Aucun locataire ne peut être expulsé de son logement durant la période de trêve hivernale. Cette période va du 1er novembre au 31 mars (inclus) de l'année suivante.
Un locataire protégé est une personne de plus de 65 ans qui a des revenus modestes. Son statut lui garantit une protection juridique particulière en matière de location, notamment en ce qui concerne la résiliation du bail par le propriétaire.
Si le propriétaire a acheté le logement le 1er mars 2019 et que la date d'échéance du bail est le 31 mai 2021, il peut donner congé au locataire pour qu'il libère les lieux au plus tard à la date d'échéance de la 1re reconduction qui a lieu le 31 mai 2024.
Pas d'expulsion si locataire âgé de + de 65 ans, ou est handicapé, ou a à sa charge une personne handicapée. (Article L621-2 du cch)
demander une aide financière au FSL (fonds de solidarité pour le logement) ; recourir au protocole de cohésion sociale pour les locataires habitant dans des logements sociaux : le locataire est tenu au paiement des charges et d'une indemnité d'occupation, le temps qu'il s'organise dans le paiement de ses dettes.
Il doit y avoir des motifs légitimes (article 153-1 CPCE, tout refus est motivé par l'autorité administrative). Cela peut être dû à des considérations sociales liées à l'âge et à la situation financière et familiale du locataire : expulsion sans relogement, enfant(s) à charge...
Seul le juge est habilité à prononcer la résiliation du bail. Cette procédure doit d'ailleurs être justifiée par un manquement avéré des obligations contractuelles du locataire. Le bailleur n'est pas autorisé à procéder lui-même à l'expulsion de ses locataires.
Généralement, après avoir reçu le commandement de quitter les lieux, vous avez 2 mois pour quitter le logement, mais le juge peut avoir réduit ou supprimé ce délai (notamment s'il vous considére comme étant de mauvaise volonté).
La raison vient du fait que l'individu, qui ne voulait pas quitter leur logement, était, en réalité, un locataire qui ne payait pas son loyer et était arrivé en fin de bail. «Au regard de la loi, un locataire mauvais payeur n'est pas un squatteur.
La loi n° 2023-668 du 27 juillet 2023 visant à protéger les logements contre l'occupation illicite sanctionne les squatteurs et facilite les expulsions.
Il vaut donc mieux faire appel à un huissier. Celui-ci pourra en effet solliciter les forces de police pour procéder à l'expulsion du locataire récalcitrant. Même en cas d'absence de celui-ci, l'huissier peut s'accompagner de la police et d'un serrurier pour pénétrer dans le logement et procéder à l'expulsion.
Si le propriétaire n'a pas suivi la procédure légale pour l'expulsion, le préfet peut l'annuler.
Le motif légitime et sérieux est une notion créée par la loi en 1989, mais définie de manière vague par le texte. Ce motif légitime et sérieux regroupe les manquements du locataire à ses obligations (non-paiement du loyer, tapage, défaut d'assurance, etc.)
Depuis le 21 juillet 2023, la protection des locataires âgés aux revenus modestes est étendue à tout locataire percevant l'allocation journalière de présence parentale (loi no 2023-622 du 19 juillet 2023).
D'une part, le locataire protégé est celui qui a plus de 65 ans et dont les ressources sont inférieures à certains plafonds.
Quelle est la première obligation du bailleur ? Il s'agit de l'obligation de délivrer au locataire un logement décent, c'est-à- dire ne laissant pas apparaître de risques manifestes pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé et doté des éléments le rendant conforme à l'usage d'habitation.
Il faudra en préciser le motif : vente du bien, reprise du logement pour y habiter, ou motif qualifié de "légitime et sérieux". Si le locataire conteste le motif et/ou refuse de quitter les lieux, le bailleur devra saisir le tribunal pour entamer une procédure d'expulsion.
Le préfet doit répondre à la demande du bailleur de recourir à la force publique dans un délai de deux mois. S'il accepte, l'expulsion aura lieu. En cas d'absence de réponse ou de refus, la responsabilité de l'État peut être engagée. Du 1er novembre au 31 mars, aucune expulsion ne peut intervenir.
Vous adressez votre demande au tribunal concerné et c'est un huissier qui apportera l'injonction de payer à votre client. Vous pouvez également faire appel à une société de recouvrement qui prendra la relève auprès de votre client mauvais payeur.
Pas toujours facile d'expulser un locataire qui ne respecte pas ses engagements ! Entre loyers impayés, absence d'assurance habitation ou nuisances, il est parfois nécessaire d'entamer des poursuites à son encontre après avoir tenté une résolution à l'amiable.
Qui paie les frais d'huissier pour loyer impayé ? Le commandement de payer étant un acte obligatoire, il est théoriquement à la charge du débiteur donc du locataire (cf. Article L111-8 du Code des procédures civiles d'exécution). On ajoute donc les frais d'huissier aux impayés déjà existants du locataire.
Si vous ne payez pas ou si vous ne respectez pas le plan d'apurement, le bailleur peut saisir le juge et vous serez assigné en expulsion devant le Tribunal d'Instance. L'assignation intervient deux mois après le commandement de payer. Le Préfet est informé par l'huissier de cette assignation.
Un propriétaire n'a pas le droit de… te faire payer des sommes autres que le loyer. Si tu as pour devoir de payer ton loyer tous les mois, ton propriétaire n'a pas le droit d'exiger d'autres sommes d'argent. De plus, celui-ci n'a pas le droit de t'interdire, ou d'imposer un mode de paiement spécifique.
Il s'agit d'un acte dans lequel le commissaire de justice indique à l'occupant qui a fait l'objet d'une décision ordonnant son expulsion qu'il doit quitter les lieux pour une date déterminée – dans un délai de deux mois (ce délai peut être réduit par décision du juge, selon les circonstances).
On ne peut vous contraindre à quitter votre logement que si le concours de la force publique a été accordé, et que l'intervention des forces de l'ordre est prévue. Le propriétaire n'a pas le droit de vous expulser lui-même.