureau. Notre cerveau perçoit une menace et inonde notre système d'adrénaline et d'autres hormones du stress. "Dans ces situations, le système nerveux est sous tension constante.
Changer d'attitude par rapport au travail c'est le mettre à sa juste place et réhabiliter tous les autres domaines de la vie. Pour cela, il faut enlever le plus possible l'affect que vous investissez sur lui. Etre là, bien faire son job, avoir des bons résultats oui, mais sans implication émotionnelle.
Fatigue et ennui se comprennent ensemble. Leur dynamique est au centre de ce vécu paradépressif. L'ennui est une altération du « vécu de valoir », de la valeur des choses ; rien ne vaut. Pourquoi faire ceci ou cela puisque les choses ne valent rien.
Les causes de l'ennui sont variées : Trop de routine : vous réalisez des tâches peu variées, vous avez le sentiment d'avoir fait le tour de votre job, vos journées se déroulent toujours de la même façon.
Le burn-in est l'étape précédant le burn-out accompagné d'une notion de présentéisme. Ces deux troubles trouvent leur origine dans la vie professionnelle du sujet. En règle générale, le sujet passe la majeure partie de son temps au bureau et réalise des heures supplémentaires interminables en dépit de la fatigue.
Définition. Le syndrome d'épuisement professionnel, équivalent en français du terme anglais burnout, se traduit par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d'un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »2 .
Comment réagir face à la mise au placard ? Sachez pour commencer que quel que soit le motif de la mise au placard, vous n'êtes pas responsable et votre employeur a des obligations envers vous. Tout d'abord, selon l'article 1194 du Code civil, ce dernier se doit de vous fournir le travail prévu dans votre contrat.
La dopamine bloque les neurones qui font dormir
À l'inverse, l'inhibition de ces mêmes neurones diminue très fortement les durées de sommeil. Il semble donc que les activités plaisantes inhibent l'activité de ces neurones à récepteurs de type A2.
L'ennui revêt de nombreuses facettes : il peut être lié à la consommation d'alcool, de drogues, au stress, à des problèmes de santé, au décrochage scolaire, à l'échec, etc.
Elaborez votre projet en ne négligeant aucune piste. Exprimez sans crainte la frustration que vous ressentez à exécuter parfaitement des tâches qui ne vous excitent plus : vos compétences ne sont pas en cause, mais bien votre envie de poursuivre dans la même voie.
Vous pouvez préparer votre liste des courses ou prendre des notes personnelles, mais aux yeux des autres, vous notez des idées pour la réunion de fin d'après-midi. Restez alerte. Faire semblant de travailler, c'est comme jouer à un sport ou un jeu. Vous devez toujours être sur le qui-vive et prêt à toute éventualité.
L'ennui est un moment transitoire
Mais ces moments de flottement ne sont pas forcément à fuir. L'ennui, c'est pour notre cerveau le moment de ralentir. Pour digérer, “métaboliser” d'après la psychothérapeute, les moments passés, apprivoiser ce qui est en train de se passer et se préparer mentalement à la suite.
Le bore out est l'exact inverse du burn out. Le bore out est un état d'ennui total dû à une sous-charge de travail. Cette absence d'occupation produit des effets comparables à l'épuisement professionnel : stress, troubles psychologiques, etc.
La fatigue est un signal physiologique vital auquel on doit répondre au moment où on le perçoit. Concrètement, il faudrait privilégier le repos à la demande : une sieste, une grasse matinée, des pauses dans la journée… Dès l'on se sent en baisse de régime, il faut accorder à notre organisme le break qu'il réclame.
Que faut-il faire quand son travail devient pénible ? Il faut dans un premier temps se rendre chez son médecin généraliste. Il a l'habitude de faire face à ce genre de problèmes et sait y remédier. Mais surtout, j'insiste, il faut aller voir le médecin du travail, garant de la bonne santé des employés.