(Linguistique) Fait pour un mot de signifier une chose et son contraire, ambivalence de celui-ci autorisant des interprétations opposées. Crépuscule, louer, remercier, trouvaille, ainsi que pharmakon en grec et crise en chinois, sont des exemples classiques d'ambivalence, d'ambiguïté et d'énantiosémie.
Procédé d'expression qui consiste à dire moins pour faire entendre plus. Exemple : Il n'est pas mauvais, ce gâteau ! Autrement dit, il est excellent.
Un euphémisme consiste à employer une expression atténuée pour rendre une réalité moins brutale. Il évoque le concept plus que le fait. Soit il met l'événement à distance par un effet de dilution, soit il se centre sur l'un des aspects qui caractérise le fait ou le nom. Il nous a quittés, sous-entendu, il est mort.
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
L'hypotypose se démarque en effet d'une description animée dans la mesure où elle dépeint une scène ou un objet comme mis sous les yeux des lecteurs, et dont les mouvements correspondent au regard du narrateur.
La métonymie exprime une réalité par le nom d'une autre réalité ayant un lien avec la première (par glissement de sens). Elle établit diverses relations : la partie et le tout (une bonne plume pour un bon écrivain) l'objet et sa matière (un fer pour un fer à repasser)
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
Hyperbole = Exagération de la réalité de façon à frapper l'imagination. Exemple : "Il n'avait pas UN camarade, Mais des millions et des ... HYPERBOLE : Exagération de langage. EXEMPLE : Je vous l'ai déjà répété cinquante millions de fois.
Le chiasme (prononcé kiasme) est une figure dans laquelle les contraires s'opposent en symétrie dans une forme AB-BA. L'effet du chiasme s'appuie sur le rythme et la répétition. Le chiasme est une forme d'antithèse dédoublée qui peut également souligner les similitudes dans les mots opposés.
« C'est malin ! », pour signifier au contraire que c'est complètement idiot. « Cet honnête homme », pour exprimer que c'est un fripon. « C'est la vie de château, pourvu que cela dure ! », alors que les conditions de vie sont difficiles.
Il existe une raison très simple pour laquelle nous faisons le contraire de ce que nous considérons comme une action juste. En premier lieu, il faut revenir sur ce que la science nous apprend de notre fonctionnement : à l'exception de certaines maladies mentales, l'action est toujours la résultante d'une émotion.
Le réactance est un mécanisme de défense psychologique que notre interlocuteur met en place pour maintenir coûte que coûte sa liberté d'action quand il pense qu'elle est menacée. Par esprit de contradiction, il va alors vouloir faire tout le contraire de ce qu'on lui demande.
Le terme d'énantiosémie désigne le fait qu'un mot désigne à la fois une chose et son contraire. Cette particularité se retrouve dans de nombreuses langues dont le français.
Expression d'une idée par une métaphore (image, tableau, etc.) animée et continuée par un développement.
Une hypallage est une figure de style par laquelle on associe un terme d'une phrase (par exemple : « endeuillé ») à un terme différent de celui qui aurait convenu selon le sens (« endeuillée » associé à « maison » à la place de « famille » dans l'exemple : « La famille se trouvait dans la maison endeuillée »).
Si la métonymie est généralement quantitative et remplace un concept par un autre, la synecdoque est qualitative et va introduire une relation entre le tout et la partie. La synecdoque consiste à donner à un mot ou un expression un sens plus large ou plus restreint que sa propre signification.
La prosopopée consiste à mettre en quelque sorte en scène les absents, les morts, les êtres surnaturels ou même les êtres inanimés ; à les faire agir, parler, répondre, ainsi qu'on l'entend ; ou tout au moins à les prendre pour confidents, pour témoins, pour garants, pour accusateurs, pour vengeurs, pour juges, etc., ...
fém. RHÉT. Figure de style consistant à décrire une scène de manière si frappante, qu'on croit la vivre. Je vous donne toutes les figures de Quintilien, tous les tropes de Dumarsais et tout le sublime de Longin; allez attaquer avec cela un M.
la périphrase qui dit en plusieurs mots ce qu'on pourrait dire en un seul ; Exemple : l'homme du 18 juin (= de Gaulle) l'euphémisme et la litote qui atténuent l'expression ; Exemple : Va, je ne te hais point. (= Je t'aime.) l'antithèse qui oppose deux mots ou deux groupes de mots de sens contraire.
Participe passé du verbe occire, synonyme d'assassiner ou de tuer. Exemple : Il fut occis par son pire ennemi.
Figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires. (Exemple : un silence éloquent.)
L'oxymore (aussi appelé oxymoron) fonctionne comme l'antithèse : elle rapproche des termes opposés. Toutefois, l'effet de l'oxymore est accentué puisque les termes opposés sont côte à côte dans l'énoncé.