La misophonie (étymologiquement « haine du son ») est un trouble neuropsychique rarement diagnostiqué mais commun, caractérisé par des états psychiques fort désagréables (colère, haine, anxiété, rage, dégoût ) déclenchés par des sons spécifiques. L'intensité des sons peut être élevée ou faible.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Divers facteurs peuvent être responsables de ce bruit intérieur, notamment les bruits très forts, le vieillissement, le diabète, les infections auriculaires, les traumatismes de l'audition.
Réapprendre à tolérer le bruit
«Il faut commencer par éviter de surprotéger l'oreille, préconise le Dr Ohresser. C'est le mauvais réflexe, car plus le patient se protège et plus l'oreille est sensible.» Pour guérir de son hyperacousie, il faut donc réapprendre à tolérer le bruit.
L'hyperacousie est une sensation d'intolérance aux sons ou à des bruits présentés à un volume jugé tolérable par l'entourage. Une personne souffrant d'hyperacousie perçoit un son comme étant plus fort qu'en réalité.
Troubles du sommeil
Par exemple, une exposition diurne de 12 heures à 85 dB(A) provoque une réduction du nombre et de la durée des cycles de sommeil ; si bien que le bruit interfère avec la fonction récupératrice du sommeil et peut entraîner une fatigue chronique.
L'approche comportementale propose une dimension passive : on fait écouter des bruits à la personne sur une bande d'environ 6 heures à emporter chez soi. La dimension active, elle, consiste à demander au sujet de noter ses réactions et émotions déclenchées par un bruit.
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.
La misophonie est un trouble neurologique par lequel les stimuli auditifs (et parfois visuels) ne sont pas interprétés correctement par le système nerveux central. On suppose que la cause de la misophonie ne réside pas dans les oreilles mais dans un dysfonctionnement du système auditif central dans le cerveau.
Les symptômes de la misophonie
Les personnes souffrant de misophonie ont une réaction d'irritabilité importante d'anxiété et de dégoût, puis de colère face à certains sons. Elles peuvent pleurer, se mettre à crier ou même vomir. Les personnes touchés rapportent aussi un sentiment de perte de contrôle.
En l'absence de preuves, le traitement de la misophonie ne cherche donc pas à soigner le trouble, mais consiste plutôt en l'utilisation de thérapies d'adaptation. Leur but est de permettre aux patients de mieux vivre avec les symptômes de la misophonie et, si possible, de les soulager.
Les causes de l'irritabilité
Le stress : vivre une période stressante, comme perdre un emploi ou une rupture de couple, peut rendre une personne plus irritable que la normale. Les phases compliquées de la vie laissent nos nerfs à fleur de peau et rendent plus difficile le contrôle de nos émotions.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Du grec mysos (crime, souillure, impureté) et phobos (peur), la mysophobie correspond à une crainte extrême de la saleté et de la contamination.
La cause la plus courante peut être une accumulation de cérumen dans le conduit auditif, des tympans perforés, du liquide dans l'oreille moyenne, ou une défaillance des os de l'oreille moyenne (osselets). Ce type de perte auditive se produit lorsque les fibres nerveuses délicates de l'oreille interne sont endommagées.
Il est important de comprendre que l'hyperacousie ne peut pas se soigner à proprement parler. Il existe des thérapies qui permettent de soulager la gêne. Cependant, aucun traitement ne permet de faire disparaître totalement ce trouble.
En milieu professionnel, une exposition à des niveaux de 80 dB(A) pendant 8 heures par jour est considérée comme le seuil d'apparition de la fatigue auditive.
Concrètement, c'est l'ensemble des sons qui font que la ville donne le sentiment de rester identique à elle-même – réellement ou imaginairement ».
Optez par exemple pour une blibliothèque remplie de livres, que vous placerez contre le mur mitoyen à l'appartement du voison/ à la chambre de votre ado bruyant : cela renforcera l'efficacité acoustique des parois et étouffera les bruits de la pièce incriminée.
Le bruit constitue une nuisance très présente dans la vie quotidienne des français : 86% d'entre-eux se déclarent gênés par le bruit à leur domicile. Au-delà de la gêne, l'excès de bruit a des effets sur la santé, auditifs (surdité, acouphènes…) et extra-auditifs (pathologies cardiovasculaires…).
Introduction. La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
Certains bruits peuvent atteindre au-delà de 120‑130 décibels (moteur d'avion, concert rock), ce qui est très très élevé pour l'acuité auditive d'une personne. Imaginez pour un bébé alors! Pour le bébé, on peut dire que les bruits en-dessous de 70 décibels sont parfaits.
Si l'affaiblissement acoustique des bruits aériens est globalement acceptable, celui des bruits de chocs est lui exécrable. On attend absolument tous les bruits du quotidiens des voisins: bruits de pas, de vaisselles, de portes, de portes de placards, de chaises, tables tirées sur le sol,...
Même si l'on ne peut pas s'habituer au bruit, le corps réussit quand même à développer, dans une certaine mesure, une ligne de défense contre le stress lié à la pollution sonore. Les scientifiques de l'Institut de psychiatrie Max Planck à Munich ont découvert que le cerveau est capable de se défendre contre le bruit.