Pour rappel, l'élision consiste à remplacer la voyelle finale d'un mot par une apostrophe quand ce mot est placé devant un autre commençant également par une voyelle ou un «h» muet. On dira donc «s'il» et non «si il», ou «l'école» et non «la école», ou encore «l'humain» et non «le humain».
On trouve en français deux h : le h muet et le h aspiré. En français moderne, aucun des deux ne correspond à un son, et ce, même si l'on parle de h aspiré (il n'y a pas d'aspiration). Ce qui les distingue est que, dans le cas du h muet, on fait l'élision.
On fait normalement l'élision devant un nom propre s'il commence par une voyelle ou un h muet. Par exemple, le h dans harmonie, hiver et homme. Fermer l'infobulle . C'est donc la même règle que celle qui s'applique pour les noms communs.
L'apostrophe est très fréquente en français puisqu'elle apparaît dès qu'un mot commençant par une voyelle suit l'un de ces mots : le, la, que, qui, du, de, me, te, etc. Par ailleurs, son emploi est non seulement autorisé, mais obligatoire. Il serait effectivement erroné d'écrire je te ai dit que il.
Le H muet ne sert strictement à rien, mais il faut quand même l'écrire! Il ne se prononce pas et n'a aucune influence sur la prononciation, sauf cas exceptionnels comme dans le mot TRAHIR où la présence du H permet d'éviter la formation du digramme AI: on prononce [tRaiR] et non pas [tRɛR].
RÉSUMÉ: ☆ Au début d'un mot, le H est : – muet : sans conséquence sur la prononciation, liaison ou l'élision avec le mot qui précède : l'harmonie, l'heure, l'hiver. – aspiré : la liaison ou l'élision avec le mot précédent n'est pas possible : le haut, le haricot.
L'apostrophe est le signe typographique dont l'usage principal en français est de marquer l'élision, c'est-à-dire la suppression de la voyelle finale de certains mots devant un mot commençant par une voyelle ou par un h muet : on ne dit pas le arbre, mais l'arbre.
Définition de apostrophe nom féminin
Figure de rhétorique par laquelle un orateur interpelle tout à coup une personne ou une chose personnifiée. Interpellation brusque, sans politesse (➙ apostropher). Grammaire Mot (mis) en apostrophe, en apposition et qui interpelle (ex. Jean dans Jean, tais-toi !).
Effectivement, il devrait normalement y avoir élision (remplacement de la voyelle finale de certains mots par une apostrophe) devant un nom propre de personne commençant par une voyelle ou par un h muet : le fils d'Anne, les poésies d'Hugo.
Origine. En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
L'apostrophe est un nom (ou un pronom ) qui désigne une personne ou une chose à laquelle on adresse la parole, c'est un mot indépendant sans fonction dans la phrase. Exemples: 1. Étudiants, levez – vous !
Réponse du Guichet. "Le" et "la" deviennent " l' " devant les mots commençant par une voyelle ou par un h muet . Il y a élision devant l'h muet et absence d'élision devant l'h aspiré .
h aspirés. Placé au début d'un mot commençant par une voyelle, il empêche la liaison et l'élision avec le mot précédent. On l'appelle "aspiré" bien qu'il soit muet. Exemple : Dans "les héros" on ne fait pas la liaison.
Le h aspiré bloque non seulement l'élision (l'apostrophe), mais aussi la liaison à l'oral. Ainsi, quand on lit à haute voix nous les haïssons, on ne doit pas prononcer le son [z] après le pronom les. Au contraire, on doit le faire devant un h muet : nous les [z] habillons.
On distingue l'apostrophe dite typographique, ou traditionnelle, de l'apostrophe dite dactylographique, ou droite. La première, qui a une forme courbe, équivaut à un signe incliné semblable à une virgule placée en hauteur : « ' »; la seconde, à un signe linéaire vertical : « ' ».
Tous les symboles, qui ne sont ni des lettres ni des chiffres, ne comptent pas. Les signes de ponctuation (virgule, point, deux points, point-virgule, point d'exclamation, point d'interrogation), traits d'union, tirets, apostrophes, guillemets, parenthèses et crochets ne sont pas comptabilisés.
Le trait d'union (-) et l'apostrophe (') ne font pas partie de la ponctuation : ce sont des signes grammaticaux. Il suffit d'un signe de ponctuation pour modifier le sens d'une phrase. (Note : Il s'agit d'un cas particulier des points de suspension.
Le mot en apostrophe peut être un nom ou un pronom. Il désigne l'être ou la chose personnifiée à qui on adresse la parole (Toi, chante-nous quelque chose! Amis, buvons à la santé de Pierre. Ça c'est fort, Pierre!).
L'apostrophe, parfois aussi appelée interpellation, est un procédé grammatical et une figure employée en rhétorique, qui consiste à interpeller. Fermer l'infobulle vivement une personne (généralement absente), une chose personnifiée, un objet réel ou imaginaire.
On distingue deux catégories d'homonymes : les homographes et les homophones.
On ne pratique pas l'élision ou la liaison devant les mots commençant par un h aspiré, comme on l'appelle. Des noms comme hibou, hiérarchie ou huard, par exemple, ne posent pas de problème et on les verra rarement précédés d'une élision fautive. Le hibou, la hiérarchie, le huard.
Le H est à la fois une voyelle et une consonne. Pas de panique, en général, le H est une voyelle dans 99% des situations. Le H voyelle en position initiale s'appelle H muet. Il fonctionne absolument comme une autre voyelle.