[Mise à jour du mardi 11 octobre 2022 à 08h31] Nouveau coup de pouce pour les retraités, mais qui reste en deçà de l'inflation. L'Agirc-Arrco, organisme paritaire en charge de la gestion de la retraite du secteur privé, va rehausser de 5,12% la complémentaire des ex-salariés du privé au 1er novembre 2022.
9 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraites du régime de base. 28 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique d'Etat. 29 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique hospitalière. 1er novembre 2022 : hausse de 5,12% pour les complémentaires Agirc-Arrco.
Inflation et revalorisation des retraites
Au 1er janvier 2022, les retraites de base ont augmenté de 1,1% pour les ex-salariés du secteur privé, les anciens fonctionnaires, les retraités dépendant de régimes spéciaux et les indépendants. Au 1er janvier 2021, les retraites de base avaient augmenté de 0,4%.
La loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat fixe la revalorisation des pensions à 4 %, à compter du 1er juillet. Celle-ci sera effective sur votre mise en paiement le 29 septembre.
Revalorisation de la valeur du point ¶
La nouvelle valeur de service du point Agirc-Arrco s'établira à 1,3498€ et « elle servira au calcul des retraites Agirc-Arrco dès l'échéance de novembre 2022, versée le mercredi 2 novembre. » Par rapport à la majoration de 1% pour 2021, celle de 2022 semble conséquente.
Au 1er novembre 2021, le point augmente d'1%, passant à 1,2841 euros. La hausse des retraites au 1er juillet 2022 ne concerne pas la retraite complémentaire des salariés du secteur privé, puisque celle-ci est gérée par les partenaires sociaux.
Jamais depuis les années 80, les retraites complémentaires n'avaient connu une telle augmentation. Le gouvernement envisage d'augmenter leur montant de 4,9 à 5,2 % au 1er novembre 2022. Cette revalorisation suivra celle des pensions du régime de base (+ 4 %) du 1er juillet 2022.
Une hausse de 0,8 % viendrait donc s'ajouter à la revalorisation de 1,1 % en janvier 2022 et de 4 % en juillet de la même année. Sans oublier les revalorisations des retraites complémentaires: + 5,12% en novembre pour l'Agirc-Arrco, + 4 % pour l'Ircantec.
Qui est concerné par cette hausse ? La revalorisation de 4% concerne toutes les retraites de base, la pension de réversion, l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et l'allocation d'invalidité (ASI), détaille le site gouvernemental. Elle ne concerne pas, en revanche, les retraites complémentaires.
Le montant de l'Aspa qui vous sera accordé est égal à la différence entre ces 16 826,64 € et vos ressources. Le montant maximum par mois est de 1 402,22 €.
Cette revalorisation de 4 % visant à compenser la hausse des prix due à l'inflation en 2022 concerne toutes les retraites de base, la pension de réversion, l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et l'allocation supplémentaire d'invalidité (ASI).
Montant minimum vieillesse 2022 et versement de l'aide
11.441,49€ par an pour une personne seule soit 953,45€ par mois. 17.762,96€ par an pour les couples soit 1.480,24€ par mois.
En mars 2022, certains des 13 millions de retraités du secteur privé percevant une pension complémentaire versée par l'AGIRC-ARRCO pourraient voir le montant de leur retraite baisser par rapport à d'habitude. En cause, une prise en compte tardive de leur nouveau taux de contribution sociale généralisée (CSG).
Le taux de CSG applicable sur ses pensions de retraite pour 2022 est donc de 6,6 %.
C'est pourquoi les pensions de retraite ont été revalorisées à hauteur de 4% cet été. C'est la loi portant mesure d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat, votée le 16 août 2022, qui dispose de cette augmentation entrée en vigueur le 1er juillet avec effet rétroactif.
La hausse de 4% est calculée sur le montant brut, s'appliquent ensuite les prélèvements sociaux (CSG, CRDS, CASA) ou encore le paiement de l'impôt à la source. D'ailleurs, si vous consultez votre espace personnel, vous trouverez déjà les nouveaux montants de votre pension, prenant en compte la revalorisation.
Comme l'explique le site spécialisé La Retraite en Clair, qui s'est déjà penché sur la question et a multiplié les calculs, un travailleur partant à 62 ans avec suffisamment de trimestres pour prétendre au taux plein et environ 2 300 points Agirc-Arrco - soit l'équivalent d'une carrière pleine -, aurait droit à environ ...
Après les revalorisations anticipées cette année, les prestations sociales bénéficieront d'un reliquat de hausse en 2023 : +0,8 % pour les pensions en janvier, +1,7 % pour les allocations familiales et le RSA en avril.
Leurs pensions ne vont finalement pas augmenter de 4 % ce mardi 9 août, comme Emmanuel Macron l'avait annoncé. Elles seront revalorisées en septembre, la faute à un retard de l'Assemblée nationale.
Aucune augmentation des retraites complémentaires n'est prévue à ce stade. Contrairement à la retraite de base, les retraites complémentaires ne dépendent pas de la loi mais sont fixées par les partenaires sociaux (Medef, CGPME et U2P pour les entreprises ; CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO pour les salariés).
La possession de 165 trimestres ou carrière complète est une condition indispensable pour bénéficier du 1000 € minimum. En effet, ce n'est pas pour tout le monde. Des milliers de retraités aux carrières découpées ne sont pas pris en compte.
Pour compenser la hausse généralisée des prix, une "indemnité inflation" défiscalisée de 100 euros est versée à 38 millions de Français entre décembre 2021 et février 2022. Les retraités sont concernés par cette prime.
En 2020, la pension médiane est 200 € pour les femmes et de 370 € pour les hommes. Note de lecture : En 2020, l'Agirc-Arrco enregistre 173 300 nouveaux retraités de droits dérivés, soit une hausse de 5 % par rapport à 2019.
Les retraites complémentaires y compris les majorations pour enfants sont soumises à l'impôt sur le revenu. Votre caisse de retraite est tenue d'informer l'administration fiscale des sommes qu'elle vous a versées dans l'année.
Oui, les personnes n'ayant jamais travaillé peuvent percevoir le minimum vieillesse, ou plutôt l'Aspa, à partir de 65 ans. Cette prestation n'est pas issue des cotisations mais financée par le Fonds de solidarité vieillesse (FSV).