Le manque de sommeil chronique augmente la sensibilité à la douleur. Dans ce cas, le repos et la caféine font plus d'effet que les antidouleurs.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Tolérance et hyperalgésie. La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de l'effet antalgique, une dose plus importante est nécessaire pour obtenir un effet équivalent. L'hyperalgésie induite par les opioïdes est définie comme un état de sensibilisation nociceptive causée par l'exposition aux opiacés.
Les feuilles du cassis renferment des antioxydants appelés "flavonoïdes". Ce sont des anti-inflammatoires naturels puissants. "Le cassis est un super-aliment qui est capable de soulager les rhumatismes, comme l'arthrite et l'arthrose", indique Philippe Chavanne.
L'essentiel : Méditation, hypnose, tcc, emdr : des thérapies psychologiques qui soulagent souvent les patients atteints de douleur chronique. C'est parce que la douleur n'est pas qu'une sensation ; c'est aussi une émotion, qui s'accompagne de stress, d'anxiété et parfois de dépression.
«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
La morphine est un antalgique opioïde comme le tramadol mais les deux ne sont pas combinés dans un même médicament. Ils sont présents dans des médicaments différents. Le tramadol est un antalgique opioïde dit "faible" alors que la morphine fait partie des opioides "forts".
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Les douleurs chroniques ont des conséquences néfastes sur les plans physique, psychologique et social. Elles entraînent des hospitalisations, de l'absentéisme au travail ou encore des dépressions. Son coût pour la société est considérable.
Piqure de Paraponera
Cette fourmi vivant en Amazonie délivre par son dard un venin neurotoxique extrêmement douloureux. Une sensation d'intense brûlure irradie dans tout le membre touché et provoque des contractions involontaires des muscles pendant plusieurs heures.
Cette substance opioïde est intéressante pour soulager les douleurs modérées à intenses qu'elles soient chroniques ou aiguës. On peut, par exemple, l'utiliser en cas de lombalgie ou de lumbago (douleur dans le bas du dos) ou de zona en phase aiguë.
Le tramadol provoque fréquemment des troubles digestifs, comme les nausées et la constipation, des vertiges, la bouche sèche, une somnolence. La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées.
Le paracétamol, à l'instar de l'ibuprofène par exemple, s'il possède comme lui une action analgésique et anti-pyrétique, n'a pas d'effet en revanche sur la réaction d'inflammation ni sur l'agrégation plaquettaire.
Il s'agit d'un trouble grave, étant donné qu'une infection ou une blessure peut survenir à un pied sans que la personne touchée puisse la ressentir. En plus des picotements et de l'engourdissement, les personnes qui souffrent d'une polyneuropathie chronique éprouvent des sensations de brûlure ou des élancements.
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)
Des activités physiques modérées
D'après ses conseils, pour maintenir une activité régulière et quotidienne sans risquer de relancer la douleur, il faut savoir fractionner les exercices, progresser par palier et surtout, choisir des activités plaisantes correspondant à ses propres envies .
Posologie usuelle :
douleur aiguë : 2 gélules lors de la première prise, puis 1 ou 2 gélules lors des prises suivantes, à renouveler si nécessaire toutes les 4 à 6 heures. douleur chronique : 1 ou 2 gélules toutes les 4 à 6 heures.
En effet, le tramadol sans association est le plus puissant des antalgiques opioïdes de niveau II , et son conditionnement permet des doses importantes (jusqu'à 400 mg par jour).
Ainsi le tramadol est interdit par l'UCI en cyclisme plus en raison des risques liés aux effets secondaires que par un effet dopant.
Il faut prendre son médicament antimigraine habituel, même si la douleur est installée. Et essayer de se relaxer pour retrouver un état propice à l'endormissement, par exemple en buvant un verre d'eau.
Une douleur, une position de sommeil
En cas de mal de tête ou mal de dents, il est conseillé de dormir sur le dos, en plaçant un oreiller supplémentaire sous la tête ; en cas de douleurs au cou, de lombalgies ou de côtes cassées, la position sur le dos reste la meilleure, avec ou sans oreiller sous la tête.
Notre bagage génétique nous rend plus ou moins sensibles à la douleur, et aux expériences douloureuses que nous subissons tout au long de notre vie. Mais nos réactions peuvent aussi être modulées par notre état mental et physique, nos expériences passées –douloureuses, traumatisantes– et notre environnement.