L'OMS considère que l'addiction aux jeux vidéo est : “un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux sur Internet qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée aux jeux, au point que celui-ci prenne le pas sur d'autres centres d'intérêt et activités de la vie ...
Depuis le 18 juin 2018, l'addiction au jeu vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle porte le nom de « gaming disorder ».
Addiction aux jeux vidéo : le joueur
Les adolescents qui manquent de confiance en eux peuvent aussi être plus “fragiles” et ressentir le besoin de se créer un monde à part où ils se sentent plus forts. De plus, de manière générale, l'environnement est un facteur éventuel de risque de dépendance aux jeux vidéo.
Ce sont essentiellement les jeunes qui sont exposés à l'addiction aux jeux vidéo. Toutefois, les cas relevant d'une addiction pathologique grave sont assez rares. Les risques de dépendance les plus importants concernent les jeux en réseaux et notamment les jeux de rôle multi-joueurs.
Le traitement de l'addiction aux jeux vidéo passe par une prise en charge psychologique à l'aide le plus souvent d'une thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Le but du traitement est de réduire et contrôler le temps de jeu, l'abstinence n'étant en générale pas réaliste.
Les jeux vidéo ont un fort impact sur notre santé, et en particulier sur notre cerveau. De nombreuses personnes conçoivent les jeux vidéo comme néfastes, pouvant entraîner de la violence, le surpoids, l'échec scolaire et bien d'autres mauvaises conséquences.
Les résultats démontrent que jouer à des jeux vidéo au début de l'adolescence peut représenter un facteur de risque pour le développement de symptômes reliés à un trouble du déficit de l'attention.
Des troubles du sommeil.
Des difficultés à communiquer en face à face. L'enfant ou l'adolescent délaisse souvent ses loisirs habituels et peut réduire ses contacts dans la vie réelle. Une prise de poids du fait du temps de sédentarité augmentée avec la pratique du jeu vidéo.
L'addiction comportementale (jeux, écrans) Les addictions aux jeux de hasard et d'argent et celles aux jeux vidéo sont des addictions comportementales, considérées et reconnues comme une maladie. D'autres troubles addictifs comportementaux sont actuellement à l'étude.
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
La prise en charge d'une addiction est pluridisciplinaire. Elle repose le plus souvent sur l'association d'une prise en charge psychologique individuelle et collective, d'un traitement médicamenteux pour les addictions à certaines substances psychoactives et d'un accompagnement social.
Pour ce qui est des effets des jeux vidéo sur le cerveau et de l'Internet, ils peuvent altérer les scores d'intelligence et le volume cérébral uniquement en cas d'utilisation intensive. De plus, l'utilisation excessive des médias nuit au traitement visuel et aux fonctions cognitives intellectuelles.
Depuis 2015, de nombreuses études ont montrées que les jeux vidéo permettent d'améliorer la mémoire et les compétences de poursuite visuelle. Il est également prouvé que les jeux vidéo de stratégie ou de rôle améliorent notre capacité de résolution de problèmes, et notamment de nouveaux problèmes.
Cela peut dans certains cas affecter la santé mentale, avec un risque accru de dépression, d'anxiété voire de divers troubles émotionnels.
avant 3 ans, pas d'écran (ni télévision) ; avant 6 ans, pas de console de jeux. Durée d'écran limitée à 1/2h à 3 ans et 1h maximum à 6 ans pendant un temps de partage parent/enfant ; avant 9 ans, pas d'internet.
Un surinvestissement du jeune dans l'univers du jeu peut déclencher une perte de contrôle, une obsession et un ensemble de problèmes pouvant nuire à son fonctionnement (conflits, troubles du sommeil, échec scolaire, perte d'emploi, etc.)… auxquels peuvent s'ajouter d'importantes souffrances.
Mais les jeux ne sont pas tous innocents, certains mettent en péril l'intégrité physique de leurs pratiquants. Le jeu de la tomate consiste par exemple à bloquer sa respiration le plus longtemps possible et parfois le jeu tourne mal et l'enfant se retrouve dans le coma.
La première mesure consiste à limiter le temps de jeu quotidien, à une heure ou deux au maximum. Il faut également veiller à proposer des activités sans écran à votre enfant : activités sportives, créatives ou ludiques, ce ne sont pas les options qui manquent.
La ludopathie est un terme large pour désigner l'addiction à tous types de jeux : jeux d'argent, jeux de hasard, spéculation boursière ou encore jeux vidéos. C'est lorsque la pratique, qui était jusque là occasionnelle ou récréative, devient pathologique, que la personne est en situation à risque.
L'OMS reconnaît officiellement le trouble du jeu vidéo (gaming disorder) | MILDECA.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Être « addict » n'est pas une fatalité. En cas de consommation à risque ou de dépendance, un accompagnement par des professionnels renforce les chances de succès. Partager : Toute personne ayant une consommation problématique ou vivant dans l'entourage d'une personne en proie à des addictions peut se faire accompagner.