Platon disait « les MAUX du corps sont les MOTS de l'âme, ainsi on ne doit pas guérir le corps sans chercher à guérir l'âme. » Dans les traditions indiennes et chinoises, le corps et l'esprit ne font qu'un, depuis la nuit des temps.
L'interaction entre le corps et l'esprit est bidirectionnelle. Non seulement les facteurs psychologiques peuvent participer à l'apparition ou à l'aggravation d'un grand nombre de maladies organiques, mais celles-ci peuvent également influer sur la pensée ou sur l'humeur d'une personne.
« La force de l'esprit peut-elle changer la maladie, non seulement dans sa perception subjective, mais aussi l'amener, de façon objective, jusqu'à la guérison ? » Telle est la question au cœur de la réflexion et de la pratique médicale de ce psychiatre au Val-de-Grâce.
La matière et l'esprit (L, ES, S)
Elle s'oppose en ce sens à l'esprit, comme ce qui est pensé s'oppose à ce qui pense. Cette opposition recoupe aussi celle de la matière et de la forme si l'on considère que la matière est quelque chose de passif qui ne s'anime que sous l'effet d'un esprit.
Le corps et le cerveau sont des objets publics, accessibles au regard, externalisés et objectifs. L'esprit est privé, masqué, interne et subjectif.
« C'est une réaction brutale et automatique liée aux structures primitives du cerveau, comme lorsqu'on ressent une grande peur, explique le neuroscientifique Yves Agid. Le cœur exécute les ordres donnés par le cerveau. »
Les caractéristiques du système limbique :
- Il contrôle tout ce qui régit le bien-être psychologique du corps et une grande partie de la physiologie du corps : le fonctionnement du coeur, la tension artérielle, les hormones, le système digestif et même le système immunitaire.
Adoptez une posture positive : tenez -vous droit, les épaules en arrière, le menton relevé et souriez. La position du corps peut changer un état émotionnel. Vous serez surpris de constater qu'un sourire même un peu forcé peut induire une vision positive.
On nomme esprit de corps la loyauté que l'on donne à ses pairs par rapport à la société, à la nation, ou aux croyances. Concrètement, il faut pour cela avoir vécu des expériences communes (positives ou négatives) qui donnent le sentiment d'être « à part ».
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Le corps devrait être notre meilleur ami. Il n'est pas seulement un instrument qui nous permet de vivre, mais il devrait également être un temple de notre esprit et de notre âme. Pour cela, il devrait être protégé et respecté.
Retrouver un équilibre émotionnel et physique passe par différentes étapes. Diminuer les stimulations externes, établir des limites avec certaines personnes, faire de l'exercice, s'ouvrir au monde et apprendre à mieux connaître ses émotions font partie des solutions qui peuvent aider au cas par cas.
Gérer son mental, c'est apprendre à sentir et ressentir vraiment, régulièrement, à mettre du sens sur ce qu'on lit. Alors, je vais rependre quelques idées intéressantes. Notre cerveau fonctionne par associations d'idées. Un souvenir ne sera jamais que visuel, ou que kinesthésique par exemple.
Le trouble de dépersonnalisation/déréalisation est caractérisé par une sensation persistante ou récurrente de détachement de son propre corps ou de ses propres processus mentaux, en se sentant comme un observateur extérieur de sa propre vie (dépersonnalisation), et/ou par une sensation de détachement de son ...
Le cœur a la particularité d'être un système autonome, commandé par une activité mécanique et électrique qui lui est propre. «Un patient peut être en mort cérébrale mais avoir le cœur qui bat toujours», décrit le Dr Olivier Müller, cardiologue au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
Heureusement, le mécanisme des battements n'est pas un acte qui obéit à la volonté. En effet, si la peur peut accélérer un cœur… le cerveau, lui, ne sait pas l'arrêter. Faire battre un cœur, c'est en fait synchroniser les milliards de cellules qui le composent.
"Non, le cœur ne contient pas de mémoire", explique un neurobiologiste, mais une greffe peut agir sur l'état émotionnel.
Le cœur, organe de l'amour.
Aujourd'hui, on est un peu revenu sur ce « matérialisme » biologique, et les connaissances les plus récentes montrent que le sentiment amoureux résulte d'une interaction complexe entre les cerveaux (le cerveau des instincts, celui des émotions et le cerveau logique) et le coeur.
Le coeur et le cerveau sont des organes nobles. L'un assure l'irrigation du cerveau par les vaisseaux sanguins et l'autre l'innervation du coeur par les nerfs. Ils s'acceptent malgré leurs différences : l'un est le siège des sentiments et l'autre de la raison, l'intelligence et l'intellect.
Le cerveau régit aussi la respiration, les battements du coeur, la pression artérielle. Le cerveau est le chef d'orchestre du corps. Toutes nos activités sont regulées à travers lui.
L'eau passe du lumen intestinal dans le plasma principalement par transport passif, régulé par les gradients osmotiques. Les molécules d'eau sont ensuite transportées à travers la circulation sanguine afin de se répartir dans l'ensemble du corps, dans les liquides interstitiels et dans les cellules.
Faire coopérer le corps et l'esprit permet de sortir de comportements répétitifs qui nous minent. À condition de savoir décoder les messages biologique des émotions. «Notre culture est profondément ancrée sur la pensée mais insuffisamment sur l'émotion et le corps.